Libellé préféré :
CNPU; Sous-titre :
Collège National des Pédiatres Universitaires; URL :
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N1-VALIDE
CNPU
Collège National des Pédiatres Universitaires
https://www.pedia-univ.fr/
Le Collège National des Pédiatres Universitaires (CNPU) rassemble l'ensemble des MCU-PH
et PU-PH de Pédiatrie sur le territoire. Il se réunit tous les ans depuis 1997, le
premier vendredi de janvier à Paris. Le journal officiel du 29 mai 1999 portait la
déclaration officielle de cette instance. Il compte aujourd’hui près de 200 membres.
Tous les enseignants de pédiatrie sont membres de droit ; les enseignants de discipline
proche de la pédiatrie, comme par exemple la Biologie du Développement, peuvent demander
à titre individuel une adhésion en tant que membre associé. Il travaille en étroite
collaboration avec les coordonnateurs du DES de Pédiatrie des 7 InterRégions, la société
francaise de pédiatrie (qui regroupe toutes les surspécialités de la pédiatrie), le
Conseil National Professionnel de Pédiatrie (CNPP) et le syndicat des internes pédiatres
(Association des Juniors en Pédiatrie). Le Collège est dirigé par un bureau exécutif
de 8 membres élus par les membres de droit du Collège, pour un mandat de 2 ans, renouvelable
une fois. Le président du CNU de Pédiatrie et le Président de la Société Française
de Pédiatrie assistent aux réunions du bureau. Ce collège a pour but une réflexion
stratégique sur l’évolution de la Pédiatrie Hospitalo-Universitaire, l’Enseignement
et la Recherche en Pédiatrie. Il contribue à l’organisation de l’Enseignement et au
développement de la Pédiatrie, au cours de la formation initiale, avec notamment la
publication d'un livre de référence pour les ECN (Collection les référentiels des
collèges). Il a participé à l'élaboration de la maquette du DES et du syllabus de
Pédiatrie. Le Collège s'implique dans les réformes des 2ème et 3ème cycle.
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France
français
association professionnels santé
matériel enseignement
pédiatrie
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N3-AUTOINDEXEE
Reconnaître la gravité d’un enfant malade. Arrêt cardiorespiratoire
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/reconnaitre-gravite-dun-enfant-malade-arret-cardiorespiratoire
Ce chapitre propose une conduite systématique (acronyme « ABC-DE ») et raisonnée de
l’examen clinique lors des situations urgentes, ainsi que les valeurs normales des
principaux paramètres d’évaluation. Cette conduite systématique, fondée sur les recommandations
européennes, est applicable pour évaluer la gravité de tout enfant malade. En effet,
seules la reconnaissance précoce et la prise en charge des enfants gravement malades
permettent d’éviter la survenue d’un arrêt cardiorespiratoire (ACR) et d’en prévenir
les conséquences. Le pronostic de l’ACR est très sévère.
2024
CNPU
France
cours
se sens malade
enfant
Sévérité
arrêt
cessation
Maladie
enfant
Pesanteur
congé maladie
gravité de la maladie
gravitation
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N3-AUTOINDEXEE
Malaise grave du nourrisson
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/malaise-grave-du-nourrisson
Le malaise du nourrisson est un motif fréquent de consultation aux urgences pédiatriques.
Il se définit par un accident inopiné et brutal entraînant des modifications du tonus
et de la coloration des téguments, avec ou sans perte de connaissance. Les nourrissons
d’âge 6 mois sont les plus concernés, avec une prédominance masculine. L’analyse
anamnestique du malaise doit être rigoureuse et chronologique : avant : circonstances
ayant précédé l’épisode ; pendant : description des signes observés durant le malaise
; après : rapidité et qualité du retour à l’état antérieur. Symptôme relevant d’étiologies
diverses, le malaise est souvent bénin, mais source d’une anxiété parentale. Le nourrisson
est habituellement hospitalisé pendant au moins 24–48 heures au décours d’un malaise
authentifié et récent. Cela permet de prescrire quelques examens complémentaires à
titre systématique voire d’autres orientés par les données cliniques, de surveiller
l’évolution à court terme, et de rassurer les parents dans la majorité des cas.
2024
CNPU
France
cours
sensation d'être malade
malaise
Malaise grave du nourrisson
syncope
nourrisson
malaise
sévère
sérieux
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N3-AUTOINDEXEE
Choc septique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/choc-septique
Le choc septique est une affection rare du nourrisson et de l’enfant, dont la mortalité
reste élevée, dépendant de l’étiologie mais aussi des caractéristiques (comorbidités)
de chaque patient. En pratique, il faut considérer le choc septique comme un processus
physiopathologique d’inadéquation entre les apports et la consommation d’oxygène par
les organes, l’hypotension ne constituant que le stade tardif et décompensé de l’insuffisance
circulatoire. Sa reconnaissance précoce, essentiellement clinique, et la mise en route
rapide d’un traitement adapté diminuent significativement la mortalité. La prise en
charge thérapeutique initiale, pré- ou intra-hospitalière, repose sur l’oxygénothérapie,
l’expansion volémique et l’antibiothérapie probabiliste, synergique et bactéricide
la plus précoce possible
2024
CNPU
France
cours
choc septique
choc septique
choc septique
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N3-AUTOINDEXEE
État confusionnel et troubles de la conscience
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/etat-confusionnel-troubles-conscience
Les troubles de conscience correspondent à une altération aiguë et globale des fonctions
mentales se caractérisant essentiellement par un état confusionnel. Le coma est une
abolition prolongée (plus de 1 heure) de la vigilance ou de l’éveil avec disparition
des activités de veille et incapacité de se réveiller (à la différence du sommeil).
Dans ces deux situations, la prise en charge hospitalière urgente implique : la recherche
de signes de gravité menaçant le pronostic vital à court terme ; une démarche étiologique
rationnelle selon le contexte, la fréquence et/ou l’existence d’un traitement urgent.
Cet item est très transversal avec d’autres chapitres, par exemple : nourrisson comateux
au décours d’une maltraitance (syndrome du bébé secoué) ou après un traumatisme crânien
accidentel ; enfant confus dans le cadre d’une méningo-encéphalite ; adolescent
comateux suite à une intoxication endogène (acidocétose diabétique) ou exogène (intoxication
médicamenteuse volontaire).
2024
CNPU
France
cours
maladie
conscience
état de conscience
conscience
troubles de la conscience
trouble de la conscience
confusion
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N3-AUTOINDEXEE
Intoxications aiguës
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/intoxications-aigues
Ce chapitre aborde les spécificités pédiatriques des situations d’intoxications :
particularités épidémiologiques (âge, produits ingérés, circonstances), repérage précoce
des signes d’appel souvent peu spécifiques, orientation optimale et premières mesures
thérapeutiques. Deux situations fréquentes seront détaillées : l’intoxication au CO
et l’intoxication au paracétamol, pour illustrer l’importance de la prise en charge
pré-hospitalière et hospitalière.
2024
CNPU
France
cours
intoxications
Intoxication
usagers de drogues
intoxication
Drogués
intoxication
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N3-AUTOINDEXEE
Boiteries et infections ostéoarticulaires
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/boiteries-infections-osteoarticulaires
La boiterie correspond à une anomalie récente de la marche (à distinguer des troubles
de la démarche anciens ou apparus depuis l’acquisition de la marche), qui devient
asymétrique. Elle témoigne, le plus souvent, d’une pathologie sous-jacente responsable
d’une douleur à l’appui sur le membre inférieur (boiterie d’esquive). L'orientation
étiologique repose sur l’anamnèse, une observation de la boiterie et un examen physique
des membres inférieurs et du tronc. Les examens complémentaires seront demandés en
fonction des données cliniques. L’urgence est d’éliminer les causes les plus graves
ou nécessitant un traitement urgent (fracture, infection ostéoarticulaire à tout âge
surtout en cas de syndrome infectieux, épiphysiolyse de hanche chez l’adolescent,
très rarement tumeur osseuse ou hémopathie). L’âge de l’enfant est déterminant, la
majorité des pathologies orthopédiques de l’enfant (infectieuses ou non) ayant leur
âge de prédilection.
2024
CNPU
France
cours
maladie infectieuse
infection
infections
boiterie
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N3-AUTOINDEXEE
Traumatismes
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/urgences-reanimation-chirurgie-orthopedique/traumatismes
L’item « Fractures » exige de connaître les particularités pédiatriques. Ce chapitre
répond strictement à cet objectif et n’a pas pour but de détailler de manière exhaustive
la prise en charge des fractures de l’enfant, qui relève des spécialistes. Seules
les spécificités des fractures du coude et de la cheville sont précisées. Retenir
les particularités des fractures chez l’enfant : les terrains et l’épidémiologie
des fractures qui ont une importance dans la compréhension des lésions ; les types
de fractures spécifiques à l’âge pédiatrique ; les complications des décollements
épiphysaires en cas d’atteinte du cartilage de croissance ; la place prépondérante
du traitement non chirurgical. Les items concernant les « Traumatismes cranio-faciaux
» sont vastes. Les spécificités pédiatriques de la conduite à tenir en cas de traumatisme
crânien (motif de recours fréquent aux urgences) seront détaillées ici. Connaître
la conduite à tenir aux urgences en cas de traumatisme crânien : repérer les rares
situations de gravité ; assurer le maintien des fonctions vitales ; prescrire si
nécessaire une imagerie cérébrale ; savoir expliquer les consignes de surveillance
aux parents.
2024
CNPU
France
cours
traumatisme
traumatisme
plaies et blessures
blessure
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N3-AUTOINDEXEE
Détresse respiratoire aiguë
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/detresse-respiratoire-aigue
Une gêne respiratoire est un motif fréquent, parfois urgent, de consultation chez
les enfants. La démarche d’analyse sémiologique, centrée sur l’inspection, suffit
le plus souvent à : • porter le diagnostic de détresse respiratoire aiguë ; • évaluer
sa tolérance ; • apprécier son mécanisme et sa topographie. L’urgence est d’assurer
le maintien des fonctions vitales et d’identifier la cause. Le plus souvent, il s’agit
d’une infection des voies aériennes ou d’une crise d’asthme. La recherche de signes
d’insuffisance cardiaque aiguë doit être systématique. Toute dyspnée d’installation
brutale après 6 mois doit faire évoquer une inhalation de corps étranger.
