Libellé préféré : extubation;
Synonyme CISMeF : détubage;
Hyponyme MeSH : Extubation trachéale; Extubation endotrachéale;
Identifiant d'origine : D060666;
CUI UMLS : C3178982;
Alignements automatiques exacts (par équipe CISMeF)
Concept(s) lié(s) au record
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Type(s) sémantique(s)
Voir aussi (proposés par CISMeF)
N3-AUTOINDEXEE
Extubation en réanimation : plus vite, plus haut, plus fort
https://www.srlf.org/article/extubation-reanimation-plus-vite-plus-haut-plus-fort
Effect of aggressive vs conservative screening and confirmatory test on time to extubation
among patients at low or intermediate risk: a randomized clinical trial. Gonzalo Hernandez-Martinez,
Patricia Rodriguez, Jesus Soto, Oriol Caritg, Andrea Castellvi‑Font, Borja Mariblanca,
Antonio Maria Garcia, Laura Colinas, Jose Manuel Anon, Francisco Jose Parrilla‑Gomez,
Jose Alberto Silva‑Obregon, Joan Ramon Masclans, Alicia Propin, Alicia Cuadra, Mario
Guillermo Dalorzo, Gemma Rialp, Fernando Suarez‑Sipmann and Oriol Roca. Intensive
Care Med. 2024 Feb;50(2):258-267.PMID: 38353714. Lien Texte Question évaluée : L’extubation
en réanimation est généralement décidée après la réussite d’une épreuve de ventilation
spontanée (EVS) chez un patient qui présente tous les critères habituels de sevrage,
c’est-à-dire un patient éveillé avec une réponse à la commande, une hémodynamique
stable sans vasopresseurs (ou une dose minimale), une fréquence respiratoire 35
cycles/min, et une oxygénation adéquate définie par un rapport PaO2/FiO2³ 150 mm Hg
avec une pression expiratoire positive (PEP) 8 cmH2O et une FiO2 maximale à 40%
(1). Accélérer l’extubation est un objectif majeur afin de réduire la durée de ventilation
mécanique et les complications associées. Cependant, la mortalité est particulièrement
élevée en cas de réintubation (environ 30%) et c’est la complication principale à
éviter en post-extubation (2). L’objectif est donc d’accélérer l’extubation sans augmenter
le risque de réintubation. Deux stratégies sont possibles : réaliser une première
EVS plus précocement ou réaliser une EVS plus facile en termes d’effort inspiratoire
afin de favoriser la décision d’extubation. L’effort inspiratoire est en effet moindre
lors d’une EVS réalisée sur le ventilateur avec une aide inspiratoire (AI) plus élevée
et une PEP additionnelle (3). Dans cette étude, les auteurs ont évalué respectivement
l’impact d’un screening plus précoce pour l’initiation d’une première EVS, et la réalisation
d’une EVS plus facile, afin d’accélérer l’extubation (4).
2024
SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
lecture critique d'article
réanimation
extubation
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N3-AUTOINDEXEE
Faut-il interrompre la nutrition entérale avant extubation : enfin une réponse !
https://www.srlf.org/article/faut-il-interrompre-nutrition-enterale-extubation-enfin-reponse
Question évaluée L’interruption de la nutrition entérale (NE) pré-extubation diminue-t-elle
le risque de réintubation ? Type d’étude Prospective, randomisée par service, contrôlée,
interventionnelle, réalisée en ouvert, Destinée à vérifier la non-infériorité de
la poursuite de la NE jusqu’à extubation. Population étudiée Patients intubés depuis
au moins 48 heures, sous NE en site gastrique, prêts à être extubés. Méthode Randomisation
des services participants en deux groupes : Poursuite de la NE jusqu’à l’extubation
Ou interruption de la NE 6 heures avant extubation et aspiration du contenu gastrique.
Les patients étaient jugés prêts à être extubés par le médecin présent.
2023
SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
lecture critique d'article
extubation
extubation
nutrition
Interleukine
maladie répondante
Illinois
sciences de la nutrition
nutrition entérale
nutrition
voie entérale
étude nutritionnelle
Israël
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N3-AUTOINDEXEE
Support ventilatoire à l’extubation des enfants : une mission de plus pour l’oxygénothérapie
à haut-débit nasal ?
https://www.srlf.org/REACTU/support-ventilatoire-lextubation-enfants-mission-plus-loxygenotherapie-haut-debit-nasal
Question évaluée Évaluer la non-infériorité du traitement par oxygénothérapie à haut-débit
nasal (OHDN), par rapport à la pression positive continue (PPC), comme type d'assistance
respiratoire non invasive de première intention après extubation sur le temps de sevrage
de l'assistance respiratoire chez l’enfant. Type d’étude Essai pragmatique, multicentrique,
randomisé, ouvert et de non-infériorité mené dans 22 unités de soins critiques pédiatriques
au Royaume-Uni. Population étudiée Six cents enfants âgés de 0 à 15 ans évalués cliniquement
comme nécessitant une assistance respiratoire non invasive dans les 72 heures suivant
l'extubation. Les patients ont été recrutés sur 10 mois entre 2019 et 2020.
