Le Dispositif Intra-Utérin et l’Implant Contraceptif sont-ils des méthodes contraceptives
acceptées et acceptables pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans, dans l’objectif de
prévenir la survenue de grossesses non désirées ? Mieux comprendre les freins des
patientes à leur utilisation pour mieux les prescrire : étude ambulatoire par questionnaire
dirigé portant sur les connaissances et réticences des jeunes femmes âgées de 18 à
25 ans, consultant en planning familial, en Seine-Saint-Denis - CISMeF
Le Dispositif Intra-Utérin et l’Implant Contraceptif sont-ils des méthodes contraceptives
acceptées et acceptables pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans, dans l’objectif de
prévenir la survenue de grossesses non désirées ? Mieux comprendre les freins des
patientes à leur utilisation pour mieux les prescrire : étude ambulatoire par questionnaire
dirigé portant sur les connaissances et réticences des jeunes femmes âgées de 18 à
25 ans, consultant en planning familial, en Seine-Saint-DenisDocument
Titre : Le Dispositif Intra-Utérin et l’Implant Contraceptif sont-ils des méthodes contraceptives
acceptées et acceptables pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans, dans l’objectif de
prévenir la survenue de grossesses non désirées ? Mieux comprendre les freins des
patientes à leur utilisation pour mieux les prescrire : étude ambulatoire par questionnaire
dirigé portant sur les connaissances et réticences des jeunes femmes âgées de 18 à
25 ans, consultant en planning familial, en Seine-Saint-Denis;
Description : Introduction : les contraceptifs de longue durée d’action sont des méthodes efficaces
dans la prévention des interruptions volontaires de grossesse mais restent sous-utilisés
parmi les moins de 25 ans en France. Le taux annuel d’IVG en France est de 14‰, et
de 19,5‰ avant 20 ans et 27‰ entre 20 et 24 ans. En Seine-Saint-Denis, le taux de
recours annuel à l’IVG des moins de 25 ans est de 36,9‰. Matériels et méthodes : cette
étude menée en Seine-Saint-Denis, auprès de jeunes femmes de moins de 25 ans, vise
à étudier l’acceptabilité et les freins à l’utilisation des LARC. Résultats : le DIU
est largement connu mais très peu utilisé, et seulement par des femmes ayant déjà
eu une grossesse. La satisfaction est excellente mais très peu l’envisagent comme
contraception. Le principal frein à son utilisation est le manque d’information. L’implant
est largement connu, mais peu utilisé, sans influence de la parité. La satisfaction
est médiocre et peu l’envisagent comme contraceptif. La peur des effets indésirables
est l’obstacle principalement évoqué. Parmi les femmes ayant déjà eu recours à l’IVG,
l’acceptabilité des LARC est meilleure et l’utilisation du DIU privilégiée. Conclusion
: les jeunes Séquano-Dionysiennes utilisent peu les LARC. Le profil de satisfaction
favorise largement le DIU à l’implant. Le manque d’information et la mésinformation,
sont les freins évoqués par les femmes n’envisageant aucune de ces contraceptions.
Toutes ces raisons peuvent être solutionnées par l’accès à une information, sur chacune
des méthodes, décernée par des médecins ayant reçu une formation spécifique, et lors
de séances d’éducation contraceptive devant intervenir le plus tôt possible.;