2024
CNPU
France
cours
détresse respiratoire aiguë
détresse
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N3-AUTOINDEXEE
Toux
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/toux
La toux est un symptôme fréquent, notamment chez les jeunes enfants. En cas de toux
aiguë, il s’agit le plus souvent d’une toux reliée à une infection des voies aériennes.
Il importe de repérer des signes de sévérité clinique nécessitant une prise en charge
thérapeutique urgente (détresse respiratoire secondaire à une crise d’asthme, une
pneumonie, une laryngite, une inhalation de corps étranger…). En cas de toux chronique,
une enquête clinique exhaustive complétée d’une radiographie du thorax de face systématique
permet d’orienter le diagnostic. L’identification de signes d’alerte et l’analyse
du caractère de la toux (sèche ou grasse), de sa périodicité sont fondamentales, afin
de guider la conduite à tenir et ne pas méconnaître une pathologie nécessitant plus
d’investigations.
2024
CNPU
France
cours
toux
langue Berbère Marocaine standard
gêné par la toux
Allèle sauvage CES1
toux
toux
effet secondaire de toux
toux
a eu de la toux
combien une personne a une détresse à l'égard de sa toux ?
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N3-AUTOINDEXEE
Bronchiolite aiguë du nourrisson
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/bronchiolite-aigue-du-nourrisson
La bronchiolite aiguë est une pathologie infectieuse virale très fréquente avant l’âge
de 12 mois. Le diagnostic est exclusivement clinique. Les situations d’urgence sont
liées à la gravité des symptômes et à la vulnérabilité liée au terrain. L’attitude
thérapeutique repose avant tout sur des mesures symptomatiques (désobstructions rhinopharyngées
et fractionnement alimentaire). La prise en charge est le plus souvent ambulatoire,
avec des consignes de surveillance délivrées aux parents sur les signes devant conduire
à une nouvelle évaluation médicale. La prise en charge des formes modérées à graves
peut faire appel à des supports ventilatoires et à l’oxygénothérapie. La récidive
doit faire évoquer un asthme viroinduit.
2024
CNPU
France
cours
nourrisson
bronchiolite
bronchiolite aiguë
bronchiolite aiguë
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N3-AUTOINDEXEE
Asthme
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/asthme
Spécificités de l’asthme pédiatrique : toujours évoquer les diagnostics différentiels
: recherche de signes d’alerte, notamment : ralentissement staturo-pondéral, absence
d’intervalles libres et résistance à un traitement bien conduit ; prescription systématique
d’une radiographie de thorax ; réalisation d’EFR (VEMS ou DEP possible à partir de
l’âge de 6 ans) et de tests cutanés allergologiques (systématique dès l’âge de 3 ans
car fréquence élevée des comorbidités allergiques) ; nécessité absolue d’adapter
la méthode d’inhalation aux capacités de l’enfant ; traitement de fond de première
intention par une corticothérapie inhalée à faible dose ; absence d’AMM pour les
bronchodilatateurs de longue durée d’action avant l’âge de 4 ans ; grande fréquence
des non-prises (défaut d’observance) ou des mauvaises prises (défauts tech-niques)
médicamenteuses dans les échecs apparents de traitement. Particularités supplémentaires
pour l’enfant préscolaire (moins de 5 ans) : vigilance accrue vis-à-vis des diagnostics
différentiels ; rôle majeur des infections virales dans le déclenchement des exacerbations
; critères de mise sous traitement et de contrôle différents ; nécessité d’ajouter
un masque facial à la chambre d’inhalation avant 4 ans, possible recours à des nébulisations
à domicile.
2024
CNPU
France
cours
asthme
asthme
asthme
asthme
voie de l'asthme
asthme
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N3-AUTOINDEXEE
Hypersensibilités et allergies
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/hypersensibilites-allergies
Les allergies correspondent à une hypersensibilité à une substance (allergène) médiée
par des mécanismes immunologiques spécifiques. Elles se caractérisent par leur chronologie
(immédiate ou non immédiate) et la nature des symptômes. Les symptômes d’allergie
varient selon le mécanisme impliqué. Les allergies IgE-médiées surviennent immédiatement
après l’exposition, avec un risque d’anaphylaxie. Les allergies non IgE-médiée surviennent
de façon retardée et n’exposent pas au risque d’anaphylaxie. Les allergies concernent
environ 30 % des enfants âgés de moins de 15 ans. La positivité d’un test cutané ou
des IgE spécifiques témoigne d’une sensibilisation et non d’une allergie. Le diagnostic
d’allergie est porté en cas de manifestations cliniques évocatrices associées à une
sensibilisation permettant d’identifier l’allergène responsable. L’éducation thérapeutique
et le contrôle de l’environnement sont essentiels.
2024
CNPU
France
cours
réaction d'hypersensibilité
hypersensibilité
réaction allergique
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N3-AUTOINDEXEE
Pneumonies aiguës communautaires
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/pneumonies-aigues-communautaires
La suspicion du diagnostic de pneumonie aiguë est clinique. Le diagnostic est confirmé
par l’imagerie (radiographie, échographie). L’approche étiologique et thérapeutique
des pneumonies communautaires est probabiliste. Les streptocoques (pneumocoque et
streptocoque du groupe A) restent les germes à redouter à tout âge. Les situations
d’urgence sont liées à la sévérité de la détresse respiratoire aiguë. Le suivi immédiat
est relié à l’évolution des signes infectieux et respiratoires. La conduite à tenir
en cas d’échec thérapeutique à 48–72 heures doit être connue. Les pleurésies purulentes
sont la complication évolutive la plus fréquente chez l’enfant.
2024
CNPU
France
cours
Pneumonie aiguë
pneumopathie infectieuse
pneumonie
pneumonie communautaire
pneumonie
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N3-AUTOINDEXEE
Opacités et masses intrathoraciques
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/opacites-masses-intrathoraciques
Chez l’enfant, les circonstances de découverte d’une opacité ou d’une masse intrathoracique
varient beaucoup avec l’âge. Les symptômes associés (fièvre, altération de l’état
général, dyspnée, signes neurologiques…) orientent souvent le diagnostic. Parmi les
examens d’imagerie, certains ont une place de choix, en raison des particularités
pédiatriques (écho-graphie notamment), ou de leur caractère non irradiant (IRM). Les
examens biologiques sont demandés en fonction de la symptomatologie et des caractéristiques
radiologiques. Par rapport à l’adulte, la pathologie tumorale maligne est plus rare
alors que les causes malformatives doivent être évoquées en priorité, en particulier
dans la pathologie médiastinale du petit enfant.
2024
CNPU
France
cours
voie endothoracique
intra-thoracique
opacité
diminution de la translucidité
voie intrathoracique
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N3-AUTOINDEXEE
Tuberculose
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/tuberculose
La tuberculose-maladie de l’enfant diffère de celle de l’adulte par quelques points
essentiels : il s’agit habituellement du premier contact infectant ; l’imagerie est
dominée par l’hypertrophie ganglionnaire et les compressions associées des voies aériennes
; la confirmation microbiologique est rarement obtenue ; la décision de traitement
est le plus souvent fondée sur un faisceau d’arguments intégrant la notion d’exposition,
l’imagerie et la réponse immunitaire aux antigènes mycobactériens ; le risque d’évolution
vers une tuberculose-maladie après exposition à un cas contaminant est majoré avant
l’âge de 5 ans (surtout avant 2 ans). La prévention de la tuberculose-maladie repose
sur deux stratégies : la vaccination par le BCG des populations à risque ; le dépistage
rapide des enfants exposés à un cas de tuberculose pulmonaire, afin de repérer et
traiter les infections tuberculeuses latentes avant toute évolution vers la tuberculose-maladie.
2024
CNPU
France
cours
tuberculose
tuberculose
tuberculose
tuberculose
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N3-AUTOINDEXEE
Troubles du sommeil
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/troubles-du-sommeil
Troubles du sommeil de l’enfant Les troubles du sommeil les plus fréquents sont les
insomnies, définies par un trouble de l’initiation ou du main-tien du sommeil, généralement
secondaires à des difficultés éducatives au sein de la famille. Ce chapitre traite
particulièrement du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). SAHOS
de l’enfant La principale cause est l’hypertrophie amygdalienne et/ou adénoïdienne.
Les signes cliniques associés regroupent des symptômes nocturnes et diurnes qui sont
très variables d’un enfant à l’autre et qui sont peu corrélés aux résultats de l’examen
du sommeil. La polysomnographie est l’examen de référence pour poser le diagnostic
et pour apprécier la sévérité du SAHOS, mais sa réalisation n’est pas systématique.
Elle est inutile lorsque l’hypertrophie amygdalienne est évidente chez un enfant âgé
de plus de 3 ans, par ailleurs bien portant. L’adénoïdo-amygdalectomie est le traitement
de première intention. Son efficacité est moindre en cas d’obésité ou lors d’une pathologie
malformative cranio-maxillo-faciale associée.
2024
CNPU
France
cours
Troubles du sommeil
éveil confusionnel
Troubles de la veille et du sommeil
trouble du sommeil
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N3-AUTOINDEXEE
Spécificités des maladies génétiques, à propos d’une maladie génique : la mucoviscidose
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/specificites-maladies-genetiques-propos-dune-maladie-genique-mucoviscidose
La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques autosomiques récessives
dans la population caucasienne. Elle est due à des mutations du gène CFTR, dont la
plus fréquente en France est F508del. Le dépistage néonatal généralisé en France depuis
2002 est réalisé à J3 de vie sur papier buvard. En l’absence de dépistage, le diagnostic
postnatal est retardé, car les manifestations cliniques (principalement pulmonaires
et digestives) peuvent survenir plus tardivement. Le test de la sueur est l’examen
diagnostique de référence. Il doit être complété par la mise en évidence de mutations
pathogènes associées à la mucoviscidose sur chaque allèle. La mucoviscidose est une
maladie chronique d’aggravation progressive avec l’âge, qui met en jeu le pronostic
vital. Le suivi multidisciplinaire est assuré dans des centres spécialisés. La prise
en charge thérapeutique repose sur une thérapie ciblée sur les symptômes et sur une
thérapie corrigeant la protéine CFTR défectueuse. La prise en charge respiratoire
repose avant tout sur une kinésithérapie respiratoire quotidienne et le traitement
des surinfections bronchopulmonaires. La prise en charge digestive repose sur le recours
aux extraits pancréatiques gastroprotégés et aux vitamines liposolubles ainsi que
sur des recommandations nutritionnelles. Depuis 2012, des traitements ciblant la protéine
CFTR défecteuse, appelés modulateurs de CFTR, sont disponibles pour près de 90 % des
patients ; ils ont profondément amélioré le pronostic.