2023
SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
lecture critique d'article
extubation
Enfant
nez, sai
enfant
enfant
Missions religieuses
Enfant
Enfant
Enfant
oxygénothérapie
support
oxygénothérapie
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N3-AUTOINDEXEE
Facteurs de risque d’auto-extubation au cours du sevrage respiratoire en réanimation
médicale
https://www.sudoc.fr/25574742X
Introduction : L’extubation non programmée est un marqueur de qualité des soins. L’évolution
récente des pratiques tend vers une levée plus précoce des sédations et une diminution
de la durée de ventilation mécanique. Une évaluation de l’auto-extubation permet d’évaluer
à nouveau la qualité des soins après ce changement de paradigme. L’objectif principal
de ce travail est la recherche de facteurs de risque d’auto-extubation. Les objectifs
secondaires sont la recherche de complications en lien avec l’auto-extubation, notamment
chez les patients ayant nécessité une réintubation, et l’étude du devenir. Matériel
et méthode : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique sur une durée
de 2 ans. L’ensemble des patients hospitalisés dans l’unité, intubés-ventilés et éligibles
à un sevrage respiratoire ont été inclus. Nous avons réalisé une étude univariée puis
multivariée comparant les 46 patients s’auto-extubant aux 208 patients extubés de
manière programmée. Une étude en sous-groupe a été réalisée chez les patients auto-extubés
: avec ou sans nécessité de réintubation. Résultats : Les groupes étaient comparables
en termes de démographie. Il est mis en évidence deux facteurs de risque d’auto-extubation
: l’agitation (OR 3 ; IC 95% [1,3 – 6,6] ; p 0,0082), la diminution de la présence
médicale (OR 6,6 ; IC 95% [3,0 – 14,4] ; p 0,0001) et un facteur protecteur :
l’initiation du sevrage respiratoire (OR 0,1 ; IC 95% [0,06 – 0,3] ; p 0,0001).
Concernant la survenue de complications, il existe un nombre plus important de complications
respiratoires et hémodynamiques chez les patients auto-extubés. Le taux de décès est
également plus élevé. L’étude en sous-groupe montre une augmentation du nombre de
jours de ventilation mécanique invasive chez les patients ayant nécessité une réintubation
ainsi qu’une augmentation du nombre de décès. Conclusion : L’agitation et la diminution
de la présence médicale augmenteraient le risque d’auto-extubation. Une révision de
notre protocole de sédations serait nécessaire ainsi que de nouvelles formations des
équipes. Une réévaluation prospective du risque d’auto-extubation après instauration
de ces actions serait intéressante.
2021
SUDOC - Catalogue du Système Universitaire de Documentation
France
thèse ou mémoire
sevrage
réanimation
extubation
sevrage
facteur de risque
facteurs de risque
Réanimation respiratoire
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N2-AUTOINDEXEE
Place de l’oxygénothérapie haut débit dans la prévention de la ré-intubation en post
extubation de patients à haut risque de ré-intubation
https://www.srlf.org/media/place-loxygenotherapie-haut-debit-prevention-re-intubation-post-extubation-patients-haut
Sommaire : Pouvez-vous nous expliquer le contexte scientifique qui a justifié la réalisation
de cette étude ? Pouvez-vous nous décrire la population incluse et les principaux
résultats de l’étude ? Quelles sont d’après-vous les principales limites de cette
étude ? Cette étude doit-elle modifier notre pratique quotidienne, et si oui comment
?
