Place des applications mobiles de santé en soins primaires : exemple dans la prise
en charge de l’hypertension artérielle, revue narrative de la littérature et enquête
qualitative auprès de médecins généralistes de Gironde - CISMeF
Place des applications mobiles de santé en soins primaires : exemple dans la prise
en charge de l’hypertension artérielle, revue narrative de la littérature et enquête
qualitative auprès de médecins généralistes de GirondeDocument
Titre : Place des applications mobiles de santé en soins primaires : exemple dans la prise
en charge de l’hypertension artérielle, revue narrative de la littérature et enquête
qualitative auprès de médecins généralistes de Gironde;
Description : Contexte : l’hypertension artérielle (HTA) est le principal facteur de risque de maladies
cardio-vasculaires et de décès prématurés dans le monde. Malgré l’arsenal thérapeutique
à disposition, l’HTA est insuffisamment contrôlée. Les principales causes : l’inertie
thérapeutique et une inobservance thérapeutique. Le domaine émergent de la e-santé
et notamment des applications mobiles de santé apparaît comme une solution potentielle
à ces problématiques. Objectif et méthodes : évaluer la place des applications mobiles
de santé dans la gestion de l’HTA en soins primaires. 30 articles ont été sélectionnés
sur Pubmed et Scopus et ont été analysés pour la revue narrative de la littérature.
Puis une enquête qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés jusqu’à saturation
des données auprès de 11 médecins généralistes de Gironde. Résultats : la revue a
soulevé cinq thématiques concernant les applications mobiles telles que les différentes
fonctionnalités, les facteurs déterminants l’engagement du patient, l’efficacité sur
le contrôle de l’HTA, la perception des médecins et des patients, les freins à leur
utilisation. Les entretiens qualitatifs ont mis en évidence une inexpérience des médecins
sur le sujet, bien que le phénomène soit perçu comme inévitable. Un intérêt certain
dans la gestion de l’HTA a été souligné notamment pour autonomiser le patient et faciliter
la pratique professionnelle. Mais, l’intégration des applications mobiles dans la
pratique des soins primaires reste encore à structurer. Conclusion : les applications
mobiles de santé ont un potentiel prometteur pour une médecine plus personnalisée
et participative malgré les obstacles actuels à leur intégration dans les soins primaires.;