2024
CNPU
France
cours
mucoviscidose
maladie
sensibilité et spécificité
fibrose kystique
mucoviscidose
Génétique
Maladie
Spécificité
proposant
absence de maladie
approximatif
Genettes
maladie héréditaire
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N3-AUTOINDEXEE
Souffle cardiaque
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/pneumologie-cardiologie/souffle-cardiaque
La découverte d’un souffle cardiaque est une situation très fréquente chez l’enfant.
Ce souffle est le plus souvent « fonctionnel » (synonymes : « innocent », « bénin
» ou « anorganique ») et ré-sulte de turbulences liées à l’écoulement normal du sang
à travers le cœur et les vaisseaux, en l’absence d’anomalie anatomique cardiovasculaire.
Néanmoins, ce souffle est parfois créé par une anomalie morphologique cardiaque le
plus souvent congénitale. L’examen clinique, au premier rang duquel l’auscultation
cardiaque, permet le diagnostic de souffle et précise ses caractéristiques. Au moindre
doute sur son origine, une échocardiographie par un médecin cardiologue expérimenté
permet de porter le plus souvent un diagnostic précis.
2024
CNPU
France
cours
souffles cardiaques
souffle cardiaque
souffle cardiaque
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N3-AUTOINDEXEE
Céphalée aiguë et chronique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neurologie/cephalee-aigue-chronique
Les céphalées avant l’âge de 15 ans sont fréquentes. Un grand nombre de diagnostics
sont possibles, souvent reliés à des causes non sévères. Toutefois, des céphalées
peuvent, rarement, révéler un processus expansif, une malformation artérioveineuse,
une HTIC. L’enjeu est donc d’identifier le plus précocement possible les céphalées
qui nécessitent investigation et intervention. Il est habituellement possible d’y
parvenir par les seuls anamnèse et examen clinique.
2024
CNPU
France
cours
céphalée
céphalée
maladie du greffon contre l’hôte chronique
céphalées
composant d'un dispositif d'écouteurs
céphalée
Céphalée chronique
Céphalée aigüe
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N3-AUTOINDEXEE
Convulsions, crises d’épilepsie, épilepsie
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neurologie/convulsions-crises-depilepsie-epilepsie
Le terme « convulsions » est utilisé pour désigner les manifestations motrices d’une
crise épileptique. Il existe également des crises sans manifestation motrice. Le terme
actuellement utilisé est « crise d’épilepsie » car il comprend les convulsions et
les crises sans manifestation motrice. L’interrogatoire de l’enfant et de l’entourage
a une place primordiale puisque l’enfant est vu dans la très grande majorité des cas
à distance de l’épisode paroxystique. Si ce n’est pas le cas et qu’il y a persistance
de convulsions, de troubles de la vigilance, de déficit neurologique ou de signes
hémodynamiques ou respiratoires, il s’agit d’une situation de gravité qui nécessite
une prise en charge spécifique : traitement d’un état de mal épileptique, d’un coma,
d’un choc hémodynamique, d’une détresse respiratoire… Il faut distinguer les crises
épileptiques occasionnelles qui sont provoquées par un facteur intercurrent (manifestation
« normale » du cerveau en réponse à une situation « anormale ») de la maladie épileptique
où les crises surviennent de manière spontanée et/ou récurrente (manifestation « anormale
» du cerveau en situation « normale »). Les crises épileptiques les plus fréquentes
chez le nourrisson et le jeune enfant sont les crises fébriles (appelées par le passé
crises convulsives hyperthermiques). Ce sont des crises occasionnelles déclenchées
par l’élévation de la température corporelle en dehors de toute infection neuroméningée
et de toute affection neurologique.
2024
CNPU
France
cours
épilepsie
Épilepsie
crises épileptiques
epilepsie
convulsion
épilepsie
Crises convulsives
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N3-AUTOINDEXEE
L’enfant handicapé : orientation et prise en charge
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neurologie/lenfant-handicape-orientation-prise-charge
Le handicap répond à une définition inscrite dans un texte législatif. La connaissance
de la prise en charge globale d’un enfant handicapé est utile pour tout médecin.
2024
CNPU
France
cours
handicapé
orientation
Direction
Référer à
enfant
orientation
gestion des soins aux patients
enfants handicapés
orientation
personne handicapée
handicap
renvoi
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N3-AUTOINDEXEE
Protéinurie, syndrome néphrotique, hématurie
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/nephrologie-chirurgie-urologique/proteinurie-syndrome-nephrotique-hematurie
Une protéinurie est découverte le plus souvent dans un contexte clinique comportant
œdèmes et prise de poids, parfois lors d’un dépistage systématique. Toute protéinurie
permanente doit être confirmée par le rapport protéines/créatinine urinaires sur une
miction et explorée par un bilan paraclinique. La cause la plus fréquente de protéinurie
pathologique est le syndrome néphrotique idiopathique. Certaines protéinuries sont
dites physiologiques : protéinurie orthostatique, protéinurie associée à la fièvre
ou à l’effort. Une hématurie peut être une porte d’entrée dans de multiples pathologies.
Une fois l’hématurie confirmée, trois grands cadres sont à distinguer : les hématuries
d’origine urologique, les hématuries d’origine rénale et les exceptionnelles hématuries
d’origine systémique (troubles de la coagulation). Le raisonnement diagnostique et
étiologique repose sur un interrogatoire minutieux (couleur des urines, symptômes
associés…), un examen clinique approfondi et, souvent, des examens biologiques simples
ainsi qu’une échographie rénale et des voies urinaires (vessie pleine).
2024
CNPU
France
cours
syndrome néphrotique
syndrome néphrotique, CTCAE
hématurie
protéinurie
effet secondaire avec protéinurie
syndrome protéinurique
syndrome néphrotique
protéinurie
syndrome néphrotique
syndrome hématurique
hématurie, CTCAE
hématurie
hématurie
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N3-AUTOINDEXEE
Insuffisance rénale aiguë, maladie rénale chronique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/nephrologie-chirurgie-urologique/insuffisance-renale-aigue-maladie-renale-chronique
La créatininémie est plus basse chez l’enfant que chez l’adulte. On utilise la formule
de Schwartz pour évaluer le débit de filtration glomérulaire (DFG) chez l’enfant.
Les grandes causes d’insuffisance rénale aiguë (IRA) et de maladie rénale chronique
(MRC) sont les mêmes que chez l’adulte, mais leur épidémiologie est différente. La
première cause d’IRA chez l’enfant âgé de moins de 3 ans est le syndrome hémolytique
et urémique (SHU) typique. Les causes principales de MRC de l’enfant sont les hypodysplasies
rénales, les uropathies et les maladies génétiques. La MRC est en rapport avec une
réduction congénitale ou acquise du nombre de néphrons avec ou sans altération du
débit de filtration glomérulaire (DFG). Ses deux risques majeurs sont la progression
vers l’insuffisance rénale chronique puis terminale dans l’enfance, et la mortalité
cardiovasculaire à l’âge adulte.
2024
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France
cours
Maladie chronique
maladie du rein
atteinte rénale aigüe
Maladies du rein
Maladie aigüe
insuffisance rénale chronique
Insuffisance rénale aigüe
Insuffisance rénale aiguë
maladie chronique
insuffisance rénale chronique
maladie aiguë
défaillance rénale chronique
insuffisance rénale aiguë
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N3-AUTOINDEXEE
Troubles de la miction
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/nephrologie-chirurgie-urologique/troubles-miction
Les troubles de la miction constituent un motif fréquent de consultation. Entre les
âges de 6 et 8 ans, 10 à 15 % des enfants présentent des fuites urinaires diurnes
ou nocturnes. Une démarche clinique simple permet, le plus souvent, de retenir une
cause fonctionnelle en relation avec une perturbation de l’acquisition du contrôle
mictionnel et/ou des mauvaises habitudes mictionnelles. Dans certains cas, une cause
neurologique ou urologique peut être à l’origine de ces anomalies mictionnelles. Dans
ces situations, une évaluation spécialisée est nécessaire. Si, le plus souvent, une
prise en charge adaptée conduit à une guérison ou une amélioration, il faut savoir
qu’un trouble de la vidange vésicale s’intègre fréquemment dans un trouble global
de l’élimination (associé à une constipation).
2024
CNPU
France
cours
miction
Miction
troubles mictionnels
miction
maladie
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N3-AUTOINDEXEE
Hypertension artérielle
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/nephrologie-chirurgie-urologique/hypertension-arterielle
La pression artérielle doit être mesurée annuellement chez tout enfant à partir de
l’âge de 3 ans et à chaque consultation quel que soit l’âge chez les enfants à risque
(maladie rénale chronique, antécédent de coarctation de l’aorte, diabète, obésité,
prise de traitement augmentant la pression artérielle, grande prématurité). L’hypertension
artérielle est définie par une valeur supérieure au 95e percentile des références
pour le sexe, la taille et l’âge. La pression artérielle normale est inférieure au
90e percentile. Avant l’âge de 10 ans, les causes secondaires sont les plus fréquentes
; le bilan doit s’acharner à trouver une étiologie, d’autant plus que les valeurs
de pression artérielle sont élevées et que l’enfant est jeune. Après l’âge de 10 ans,
l’HTA essentielle (primaire) prédomine mais il s’agit d’un diagnostic d’élimination.
La Société française d’hypertension artérielle et la Société de néphrologie pédiatrique
ont publié des recommandations sur le dépistage et la prise en charge de l’HTA de
l’enfant en 2021.
2024
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France
cours
hypertension artérielle
hypertension
maladie hypertensive
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N3-AUTOINDEXEE
Prise en charge du nouveau-né
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neonatologie/prise-charge-du-nouveau-ne
Le nouveau-né est un enfant âgé de moins de 28 jours. La naissance est marquée par
le passage de la vie intra-utérine à la vie aérienne, et d’un état de dépendance totale
à l’autonomie. Cette transition met en jeu des phénomènes d’adaptation, rapides et
vitaux pour la respiration et la circulation, plus progressifs pour d’autres fonctions.
