Description : Contexte : Suite à la récente réforme du 3e cycle, les enseignants de médecine générale
oeuvrent pour proposer davantage de terrains de stage non-hospitaliers aux étudiants.
Ils ont réfléchi aux objectifs du stage de gynécologie-pédiatrie en ambulatoire et
il était nécessaire de confronter leurs résultats aux attentes des internes. Objectif
: Explorer les attentes des internes de médecine générale vis-à-vis des stages ambulatoires
de gynécologie-pédiatrie. Méthode : Étude qualitative par Focus Group réalisée auprès
de 16 internes et remplaçants non thésés issus de la faculté de Rennes. Analyse thématique
manuelle de la retranscription du verbatim et du langage non-verbal. Résultats : Les
étudiants estiment que leur formation principalement hospitalière est inadaptée à
leur future pratique ambulatoire. Seuls les stages hospitaliers aux urgences, gynécologiques
et pédiatriques, leur semblent pertinents. Le caractère obligatoire et la possible
augmentation de la durée du stage sont fréquemment remis en cause pour la gynécologie,
contrairement au stage de pédiatrie. Il leur paraît nécessaire de coupler des terrains
de stage ambulatoires et hospitaliers pour l’acquisition des compétences propres à
la médecine générale dans ces deux domaines. Les terrains de stage ambulatoires devront
être nombreux et variés afin de permettre à tous les étudiants de bénéficier d’un
apprentissage en situation de soins primaires. Les objectifs attendus par les internes
vis-à-vis des stages ambulatoires de gynécologie-pédiatrie rejoignent ceux proposés
par les enseignants. Conclusion : Il s’agit d’un travail original sur ce sujet. Celui-ci
a notamment mis en évidence que les internes masculins n’étaient pas tous favorables
à une obligation de stage pour la gynécologie. Une étude de leur ressenti au cours
des stages de gynécologie des 2e et 3e cycles permettrait d’analyser leur réticence
et leur appréhension à la pratique de la gynécologie.;