2020
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SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
document sonore
lecture critique d'article
oxygénothérapie
oxygénothérapie
risque
extubation
intubation
a comme patient
patients
intubation
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N2-AUTOINDEXEE
Prophylaxie de la détresse respiratoire post extubation : quel support ventilatoire
choisir chez les patients à haut risque d’échec ?
https://www.srlf.org/article/prophylaxie-detresse-respiratoire-post-extubation-quel-support-ventilatoire-choisir
Question évaluée : L’association de l’oxygénothérapie humidifiée haut débit à la VNI
est-elle supérieure à l’oxygénothérapie humidifiée haut débit seule pour prévenir
la réintubation dans les 7 jours suivant l’extubation de patients à haut risque d’échec
d’extubation ? Type d’étude : Etude multicentrique randomisée contrôlée Population
étudiée : Les patients intubés depuis plus de 24 heures, prêts à être extubés et présentant
un haut risque d’échec d’extubation étaient incluables. Ce haut risque était défini
par : Un âge supérieur à 65 ans, ou Une comorbidité cardiaque parmi : dysfonction
systolique (fraction d’éjection 45%), fibrillation auriculaire permanente ou antécédent
d’œdème pulmonaire cardiogénique ou d’ischémie myocardique, ou Une comorbidité
respiratoire parmi : BPCO, maladie restrictive pulmonaire ou syndrome d’obésité hypoventilation.
Les patients intubés pour des affections neuro-traumatologiques ou bénéficiant de
VNI ou CPAP au long cours étaient exclus, de même que ceux présentant une maladie
neuro musculaire chronique, une contre-indication à la VNI, une consigne de non-réintubation
ou une auto-extubation comme mode d’extubation.
2020
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SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
lecture critique d'article
traitement prophylactique
patients
risque
détresse
extubation
support
Détresse respiratoire
a comme patient
dyspnée
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N2-AUTOINDEXEE
Faut-il vraiment ne pas extuber au décours d’une épreuve de ventilation spontanée
bien tolérée ?
https://www.srlf.org/article/faut-il-vraiment-ne-pas-extuber-au-decours-dune-epreuve-ventilation-spontanee-bien-toleree
Question évaluée : Impact sur le succès de l’extubation d’une reprise durant une heure
de la ventilation mécanique au décours immédiat d’une épreuve de ventilation spontanée
bien tolérée. Type d’étude : Étude multicentrique prospective randomisée. Population
étudiée : Tous les patients ventilés plus de 12h au sein de 17 services de réanimation
médico-chirurgicale espagnols ont été suivis, avec recherche quotidienne des éléments
constitutifs du classique pré-requis avant la réalisation d’une épreuve de ventilation
spontanée (EVS) (1). Après une EVS bien tolérée, l’inclusion et la randomisation se
faisaient selon deux bras. A noter des critères d’exclusion « généraux » (patient
mineur, décision de limitations thérapeutiques, participation à d’autres études),
mais également certains plus spécifiques de la thématique de recherche (patient trachéotomisé,
sécrétions bronchiques très abondantes, incompréhension des ordres simples, extubation
en dehors du protocole, indication au recours à la ventilation non invasive après
l’extubation, particulièrement en cas d’hypercapnie durant l’EVS).
2019
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SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
lecture critique d'article
ventilation
extubation
Ventilation
ventilation
Pression systolique
épreuve de tolérance
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N2-AUTOINDEXEE
Actualisation de recommandations « Intubation difficile » et extubation en anesthésie
chez l’adulte
http://sfar.org/actualisation-de-recommandations-intubation-difficile-et-extubation-en-anesthesie-chez-ladulte/
L’intubation et l’extubation trachéales sont des actes indissociables et courants
de la pratique de l’anesthésie-réanimation, mais pour autant elles ne peuvent ni ne
doivent être banalisées. Dans un certain nombre de cas, l’intubation et/ou l’extubation
trachéales sont difficiles et représentent toujours une cause importante de la morbidité-mortalité
en anesthésie-réanimation. La Société Française d’Anesthésie Réanimation (SFAR) avait
diffusé en 2006 une conférence d’experts « intubation difficile » (CE/ID), détaillant
largement l’évaluation et la gestion du risque liées à l’intubation difficile et la
prévention de l’hypoxémie essentiellement perprocédure. Depuis lors, de nouvelles
techniques et connaissances sont disponibles, comme les vidéolaryngoscopes par exemple,
et peuvent conduire à modifier les pratiques.
2017
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SFAR - Société Française d'Anesthésie et de Réanimation
France
français
Adulte
Anesthésie
Extubation
Intubation
Recommandations
adulte
anesthésie
extubation
intubation
Counseling directif
syndrome de Propping-Zerres
recommandation pour la pratique clinique
directives de santé publique
anodontie
région mammaire
dysplasie ectodermique
obstruction du canal lacrymal
ongles malformés
troubles de la pigmentation
anomalies morphologiques congénitales des membres
---
N1-SUPERVISEE
Soins cardiaques accélérés destinés à des patients chirurgicaux cardiaques adultes
http://www.cochrane.org/fr/CD003587
Mettre à jour les preuves concernant la sécurité et l'efficacité des soins cardiaques
accélérés par rapport à des soins standard (non accélérés) destinés à des patients
adultes subissant une chirurgie cardiaque.