Objectifs principaux de la prise en charge du nouveau-né : prévenir des risques spécifiques
par l’anamnèse obstétricale ; vérifier la qualité de l’adaptation à la vie extra-utérine
et s’assurer de la normalité des grandes fonctions physiologiques ; apprécier la
maturité et la trophicité ; dépister d’éventuelles anomalies ou malformations congénitales
; repérer des facteurs de risque individuels ; diagnostiquer et traiter les pathologies
de la période néonatale précoce ; s’assurer du développement d’une relation mère-enfant
satisfaisante ; donner des conseils de puériculture appropriés et répondre aux questions
des parents.
2024
CNPU
France
cours
nouveau-né
langue newar
nouveau-né
gestion des soins aux patients
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N3-AUTOINDEXEE
Ictère néonatal
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neonatologie/ictere-neonatal
L’ictère néonatal est un signe clinique fréquent chez le nouveau-né. Souvent d’évolution
bénigne, il doit cependant être suivi de façon attentive. Les indices anamnestiques
et cliniques devant faire suspecter un ictère pathologique sont : âge gestationnel
37 SA ; situations d’incompatibilité ABO, RAI maternelles positives, hémolyse familiale
; antécédent d’ictère traité dans la fratrie ; survenue précoce avant 24 heures
de vie ; signes d’hémolyse (syndrome anémique, hépatomégalie, splénomégalie, ecchymoses
et hématomes) ; perte pondérale 8 % ; signes de cholestase (hépatomégalie, selles
décolorées, urines foncées) ; durée supérieure à 10 jours ; examen neurologique
anormal. Les examens complémentaires pertinents sont fonction : de la sévérité redoutée
en cas de valeur très élevée de bilirubinémie libre ; de la cause suspectée.
2024
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France
cours
jaunisse
ictère néonatal
ictère néonatal
ictère
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N3-AUTOINDEXEE
Soins palliatifs : connaître les aspects spécifiques en pédiatrie-néonatalogie
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/neonatologie/soins-palliatifs-connaitre-aspects-specifiques-pediatrie-neonatalogie
Les soins palliatifs sont définis comme des soins actifs et continus qui visent à
soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de
la personne malade et à soutenir son entourage dans un contexte où la survie ou la
guérison ne sont plus l’objectif principal. Ils constituent par eux-mêmes un projet
de vie, qui peut être brève. Les circonstances des soins palliatifs en anténatal puis
en postnatal seront évoquées ainsi que les principes de prise en charge centrée sur
l’enfant et sa famille.
2024
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France
cours
soins palliatifs
pédiatre
Allèle sauvage CCL7
néonatalogiste
soins palliatifs
pédiatrique
Pédiatrie
néonatologie
ayant l' aspect
protéine chimiotactique monocytaire de type 3
Soins palliatifs
pédiatrique
spécifié
désigné
spécifique
soins palliatifs
aspects de soin
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N3-AUTOINDEXEE
Troubles des conduites alimentaires de l’adolescent
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/medecine-ladolescent/troubles-conduites-alimentaires-ladolescent
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) les mieux caractérisés sont l’anorexie
mentale, la boulimie nerveuse et l’hyperphagie boulimique. Il faut connaître également
le trouble de restric-tion/évitement (ARFID), certaines formes de pica et le mérycisme.
Il s’agit de maladies chroniques altérant la santé dans sa globalité (physique, psychique,
sociale). Leur étiopathogénie est encore mal connue. Elles sont d’origines multifactorielles
et en lien avec des facteurs de vulnérabilités (« terrain » génétique, facteurs socioculturels),
des facteurs déclenchants (régimes alimentaires hypocaloriques, événements de vie,
puberté) et des facteurs d’entretien (déséquilibres biologiques induits par le trouble,
bénéfices relationnels dans l’environnement, « bénéfices » psychologiques). Les définitions
les plus utilisées sont celles du DSM-5. Restriction, hyperphagie, vomissements, abus
de laxatifs, potomanie peuvent se retrouver dans les trois grandes catégories de TCA.
L’anorexie est caractérisée par une diminution, souvent rapide, de l’indice de masse
corporelle (IMC). L’hyperphagie boulimique entraîne au contraire une augmentation
trop rapide de l’IMC, avec changement de couloir. Dans la boulimie nerveuse, l’IMC
est relativement stable. Le passage d’un TCA à l’autre est relativement fréquent.
2024
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France
cours
trouble des conduites
adolescence
trouble alimentaire
adolescent
adolescent
Troubles de l'alimentation
Trouble de la conduite
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Risque et conduite suicidaires chez l’enfant et l’adolescent
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/medecine-ladolescent/risque-conduite-suicidaires-lenfant-ladolescent
Les conduites suicidaires chez l’enfant et l’adolescent sont un enjeu de santé publique
en raison de leur fréquence, de leur possible gravité et des impacts sociaux et familiaux.
Une crise suicidaire est toujours le témoin d’une souffrance psychique. Le repérage
des situations à risque et la prise en charge des tentatives de suicide sont essentiels.
Les conduites suicidaires ne doivent pas être banalisées et ne sont jamais à mettre
sur le compte d’une « crise d’adolescence ».
2024
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France
cours
Risque
adolescence
adolescent
enfant
adolescent
enfant
prise de risque
idéation suicidaire
conduire un véhicule
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N3-AUTOINDEXEE
Spécificités infectiologiques pédiatriques
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/specificites-infectiologiques-pediatriques
Objectifs pédagogiques Texte Prescrire et surveiller un traitement anti-infectieux.
Bon usage des anti-infectieux : Connaître les principales situations cliniques nécessitant
une documentation microbiologique. Connaître l’impact écologique des anti-infectieux
et les facteurs d’émergence de la résistance aux anti-infectieux. Connaître les principales
situations cliniques en infectiologie ne relevant pas d’une prescription d’anti-infectieux.
Connaître les recommandations de prise en charge des patients porteurs ou susceptibles
de porter des bactéries hautement résistantes. Préciser les critères de choix de
l’antibioprophylaxie dans le cadre chirurgical. Connaître l’organisation de la lutte
contre les infections associées aux soins dont la surveillance des infections du site
opératoire ; Expliquer les mesures de prévention des principales infections associées
aux soins (voir item 4).
2024
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cours
Spécificité
pédiatrie
pédiatrique
Pédiatres
pédiatrique
pédiatre
sensibilité et spécificité
infectiologie
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N3-AUTOINDEXEE
Fièvre aiguë
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/fievre-aigue
La fièvre est le symptôme le plus fréquent chez l’enfant, surtout chez le nourrisson.
Elle est habituellement définie comme une température 38 C quel que soit l’âge.
La principale crainte devant un état fébrile aigu est l’infection bactérienne sévère.
Les principales infections bactériennes sévères sont les pneumonies et pleuropneumonies,
les méningites, les pyélonéphrites, les diarrhées invasives (glairosanglantes), les
infections ostéoarticulaires (arthrites, ostéomyélites et ostéoarthrites), les dermohypodermites
et, enfin, les bactériémies occultes (bactériémie sans point d’appel clinique infectieux).
Le risque d’infection bactérienne sévère est inversement proportionnel à l’âge :
avant l’âge de 3 mois, l’examen clinique n’est pas suffisant et toute fièvre isolée
est a priori suspecte d’infection bactérienne. L’attitude généralement admise est
d’explorer, de surveiller en milieu hospitalier les plus jeunes (avant l’âge de 6
semaines) et de prescrire le plus souvent une antibiothérapie probabiliste, notamment
aux nouveau-nés, en attendant d’avoir éliminé une cause bactérienne. La décision de
traiter par antibiotiques (le plus souvent en milieu hospitalier) n’est pas systématique
; elle sera conditionnée par l’évaluation du risque infectieux reposant sur la confrontation
des données cliniques et des résultats des explorations complémentaires ; après l’âge
de 3 mois, les infections virales prédominent très largement. L’examen clinique oriente
la prescription d’examens complémentaires, qui n’est plus systématique. Dans tous
les cas, le clinicien doit savoir identifier rapidement les situations d’urgence :
signes cliniques de sepsis, gravité liée à l’étiologie ou à un terrain à risque. Des
troubles hémodynamiques reliés à un sepsis justifient un remplissage vasculaire urgent.
2024
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France
cours
fièvre
fièvre
fièvre
allèle sauvage LGR5
fièvre
fièvre, CTCAE
a de la fièvre
excrétion fractionnelle du potassium
atypie canalaire épithéliale plate du sein
allèle sauvage METTL13
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N3-AUTOINDEXEE
Rhinopharyngite aiguë
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/rhinopharyngite-aigue
Objectifs pédagogiques Texte Connaître les arguments cliniques permettant de distinguer
une sinusite maxil-laire aiguë, d’une rhinite ou d’une rhinopharyngite. Prescrire
le traitement approprié, antibiotique et/ou symptomatique, à un pa-tient présentant
une sinusite maxillaire aiguë, une rhinite, une rhinopharyngite. Texte Avant de commencer…
Les rhinopharyngites sont les infections virales bénignes les plus fréquentes à l’âge
préscolaire. Elles induisent toutefois de nombreuses prescriptions antibiotiques inappropriées.
Elles doivent bénéficier en pratique le plus souvent d’un seul traitement symptomatique
bien conduit.
2024
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Rhinopharyngite
rhume banal
rhume banal
Nasopharyngite aiguë
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N3-AUTOINDEXEE
Angines
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/angines
L’angine est une infection des amygdales palatines voire de l’ensemble du pharynx.
Les angines érythémateuses et érythématopultacées seront particulièrement détaillées
dans ce chapitre. On distingue : les angines virales (majoritaires) ; les angines
bactériennes (dues au streptocoque du groupe A). Le diagnostic positif d’angine est
clinique. Seul l’examen microbiologique (TDR streptocoque du groupe A) réalisé en
pratique courante à partir de l’âge de 3 ans permet de confirmer ou d’infirmer l’étiologie
bactérienne, et de porter ainsi une indication justifiée et rationnelle d’antibiothérapie.
La prise en charge des angines bactériennes repose sur l’amoxicilline pendant 6 jours.
