Libellé préféré : Anticoagulants;
substance (CISMeF) : O;
Identifiant d'origine : M0001380;
CUI UMLS : C0003280;
- Alignements automatiques CISMeF supervisés
- Alignements automatiques exacts (par équipe CISMeF)
- Alignements automatiques faux
- Concept(s) MeSH plus fin(s)
- Correspondances UMLS (même concept)
- Record lié au concept
- Type(s) sémantique(s)
N3-AUTOINDEXEE
Profils clinico-biologiques associés à la présence d’un lupus anticoagulant de faible
intensité : quelle prise en charge adopter ?
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02091489/document
Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) se définie par l’association de signes cliniques,
thrombotiques ou obstétricaux, à la persistance d’anticorps antiphospholipides (aPL)
incluant le lupus anticoagulant (LA). Toutefois, lorsque le LA est de faible intensité,
son implication dans l’apparition des évènements cliniques est discutée. Afin de déterminer
les caractéristiques clinico-biologiques associées à la présence d’un LA faible, nous
avons étudié les données de 114 patients prélevés entre le 01/09/2016 et le 31/08/2017
pour lesquels seul le temps de venin de vipère Russell dilué (dRVVT) était positif
avec un Lupus AntiCoagulant ratio (LAC ratio) de faible intensité (1,20 LAC ratio
1,30), suivi l’évolution du LA dans le temps et analysé la prise en charge proposée
par les cliniciens. Le LA faible représentait 27,5% des LA rendus positifs sur cette
période. L’association aux autres aPL, anticorps anticardiolipine et anti-β2 glycoprotéine-I,
n’a pas été retrouvée chez 98 patients (86,0%). La présence persistante de LA a été
confirmée chez 25 patients (54,4% des patients contrôlés) dont 14 (56,0%) ont présenté
des signes cliniques de SAPL. Néanmoins, parmi les 25 patients, 13 (52,0%) avaient
une cinétique de LA difficile à interpréter à cause de négativations inexpliquées.
Le LA faible a été pris en compte par le clinicien chez 18 (72,0%) des 25 patients
et 13 d’entre eux ont bénéficié d’un traitement prophylactique. Toutefois, 21 patients
(45,7% des patients contrôlés) ont vu leur LA disparaître et 68 patients avec un LA
faible (59,6%) n’ont pas été contrôlés ou nécessiteraient un nouveau contrôle. Ces
résultats confirment la présence de LA faible persistant associée à des signes cliniques
de SAPL justifiant un traitement adapté cependant, devant la diversité des profils
clinico-biologiques mis en évidence, la prise en charge reste controversée.
2018
DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
France
thèse ou mémoire
adoption
anticoagulant
Biologie
asthénie
gestion des soins aux patients
Lupus
biologie
adoption
biologie
inhibiteur lupique de la coagulation
Anticoagulants
anticoagulants
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