2016
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Cochrane
France
Royaume-Uni
français
résumé ou synthèse en français
méta-analyse
procédures de chirurgie cardiaque
adulte
extubation
Facteurs temps
anesthésie générale
analgésiques morphiniques
complications postopératoires
---
N1-VALIDE
Intubation et extubation du patient de réanimation
Recommandations Formalisées d’Experts
http://www.srlf.org/wp-content/uploads/2016/09/20160927_RFE_Intubation-Extubation.pdf
http://sfar.org/wp-content/uploads/2016/09/RFE-Intubation-Extubation.pdf
L’intubation et l’extubation font partie des gestes les plus fréquemment réalisés
chez les patients de réanimation. Bien que courantes, ces procédures sont associées
à une morbi-mortalité importante. L’intubation trachéale du patient de réanimation
s’effectue le plus souvent en urgence, chez un patient fréquemment hypoxémique et
avec une hémodynamique précaire. Il s’agit donc d’une procédure à haut risque, associée
à une incidence élevée de complications (20 à 50%) pouvant menacer le pronostic vital.
Selon les sociétés savantes, on parle d’intubation difficile après échec de 3 ou de
2 tentatives de laryngoscopie directe. Dans le contexte de l’intubation difficile,
nous disposons de matériels de plus en plus innovants (vidéolaryngoscopes, dispositifs
supra-glottiques, bronchoscopes réutilisables et à usage unique…) dont la place respective
dans la procédure n’est cependant pas bien codifiée. Le deuxième temps à risque de
la gestion des voies aériennes du patient de réanimation se situe au moment de l’extubation.
En effet l’échec d’extubation est fréquent, de l’ordre de 10%, il aggrave le pronostic
des patients et rend nécessaire une optimisation des conditions dans lesquelles l’extubation
est réalisée. La littérature relative à l’intubation et à l’extubation du patient
de réanimation s’est considérablement enrichie au cours des dernières années mais
nous ne disposons pas, à l’heure actuelle, de recommandations formelles pour une standardisation
de ces deux pratiques. Dans ce contexte, il est apparu utile de procéder à une évaluation
des données récentes disponibles, permettant d’élaborer des recommandations et des
conduites à tenir à l’intention des praticiens.
2016
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SRLF - Société de Réanimation de Langue Française
France
français
recommandation par consensus
intubation
extubation
intubation
extubation
Soins de réanimation
pédiatrie
enfant
oxygénothérapie
hémodynamique
capnographie
laryngoscopie
bronchoscopie
hypnotiques et sédatifs
algorithme
sevrage de la ventilation mécanique
dyspnée
ventilation artificielle
complications peropératoires
intubation
extubation
événements indésirables associés aux soins
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N1-SUPERVISEE
Doxapram prophylactique pour prévenir la morbidité et la mortalité chez les nouveau-nés
prématurés subissant une extubation endotrachéale
http://www.cochrane.org/fr/CD001966
Déterminer les effets du doxapram sur l'utilisation de l'intubation et de la VPPI
ainsi que la morbidité chez les nouveau-nés prématurés en cours de sevrage de la VPPI
pour lesquels on prévoit une extubation endotrachéale. À cet égard, le doxapram est-il
plus efficace que le traitement standard ou un traitement alternatif tel qu'une méthylxanthine
ou une PPC ? Les analyses en sous-groupe ont été prédéfinies sur la base du poids
de naissance et/ou de l'âge gestationnel, de l'utilisation de co-interventions (méthylxanthines
ou PPC nasale) et de la voie d'administration (intraveineuse ou orale).
2013
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N
Cochrane
Royaume-Uni
France
français
résumé ou synthèse en français
revue de la littérature
nouveau-né
prématuré
doxapram
agents de l'appareil respiratoire
sevrage de la ventilation mécanique
extubation
résultat thérapeutique
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N1-SUPERVISEE
Administration prophylactique de méthylxanthines pour l'extubation endotrachéale chez
les nouveau-nés prématurés
http://www.cochrane.org/fr/CD000139
Déterminer les effets de l'administration prophylactique de méthylxanthines sur l'utilisation
de l'intubation et de la VPPI, ainsi que sur d'autres effets secondaires cliniquement
importants chez les nouveau-nés prématurés en cours de sevrage de la VPPI pour lesquels
on prévoit une extubation endotrachéale.
2013
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N
Cochrane
Royaume-Uni
France
français
résumé ou synthèse en français
méta-analyse
méthylxanthine
xanthine
extubation
sevrage de la ventilation mécanique
nouveau-né
prématuré
chimioprévention
caféine
théophylline
xanthines
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