Une éviction obligatoire de la collectivité d’enfants est indiquée jusqu’à 48 heures
d’antibiothérapie.
2024
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cours
angine de poitrine
pharyngite
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N3-AUTOINDEXEE
Otites
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/otites
L’OMA (otite moyenne aiguë) purulente est le point clé de cet item en pédiatrie. Il
s’agit de l’infection bactérienne la plus fréquente chez le nourrisson, compliquant
souvent les rhinopharyngites (à distinguer de l’otite congestive également fréquemment
associée à celles-ci). Le diagnostic d’OMA purulente est : suspecté essentiellement
sur l’otalgie : exprimée directement par les enfants les plus âgés ; manifestée
par des cris inhabituels, des troubles du sommeil chez les nourrissons ; associé
à des signes généraux (fièvre, parfois signes digestifs) ; confirmé par l’examen
otoscopique : congestion épanchement (extériorisé ou non). L’antibiothérapie est
systématique au cours des OMA purulentes chez l’enfant d’âge 2 ans, ainsi que chez
l’enfant plus âgé en cas de symptomatologie bruyante (otalgie intense, fièvre élevée).
2024
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France
cours
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N3-AUTOINDEXEE
Sinusites
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/sinusites
Le terme de « rhinosinusite » est préféré à celui de « sinusite » chez l’enfant. Le
diagnostic est avant tout clinique. La prescription des examens paracliniques est
limitée. Situations cliniques à connaître chez le jeune enfant : la rhinosinusite
aiguë maxillaire ; l’ethmoïdite aiguë. Le diagnostic de sinusite maxillaire ne peut
être porté avant l’âge de 3 ans. En effet, le diagnostic de sinusite doit tenir compte
chez l’enfant de la chronologie du développement anatomique des cavités sinusiennes
(sinus ethmoïdaux au cours des premiers mois de vie ; sinus maxillaires à partir de
l’âge 3–4 ans ; sinus frontaux à partir de l’âge de 5–10 ans ; sinus sphénoïdal à
partir de l’âge de 10 ans).
2024
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France
cours
sinusite
sinusite
sinusite
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N3-AUTOINDEXEE
Coqueluche
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/coqueluche
La coqueluche est une infection bactérienne due à Bordetella pertussis. Elle est très
contagieuse, d’évolution longue, et potentiellement sévère chez le jeune nourrisson.
Il faut l’évoquer à tout âge devant une toux persistante volontiers spasmodique. L’urgence
est liée aux signes de gravité chez le nouveau-né et le jeune nourrisson : intensité
des quintes, apnées, bradycardie, cyanose, dénutrition. La confirmation diagnostique
repose avant tout sur la PCR coqueluche pharyngée. La prise en charge repose sur une
surveillance étroite des jeunes nourrissons. L’antibiothérapie par macrolides vise
surtout à prévenir la transmission du germe. La recherche d’un contage dans l’entourage
ou de cas secondaires doit toujours être effectuée. La vaccination est efficace mais
la durée de protection est limitée dans le temps, d’où la possibilité de survenue
de cas chez l’enfant et l’adulte. Son objectif est la prévention de la coqueluche
chez le jeune nourrisson par une protection à la fois individuelle mais aussi indirecte
par la vaccination des enfants et des adultes de son entourage (cocooning). Elle est
ainsi recommandée dans le calendrier vaccinal pour tous les jeunes nourrissons, sans
oublier les rappels tardifs chez l’adolescent et l’adulte. Depuis 2022, la vaccination
coqueluche est également recommandée chez la femme enceinte dès le second trimestre
de grossesse. C’est la stratégie qui a démontré la meilleure efficacité protectrice
chez le jeune nourrisson.
2024
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France
cours
coqueluche
coqueluche
coqueluche
coqueluche
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N3-AUTOINDEXEE
Diarrhée aiguë
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/diarrhee-aigue
La diarrhée aiguë liquidienne est la plus fréquente. Elle est majoritairement d’origine
virale. Des vomissements (gastro-entérite) et une fièvre de degré variable sont souvent
associés. Le principal risque est la déshydratation aiguë qui survient particulièrement
chez le nourrisson. Sa prévention repose sur la compensation des pertes hydroélectrolytiques
par la prescription de solutés de réhydratation orale (SRO) par voie orale ou entérale
(sonde) en cas d’échec, ou d’une réhydratation IV dans les cas sévères ou en cas d’intolérance
alimentaire totale. Son risque secondaire est la dénutrition. Elle justifie le choix
d’une renutrition précoce qui accompagne le traitement et la prévention de la déshydratation.
La diarrhée aiguë glairosanglante est plus rare. Elle est majoritairement d’origine
bactérienne. Elle peut être très fébrile. Des douleurs abdominales (shigelloses) et
d’éventuels signes neurologiques (fièvre typhoïde) sont parfois au premier plan. Le
principal risque est la dissémination bactérienne systémique. Une antibiothérapie
est parfois prescrite selon le terrain, la symptomatologie et le germe suspecté puis
identifié à la coproculture.
2024
CNPU
France
cours
diarrhée
effet secondaire de diarrhée
diarrhée
diarrhée
diarrhée
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N3-AUTOINDEXEE
Infections urinaires
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/infections-urinaires
Les infections urinaires sont parmi les infections bactériennes les plus fréquentes
en pédiatrie. En cas de fièvre sans point d’appel évident ou survenant chez un enfant
ayant une uropathie malformative, il faut réaliser une BU ECBU (avant l’âge de 1
mois, l’ECBU doit être systématique) pour éliminer une infection urinaire. Le résultat
de l’ECBU doit être interprété en tenant compte de la qualité du prélèvement urinaire
et du contexte clinique. L’ECBU de contrôle après traitement n’a aucun intérêt. Le
seul examen d’imagerie à réaliser en première intention est l’échographie rénale et
des voies urinaires. Les infections urinaires chez l’enfant sont le plus souvent secondaires
à des troubles de l’élimination mais une uropathie malformative sous-jacente devra
systématiquement être recherchée.
2024
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France
cours
infections urinaires
infections urinaires
maladie infectieuse des voies urinaires
infections urinaires
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N3-AUTOINDEXEE
Méningites et méningo-encéphalites
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/meningites-meningo-encephalites
Le diagnostic d’infection neuroméningée doit être systématiquement : suspecté rapidement
sur les données cliniques (plus difficilement évaluables chez le nourrisson) ; évalué
en termes de gravité (états hémodynamique et neurologique) ; confirmé par l’étude
du liquide cérébrospinal (LCS) obtenu par ponction lombaire. La prise en charge thérapeutique
initiale des méningites bactériennes repose sur : une antibiothérapie IV la plus
précoce possible, probabiliste et active sur : le pneumocoque (S. pneumoniae) : chez
le nourrisson (première bactérie avant 1 an) ; le méningocoque (N. meningitidis)
: à tout âge ; avec comme objectif premier la stérilisation rapide du LCS. Le suivi
des formes bactériennes nécessite des évaluations neurologiques, cognitives et auditives.
Des mesures préventives pour les sujets contacts sont indiquées pour les méningites
à méningocoque. Ce qui distingue les méningites purulentes de l’enfant de celles de
l’adulte : une sémiologie clinique spécifique chez le nourrisson (hypotonie, geignements,
fièvre isolée…) ; la moindre fréquence des tableaux neurologiques aigus, tels que
signes neurologiques de localisation, crises épileptiques, ne justifiant que rarement
une imagerie cérébrale ; la nécessité d’un suivi d’au moins 1 an pour le dépistage
d’une surdité sévère susceptible de bénéficier précocement de nouvelles techniques
d’implants cochléaires.
2024
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France
cours
souche de cellules
encephalite, meningite
Encéphalite
encre sepia
Mutation non-sens
encéphalite
Encéphalite infectieuse
souche organique
méningoencéphalite
méningite
méningite
Méningite
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N3-AUTOINDEXEE
Éruptions fébriles
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/eruptions-febriles
Les consultations pour éruptions fébriles sont fréquentes chez le jeune enfant. Le
diagnostic est avant tout clinique. L’indication des examens complémentaires est très
limitée et réservée habituellement à l’enfant immunodéprimé ou dans un contexte particulier
(contact avec une femme enceinte, déclaration obligatoire). Les causes sont le plus
souvent des infections virales banales avec exanthème. Certaines ont une sémiologie
infectieuse et dermatologique spécifique permettant d’orienter le diagnostic vers
un agent infectieux. Seules les causes indiquées dans les items précités sont détaillées
ici. La prise en charge est le plus souvent seulement symptomatique. Les quelques
situations d’urgence doivent être rapidement identifiées par un examen clinique rigoureux,
notamment par la recherche de troubles hémodynamiques ou devant l’association de signes
évocateurs d’atteintes viscérales et/ou muqueuses. Les complications (y compris chez
les enfants immunocompétents) ainsi que leurs conséquences épidémiologiques en collectivité
peuvent conduire à une prise en charge préventive (hygiène et vaccinations).
2024
CNPU
France
cours
éruption
éruption
fièvre
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N3-AUTOINDEXEE
Infections cutanées bactériennes
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/infections-cutanees-bacteriennes
Les infections cutanées bactériennes sont très fréquentes chez l’enfant. Elles peuvent
être superficielles (furoncle, impétigo) ou profondes (dermohypodermites). Le terme
« érysipèle » était utilisé chez l’adulte pour désigner la forme la plus commune de
dermohypodermite bactérienne non nécrosante (DHBNN) due principalement au streptocoque
-hémolytique du groupe A (SGA). Ce terme est actuellement abandonné pour le terme
plus général de DHBNN. Chez l’enfant, le terme « érysipèle » n’est pas utilisé et
la distinction des dermohypodermites bactériennes se fait entre formes non graves
(DHB non compliquées) et formes graves (DHB compliquées incluant dermohypodermite
et fasciite nécrosantes). Les infections cutanées mycosiques sont traitées dans d’autres
ouvrages de spécialité.
