Etat des lieux des pratiques des médecins généralistes des Hauts-de-France et évaluation
de l'acceptabilité d'un outil de repérage de la dépression post partum en médecine
générale - CISMeF
Etat des lieux des pratiques des médecins généralistes des Hauts-de-France et évaluation
de l'acceptabilité d'un outil de repérage de la dépression post partum en médecine
généraleDocument
Titre : Etat des lieux des pratiques des médecins généralistes des Hauts-de-France et évaluation
de l'acceptabilité d'un outil de repérage de la dépression post partum en médecine
générale;
Description : Contexte : Par sa fréquence et les conséquences possibles à long terme sur la mère
et l'enfant, la dépression du post-partum (DPP) est un problème de santé publique.
Les professionnels de premier recours ont un rôle clef, non seulement dans le repérage
mais également dans l'accompagnement des femmes souffrant de DPP. Objectifs : (1)
évaluer les connaissances d'un échantillon de médecins généralistes des Hauts-de-France
concernant le repérage de la DPP en médecine de ville, (2) documenter leurs pratiques
et (3) évaluer le bénéfice et l’intérêt que peut constituer pour eux la mise en place
d'une boite à outils accessible en ligne pour faciliter le repérage. Méthode : Il
s'agit d'une étude action avant/après sous la forme d'une enquête réalisée auprès
des médecins généralistes concernant leurs connaissances sur la DPP, l'utilisation
d'outils de dépistage et les difficultés rencontrées dans leur pratique. Le même questionnaire
a été proposé deux mois après l'accès à une boîte à outils en ligne dans laquelle
le professionnel avait accès à des outils de dépistage, des documents de sensibilisation
et un annuaire de professionnels. Résultats : Au final, 103 professionnels (âge moyen
42 ans, 57% de femmes) ont répondu au questionnaire initial et 46 ont répondu au second
questionnaire après la mise à disposition de la boîte à outils numérique. Près de
trois quarts d'entre eux pratiquaient des suivis de grossesse, seuls 48% se percevaient
compétents pour repérer la DPP, 21% connaissaient l'échelle EPDS et 14% l'utilisaient
en pratique. Un âge plus avancé et l'exercice en ville étaient associés au fait de
se percevoir plus compétent pour repérer la DPP. Après l'accès à la boîte à outils,
59% connaissaient l'échelle EPDS, et 26% avaient dépisté au moins un cas. Conclusion
: Malgré un échantillon de faible taille et une courte durée d'utilisation de la boîte
à outils limitant l'interprétation des résultats, ce travail préliminaire souligne
l'intérêt et la faisabilité de la diffusion une boite à outils numérique pour faciliter
les différentes étapes dans le repérage de la DPP (aide au diagnostic, à l'orientation
dans le réseau de soins et des soutiens associatifs).;