2024
CNPU
France
cours
maladie infectieuse bactérienne
dermatoses bactériennes
Infections bactériennes
Infection bactérienne
Infection cutanée
peau, sai
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N3-AUTOINDEXEE
Pathologies infectieuses du migrant et de l’enfant voyageur
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/pathologies-infectieuses-du-migrant-lenfant-voyageur
Les enfants migrants primo-arrivants accompagnant leurs parents ou isolés et les enfants
vus dans le cadre de consultations d’adoption sont une population pédiatrique particulièrement
fragile. Dans les deux cas, ces enfants nécessitent un dépistage et une prise en charge
de pathologies d’importation mais aussi de pathologies chroniques, de malnutrition,
de psychotraumatismes et une mise à jour des vaccins. Les voyages d’enfants en pays
tropical nés en France sont redevenus fréquents après une diminution transitoire en
lien avec la pandémie de COVID-19. Ces enfants, qui sont le plus souvent issus de
familles de migrants, vont séjourner dans leur famille d’origine et sont très à risque
par rapport au tourisme classique. L’enfant voyageur requiert une prise en charge
spécifique en cas de fièvre, diarrhée ou manifestations cutanées au retour. Parmi
les pathologies de retour, le paludisme est une des affections les plus sévères, dont
il faut connaître les principaux aspects pédiatriques. Il est important de souligner
la nécessité de la prévention des risques en amont du voyage et de ses spécificités
pédiatriques.
2024
CNPU
France
cours
enfant
PATHOLOGIE
enfant
maladies transmissibles
anatomopathologie
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N3-AUTOINDEXEE
Vaccinations
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/infectiologie/vaccinations
Un chapitre incontournable pour les ED et la pratique médicale. Le rationnel et les
modalités des schémas vaccinaux doivent être compris avant d’être appris. Les vaccinations
constituent les moyens optimaux de prévention pour le contrôle voire (selon les situations)
l’éradication de maladies infectieuses et contagieuses. La diminution de la perception
du risque peut conduire à négliger l’importance de la vaccination (couverture vaccinale)
et l’entretien d’une immunité suffisante (injections de rappel). Le contenu actualisé
du calendrier vaccinal du nourrisson (vaccins obligatoires et/ou recommandés) de l’année
en cours doit être parfaitement mémorisé (site du ministère de la Santé). Le respect
de ses modalités doit être évalué à chaque consultation de suivi de l’enfant.
2024
CNPU
France
cours
vaccination
vaccin
Vaccine
vaccins
vacciné
vaccination
vaccination
vaccination; médication préventive
vaccine
vaccins
vaccination
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N3-AUTOINDEXEE
Anémie et pathologies du fer
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/hematologie-cancerologie/anemie-pathologies-du-fer
L’anémie est définie par un taux d’hémoglobine (Hb) en dessous de – 2 DS par rapport
aux valeurs moyennes pour l’âge de l’enfant. Elle peut être découverte soit à l’occasion
d’une NFS prescrite de manière systématique, soit devant la présence de signes cliniques
liés à l’anémie (notamment pâleur et asthénie). Devant la constatation clinique ou
biologique d’une anémie, il importe de : rechercher avant tout des signes de gravité
afin de traiter d’éventuelles situations d’urgence ; réaliser une enquête étiologique
structurée, afin d’assurer une prise en charge spécifique. Les examens complémentaires
d’orientation, au premier rang desquels la NFS, le VGM ainsi que les réticulo-cytes,
permettent d’évoquer des cadres étiologiques spécifiques. Les « spécificités pédiatriques
» seront détaillées. Les points clés de deux causes seront secondairement développés
: la carence martiale et la drépanocytose.
2024
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France
cours
anemie
anémie
fer
fer
maladie
anémie
anémie
gène FER
PATHOLOGIE
fer alimentaire
dosage du fer
fer
anatomopathologie
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Purpura
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/hematologie-cancerologie/purpura
Le purpura est une tache hémorragique due à l’extravasation de sang dans le derme.
Cette lésion est liée à une anomalie de l’hémostase primaire, impliquant les vaisseaux
ou les plaquettes. La démarche sémiologique doit apprécier avant tout l’existence
d’un contexte infectieux. Tout purpura fébrile doit faire évoquer le diagnostic de
purpura fulminans (purpura vasculaire, urgence vitale). La grande majorité des purpuras
fébriles est cependant reliée à des causes virales non sévères. L’évaluation de la
gravité d’un syndrome hémorragique ou la recherche d’arguments en faveur d’une hémopathie
maligne sont également essentielles. L’examen indispensable d’orientation diagnostique
est l’analyse quantitative et qualitative de la NFS (frottis). Elle permet de guider
l’enquête étiologique : purpuras non thrombopéniques et purpuras thrombopéniques,
et dans ce dernier cas thrombopénie isolée ou non. Seule la démarche diagnostique
en cas de purpura « aigu » est traitée. Les « spécificités pédiatriques » seront détaillées,
avec les points clés de deux causes fréquentes chez l’enfant : le purpura rhumatoïde
(purpura vasculaire) et le purpura thrombopénique immunologique (purpura thrombo-pénique).
Le purpura fulminans est traité dans le chapitre « Choc septique » (voir chapitre
67).
2024
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France
cours
purpura
purpura
purpura, CTCAE
purpura
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N3-AUTOINDEXEE
Adénopathies superficielles
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/hematologie-cancerologie/adenopathies-superficielles
Les « intumescences ganglionnaires banales » sont d’une extrême fréquence en pédiatrie.
Seules les adénopathies superficielles [hypertrophie(s) pathologique(s) d’un ou de
plusieurs ganglion(s) acces-sible(s) à la palpation et d’un diamètre 1 cm] justifient
une démarche étiologique clinique et éventuellement paraclinique. Les circonstances
de découverte s’inscrivent le plus souvent dans un contexte indemne de toute sévérité.
Les rares situations d’urgence sont reliées à des phénomènes compressifs causés par
des adénopathies profondes, des épanchements ou d’autres localisations tumorales,
ainsi qu’à la survenue de manifestations systémiques sévères.
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hypertrophie lymphonodale
Lymphadénopathie
Lymphadénopathie
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N3-AUTOINDEXEE
Déficits immunitaires héréditaires
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/hematologie-cancerologie/deficits-immunitaires-hereditaires
Les déficits immunitaires héréditaires (DIH) sont des pathologies génétiques rares.
La majorité d’entre eux se révèlent au cours de l’enfance par des infections, de l’auto-immunité,
de l’auto-inflammation, des néoplasies et parfois de l’allergie. Cependant, certains
DIH se révèlent plus tardivement à l’âge adulte, en particulier le déficit immunitaire
commun variable (DICV). Le clinicien doit connaître les signes d’alerte devant faire
évoquer un DIH. L’objectif de ce chapitre est de le guider dans sa démarche diagnostique,
afin de pouvoir identifier un DIH. Les déficits immunitaires acquis et les neutropénies
ne seront pas abordés car ils nécessitent d’autres analyses spécifiques, hors du champ
attendu des objectifs pour cet item. De même, les complications des traitements immunosuppresseurs
ne seront pas traitées.
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cours
déficits immunitaires
Hérités
déficit immunitaire
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N3-AUTOINDEXEE
Cancers
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/hematologie-cancerologie/cancers
Cet item exige de connaître les particularités épidémiologiques et diagnostiques des
cancers de l’enfant. Il n’a pas pour objectif d’évaluer leur prise en charge thérapeutique.
Quatre exemples de cancers fréquents chez l’enfant seront développés : leucémie aiguë,
tumeurs cérébrales, tumeurs abdominales (neuroblastome, néphroblastome) et tumeurs
osseuses. Les circonstances et signes cliniques devant faire évoquer une tumeur thoracique
chez l’enfant sont évoqués dans le chapitre 59 « Opacités et masses intrathoraciques
». Les cancers de l’enfant sont des maladies rares, essentiellement sporadiques même
si 10 % sont actuellement rapportés à une prédisposition génétique. Dans les pays
industrialisés, ils représentent la deuxième cause de mortalité entre 1 et 15 ans.
Le taux de guérison global des cancers de l’enfant est d’environ 80 %. Les objectifs
actuels de la cancérologie pédiatrique sont d’augmenter encore les taux de guérison,
tout en diminuant les risques de séquelles. Les types histologiques sont très différents
de ceux des cancers de l’adulte. Les hémopathies malignes (leucémies et lymphomes)
sont la première cause de cancer de l’enfant. Les autres cancers fréquents sont les
tumeurs cérébrales, les tumeurs embryonnaires (néphroblastome, neuroblastome), les
sarcomes osseux (ostéosarcome, sarcome d’Ewing) ou des tissus mous (rhabdo-myosarcomes).
Les signes d’appel des cancers de l’enfant sont nombreux et souvent très peu spécifiques,
sans altération de l’état général, alors que ce sont des urgences compte tenu de leur
évolutivité très rapide. Les circonstances diagnostiques peuvent être en rapport
avec des signes directement liés à la tumeur et/ou à des signes indirects de compression
ou d’envahissement. Le diagnostic repose sur la convergence d’arguments cliniques
et d’imagerie, et le plus souvent sur des éléments anatomopathologiques et de caractérisation
biologique de la tumeur.
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cours
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N3-AUTOINDEXEE
Alimentation et besoins nutritionnels du nourrisson et de l’enfant
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/alimentation-besoins-nutritionnels-du-nourrisson-lenfant
Le nourrisson doit avoir une alimentation lactée exclusive jusqu’à l’âge de 4–6 mois.
Celle-ci est idéalement constituée par l’allaitement maternel dont la promotion est
indispensable. La diversification alimentaire ne doit pas être commencée avant l’âge
de 4 mois ni après l’âge de 6 mois, y compris chez les nourrissons allaités. Le gluten
doit être introduit chez le nourrisson entre les âges de 4 et 12 mois. Un nourrisson
est dit à risque d’allergie s’il existe un terrain atopique chez un parent du premier
degré. La diversification chez les enfants à risque d’allergie doit être identique
à celle des enfants non aller-giques, en particulier l’introduction des aliments réputés
allergisants. La supplémentation en vitamine D est systématique quel que soit le mode
d’alimentation. Après l’âge de 1 an, la consommation de lait de croissance est recommandée
notamment pour assurer les besoins en fer.
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alimentation
Alimentation
besoins nutritifs
nourrisson
enfant
Besoins
régime alimentaire
Aliments
besoins nutritionnels
Alimenter
enfant
besoins nutritifs
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N3-AUTOINDEXEE
Dénutrition
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/denutrition
Le diagnostic de la dénutrition de l’enfant et de l’adulte a fait l’objet d’une recommandation
de bonne pratique de la HAS en 2019. Les mécanismes et la prise en charge de la dénutrition
sont similaires à ceux de l’adulte, ce dernier ayant des caractéristiques différentes
(croissance terminée, vieillissement, polypathologies et besoins nutritionnels différents).
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malnutrition
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N3-AUTOINDEXEE
Obésité
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/obesite
L’obésité de l’enfant implique l’existence d’une prédisposition constitutionnelle,
principalement géné-tique. Elle est le plus souvent commune, les obésités secondaires
ou syndromiques étant rares, mais il existe un continuum entre obésité commune et
obésité monogénique. Les bases génétiques de l’obésité requièrent encore beaucoup
de recherche pour être complètement élucidées. Sa définition repose sur le calcul
de l’IMC et sa comparaison aux normes pour l’âge et le sexe. Les complications somatiques
sont rares durant l’enfance ; les conséquences psychiques sont fré-quentes. La prise
en charge thérapeutique s’inscrit dans le long terme et doit être individualisée.
L’objectif minimal est la stabilisation de l’excès pondéral avec un accompagnement
psychosocial centré sur l’enfant et sa famille.
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obésité
effet secondaire d'obésité
obèse
obésité
obésité
obésité
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N3-AUTOINDEXEE
Douleurs abdominopelviennes
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/douleurs-abdominopelviennes
Les douleurs abdominales et pelviennes sont des motifs très fréquents de consultation
chez l’enfant, aussi bien au cabinet d’un praticien qu’aux urgences. Dans la majorité
des cas, ces douleurs sont d’origine fonctionnelle, entrant alors dans le cadre d’un
syndrome de l’intestin irritable. La priorité est d’identifier les situations et étiologies
susceptibles d’engager à court terme le pronostic vital ou fonctionnel des patients.
L’anamnèse et l’examen physique sont les bases fondamentales du diagnostic. L’anamnèse
est souvent difficile chez le jeune enfant. Il convient de toujours rechercher des
causes extradigestives, notamment en cas de contexte fébrile associé (infections ORL,
pneumonie, pyélonéphrite…). Un bilan paraclinique n’est pas systématique mais orienté
par les données cliniques.
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cours
douleur
douleur
douleur
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N3-AUTOINDEXEE
Vomissements
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/vomissements
Les vomissements sont un motif fréquent de consultation, souvent en urgence. Les deux
questions principales auxquelles il faut répondre sont : • celle de leur origine,
dont dépend le traitement étiologique, souvent le seul à considérer ; • celle de leur
retentissement : volémie, déséquilibre ionique, état nutritionnel. Il faut retenir
la grande diversité des causes et n’en négliger aucune. L’orientation sémiologique
est essentielle, en écartant avant tout les urgences chirurgicales (voir chapitre
17), neurologiques et métaboliques. La sténose hypertrophique du pylore est une cause
très particulière au nourrisson âgé de quelques semaines, à toujours évoquer devant
des vomissements progressifs.
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cours
vomissement
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N3-AUTOINDEXEE
Diarrhée chronique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/diarrhee-chronique
L’étiologie des diarrhées chroniques chez l’enfant est habituellement reliée à l’âge.
La démarche diagnostique est surtout clinique, orientant le choix des examens complémentaires.
Les causes les plus fréquentes sont fonctionnelles, notamment chez le jeune enfant.
Un retentissement staturo-pondéral signe habituellement l’organicité. Une diarrhée
chronique sans retentissement pondéral est a priori fonctionnelle. Le tableau typique
est l’intestin irritable, première cause chez l’enfant. Certaines maldigestions peuvent
cepen-dant permettre une croissance normale ; c’est le cas de l’intolérance physiologique
au lactose. Les points clés à connaître sur la maladie cœliaque et les MICI sont développés
ici. La mucoviscidose fait l’objet d’un chapitre individualisé (voir chapitre 63).
Sa présentation sous forme de diar-rhée chronique inexpliquée est devenue rarissime
depuis la généralisation du dépistage, mais il faut tout de même savoir l’évoquer
compte tenu des faux négatifs possibles. L’allergie aux protéines du lait de vache
est abordée dans le chapitre 59, dans la diversité de ses présentations cliniques,
dont la diarrhée chronique.
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cours
diarrhée
diarrhée
maladie du greffon contre l’hôte chronique
diarrhée
diarrhée
effet secondaire de diarrhée
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N3-AUTOINDEXEE
Reflux gastro-œsophagien chez le nourrisson, chez l’enfant
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/reflux-gastro-oesophagien-nourrisson-lenfant
Le RGO physiologique est fréquent. Chez le nourrisson, il se manifeste principalement
par des régurgitations banales sans retentissement, liées à l’immaturité fonctionnelle
du dispositif antireflux et l’inadéquation entre la ration alimentaire et la contenance
gastrique avant l’âge de 1 an. Seules des mesures hygiéno-diététiques sont alors nécessaires.
Le RGO pathologique (acide ou non acide) est moins fréquent. Il est défini comme un
RGO s’accompagnant de conséquences pathologiques pour l’enfant, telles qu’une œsophagite,
des manifestations extradigestives (ORL, respiratoires) ou des malaises. Les explorations
paracliniques peuvent être utiles pour identifier un RGO acide pathologique, car les
signes cliniques ne sont pas spécifiques, en dehors du pyrosis chez le grand enfant.
Seul un RGO acide authentifié et symptomatique justifie d’un traitement par inhibiteurs
de la pompe à protons (IPP). La responsabilité d’un RGO pathologique est très discutée
dans de nombreux symptômes extradigestifs.
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cours
reflux gastro-oesophagien
nourrisson
enfant
reflux gastro-oesophagien
reflux gastro-oesophagien du nourrisson
enfant
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N3-AUTOINDEXEE
Constipation
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/constipation
La constipation chez l’enfant est le plus souvent d’origine fonctionnelle. Les signes
d’alerte devant faire évoquer une cause organique sont à rechercher. La prise en charge
d’une constipation fonctionnelle est avant tout symptomatique. Elle comprend des mesures
hygiéno-diététiques souvent associées à un traitement médicamenteux.
2024
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cours
constipation
a de la constipation
constipation
effet secondaire de constipation
constipation
constipation
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N3-AUTOINDEXEE
Pathologies courantes de la région inguino-scrotale et du pénis
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/gastroenterologie-nutrition-chirurgie-abdomino-pelvienne/pathologies-courantes-region-inguino-scrotale-du-penis
Ce chapitre regroupe des pathologies courantes à l’origine de très nombreuses consultations.
Il est important que les médecins les connaissent bien pour repérer les situations
nécessitant de diriger l’enfant vers un chirur-gien pédiatrique, en particulier en
présence d’une hernie inguinale ou d’un testicule non descendu. La lecture de ce chapitre
doit être complétée par ceux traitant les urgences inguino-scrotales dans le cadre
des douleurs abdominales notamment (chapitre 17) et des vomissements (chapitre 18).
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cours
scrotum, sai
Pénis
anatomopathologie
pénis
PATHOLOGIE
maladies du pénis
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N3-AUTOINDEXEE
Douleur chez l’enfant : évaluation et traitement antalgiques
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/enfant-vulnerable-genetique/douleur-lenfant-evaluation-traitement-antalgiques
L’enfant ressent la douleur différemment de l’adulte ; car plus il est jeune, moins
il comprend ce qui lui arrive et plus il est dépourvu de moyens pour s’en défendre.
Connaître le développement cognitif et émotionnel ainsi que les besoins affectifs
d’attachement et de sécurité de l’enfant en fonction de son âge aide le soignant à
mieux le comprendre et communiquer avec lui, donc à mieux le soigner. Douleur et peur
sont toujours associées, l’une aggravant l’autre, et elles sont à prendre en compte
simultanément. Les manifestations comportementales de la douleur évoluent dans la
durée. Quand la douleur est ré-cente, aiguë, violente et brève, ces manifestations
sont bruyantes ; mais si la douleur se prolonge, s’installe, elles font place en quelques
heures à un tableau trompeur de repli nommé atonie psychomotrice. La douleur liée
à une maladie ou une chirurgie est à distinguer des douleurs chroniques où les facteurs
psycho-sociaux sont importants. L’entrée en relation rassurante et empathique, puis
l’évaluation de la douleur sont les premières étapes de la prise en charge. La collaboration
avec les parents est essentielle. Les outils d’évaluation permettent de limiter la
subjectivité du soignant et de fournir un score numérique d’intensité douloureuse,
indispensable pour le choix thérapeutique et le suivi. Chez les plus jeunes enfants
et chez ceux avec difficultés de communication, seule une hétéroévaluation par l’observateur
parent ou soignant est possible, fondée sur des échelles comportementales, à choisir
en fonction de l’âge et du contexte. À partir de 4 ou 5 ans, une autoévaluation peut
être proposée ; elle devient de plus en plus fiable après 6 ans.
2024
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cours
analgésiques
enfant
douleur de l'enfant
enfant
traitement de la douleur
douleur après traitement
Douleur
mesure de la douleur
évaluation du traitement de la douleur
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N3-AUTOINDEXEE
La trisomie 21
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/enfant-vulnerable-genetique/trisomie-21
La trisomie 21, ou syndrome de Down, est une maladie génétique fréquente, qui touche
un fœtus sur 700. Elle est due le plus souvent à la présence d’un chromosome 21 surnuméraire
(trisomie 21 libre) transmis dans 90 % des cas par la mère. Le seul facteur de risque
connu pour la survenue d’une trisomie 21 est l’âge maternel. La confirmation diagnostique
de la maladie repose sur un caryotype sanguin. La trisomie 21 associe des anomalies
développementales (dysmorphie faciale et malformations viscérales) à une déficience
intellectuelle de sévérité variable. Elle est la première cause génétique de déficience
intellectuelle. De nombreuses complications somatiques peuvent survenir au cours du
temps. Les malformations associées à la trisomie 21 sont potentiellement sévères et
conditionnent le pronostic vital, alors que les difficultés neurodéveloppementales
conditionnent le pronostic social. Un accompagnement et une prise en charge multidisciplinaire
médicale, rééducative et sociale sont indispensables à tous les âges de la vie pour
la personne trisomique et sa famille. L’espérance de vie est maintenant supérieure
à 50 ans. La trisomie 21 fait l’objet d’une proposition de dépistage systématique
en cours de grossesse, fondé sur un prélèvement de sang maternel. La suspicion diagnostique
peut être confirmée par un diagnostic pré-natal (DPN) invasif, suivi éventuellement
d’une interruption médicale de grossesse (IMG). Dépistage, diagnostic et IMG sont
des choix personnels de la mère, nécessitant un consentement éclairé. Du fait du diagnostic
prénatal, l’incidence actuelle de la trisomie 21 est d’un cas pour 2 000 naissances.
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trisomie
trisomie 21
syndrome de Down
syndrome de Down
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N3-AUTOINDEXEE
Le syndrome de l’X fragile
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/enfant-vulnerable-genetique/syndrome-lx-fragile
Le syndrome de l’X fragile est une affection génétique liée à l’X. L’X fragile est
la deuxième cause génétique de déficience intellectuelle, après la trisomie 21. L’anomalie
génétique responsable est une mutation instable dans le gène FMR1, qui code une protéine
(FMRP) indispensable au fonctionnement synaptique. Le gène normal contient une séquence
de plu-sieurs triplets CGG. Cette suite de triplets prédispose à des erreurs lors
de la réplication de l’ADN, qui conduisent à une expansion du nombre de triplets.
Celle-ci s’aggrave au fil des générations. L’expansion du nombre de triplets CGG
est responsable de trois phénotypes pouvant s’observer dans la même famille : la
mutation complète est à l’origine d’une déficience intellectuelle dans les deux sexes
: le syndrome de l’X fragile ; la prémutation induit deux phénotypes : une maladie
neurodégénérative touchant les adultes de plus de 50 ans : le syndrome FXTAS ; l’insuffisance
ovarienne avec ménopause prématurée. Le diagnostic clinique d’X fragile repose sur
l’association de signes peu spécifiques : déficience intellectuelle associée à des
troubles du comportement (notamment traits autistiques), visage allongé avec gros
périmètre crânien, grandes oreilles, et macroorchidie après la puberté. Le diagnostic
est confirmé par un test génétique (évaluation du nombre de triplets CGG et de la
méthylation du locus FMR1). Un diagnostic prénatal peut être proposé aux couples à
risque. En cas de diagnostic d’X fragile, l’information des apparentés à risque est
obligatoire.
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cours
syndrome du chromosome X fragile
syndrome du chromosome X fragile
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N3-AUTOINDEXEE
Insuffisance surrénale
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/endocrinologie-metabolisme/insuffisance-surrenale
L’insuffisance surrénale est une pathologie rare de l’enfant, liée à une carence aiguë
ou chronique en glucocorticoïdes minéralocorticoïdes. L’insuffisance surrénale primaire
correspond à une atteinte primitive de la glande surrénale ; l’insuffisance corticotrope
(ou insuffisance surrénale secondaire) correspond aux déficits hypophysaire en ACTH
ou hypothalamique en CRH. Ce chapitre aborde plus précisément les spécificités pédiatriques.
Chez le nouveau-né et le petit enfant, les insuffisances surrénales sont le plus souvent
primaires et d’origine génétique. Chez le grand enfant, la cause la plus fréquente
est l’insuffisance corticotrope acquise après le sevrage brutal d’une corticothérapie
prolongée. L’insuffisance surrénale aiguë est une urgence thérapeutique à connaître.
Ce diagnostic doit toujours être évoqué devant une hypoglycémie et une hyponatrémie
de dilution té-moignant du déficit en cortisol ; une déshydratation aiguë avec hyponatrémie
de déplétion et natriurèse inappropriée et hyperkaliémie seront présentes en cas d’insuffisance
surrénale aiguë primaire.
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cours
insuffisance surrénale
insuffisance surrénale
hypofonctionnement corticosurrénalien
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N3-AUTOINDEXEE
Diabète de type 1 et de type 2
https://www.pedia-univ.fr/node/247
Le diabète de type 1 représente près de 90 % des diabètes sucrés de l’enfant. Un syndrome
cardinal et/ou une acidocétose sont les circonstances diagnostiques les plus fréquentes.
La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire et repose sur : • l’insulinothérapie
par voie sous-cutanée ; • l’autosurveillance et l’autocontrôle glycémiques ; • les
conseils diététiques ; • la reconnaissance des signes d’urgence ; • l’éducation thérapeutique
et la prise en charge psychologique. Le diabète de type 2 est de fréquence croissante
chez l’adolescent.
2024
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cours
demi-litre
diabète de type 1
Diabète sucré de type 1
Diabète sucré de type 2
diabète de type 2
diabète non insulino-dépendant
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N3-AUTOINDEXEE
Hypoglycémie
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/endocrinologie-metabolisme/hypoglycemie
Un malaise, des troubles neurologiques (convulsions, hallucinations…) ou des signes
adrénergiques aigus (pâleur, palpitations) peuvent conduire à suspecter le diagnostic
d’hypoglycémie. Les hypoglycémies en pédiatrie sont le plus souvent bénignes et banales,
en particulier chez les enfants recevant certains traitements antidiabétiques. Une
enquête étiologique anamnestique doit être systématiquement réalisée, éventuellement
complétée par des examens complémentaires. En effet, une hypoglycémie peut constituer
le premier signe d’une pathologie rare et grave : une insuffisance surrénalienne ou
un déficit de la β-oxydation des acides gras chez l’enfant, maladies pouvant parfois
mettre en jeu dans l’urgence le pronostic vital ou neurologique. Les causes d’hypoglycémies
sont extrêmement variées et diffèrent selon l’âge : médicamenteuses, endocriniennes,
génétiques (maladies héréditaires du métabolisme), toxiques, infectieuses, paranéoplasiques,
auto-immunes et fonctionnelles. Des données simples anamnestiques (jeûne court/long,
con-texte), cliniques (hépatomégalie, défaillance d’organe associée), biologiques
(glycémie, lactacidémie, cétonurie, hormonologie, acylcarnitines) permettent de conduire
à un diagnostic dans la majorité des cas.
2024
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France
cours
hypoglycémie
hypoglycémie
hypoglycémie, CTCAE
hypoglycémie
hypoglycémie
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Puberté normale et pathologique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/croissance-developpement/puberte-normale-pathologique
La puberté est la période de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est
marquée par l’acquisition des caractères sexuels secondaires, la maturation des fonctions
sécrétoires gonadiques, l’acquisition des fonctions de reproduction et une accélération
de la vitesse de croissance staturale jusqu’à la taille adulte. La première partie
du chapitre décrit les étapes du développement pubertaire normal. Les situations anormales
sont ensuite explicitées : pubertés précoces et retards pubertaires.
2024
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France
cours
maladie
peau normale
anatomopathologie
tissu
Normal (unité de concentration)
PATHOLOGIE
puberté
puberté
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Développement psychomoteur du nourrisson et de l’enfant
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/croissance-developpement/developpement-psychomoteur-du-nourrisson-lenfant
Le développement psychomoteur du nourrisson et de l’enfant est le reflet de l’interaction
entre des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux, qui débute dès la
vie intra-utérine. La maturation cérébrale et le développement du système nerveux
central suivent étape par étape un programme déterminé. Les facteurs environnementaux
peuvent quant à eux moduler le développement cérébral, certaines stimulations étant
cruciales aux phases précoces de développement et dans une fenêtre temporelle donnée
(périodes critiques). L’importance du processus d’apprentissage dans la mise en place
des différentes acquisitions psychomotrices est actuellement soulignée. L’évaluation
du développement psychomoteur est capitale. Il s’agit d’évaluer le développement d’un
enfant d’un âge donné par rapport à une norme de population. Il faudra donc savoir
tenir compte des variations individuelles au fil d’un calendrier qui sera toujours
le même pour chaque enfant. Au cours de l’examen d’un enfant, plusieurs domaines du
développement seront évalués : développement moteur, capacités de communication et
compétences sociales, développement cognitif (voir le tableau 3.2 récapitulatif plus
bas). Deux circonstances différentes peuvent amener à évaluer le développement psychomoteur
: examen systématique ; inquiétude des parents ou à l’occasion d’une pathologie.
2024
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cours
développement psychomoteur
maturation
lot de développement
enfant
enfant
Développement du nourrisson
développement de l'enfant
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Dépistages chez l’enfant
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/croissance-developpement/depistages-lenfant
Les dépistages des troubles sensoriels et des principales anomalies orthopédiques
font partie des 5 axes de suivi de l’enfant âgé de 0 à 6 ans. Ils s’inscrivent dans
le contenu des examens médicaux réguliers. Les déficits sensoriels (visuels et auditifs)
constituent un handicap relationnel pour l’enfant. Ils sont à haut risque de perturber
son développement mental et sa capacité de socialisation. Le médecin traitant de l’enfant
a pour missions : d’identifier les facteurs de risque ; de repérer les signes d’appel
(signalés par la famille ou l’entourage) ; d’examiner l’enfant et de pratiquer des
tests simples de dépistage ; d’orienter éventuellement vers un spécialiste si nécessaire.
Un dépistage précoce est essentiel pour espérer le pronostic le plus optimal.
2024
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cours
étude de dépistage
Dépistage de masse
Dépistage génétique
dernier dépistage
enfant
dépistage d'un essai
enfant
dépistage du cancer
détermination de l'admissibilité
Dépistage
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N3-AUTOINDEXEE
Suivi médical pédiatrique
https://www.pedia-univ.fr/deuxieme-cycle/referentiel/croissance-developpement/suivi-medical-pediatrique
Ce chapitre s’intègre dans la perspective des grands axes d’évaluation du nourrisson,
de l’enfant, et de l’adolescent normal, c’est-à-dire : les composantes psychomotrices
et intellectuelles, la croissance staturopondérale, le dépistage précoce de handicaps,
le contrôle des apports nutritionnels, la prévention des maladies infectieuses notamment
par le respect du calendrier vaccinal. Les examens de santé obligatoires permettent
d’analyser chacune des exigences du suivi pédiatrique, assuré par les médecins libéraux
(pédiatres, médecins généralistes), ainsi que par les institutions de prise en charge
(PMI et médecine scolaire), dont il importe de connaître les missions
2024
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France
cours
pédiatrique
suivi d'étude clinique
pédiatrique
pédiatrie
continuité des soins
suivre
pédiatre
Pédiatres
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