Proposition d’une extension de la Vaccination contre le Papillomavirus (HPV) pour
les hommes et les femmes jusqu’à 26 ans : Un moyen d’accélérer l’élimination des cancers
HPV induits - CISMeF
Proposition d’une extension de la Vaccination contre le Papillomavirus (HPV) pour
les hommes et les femmes jusqu’à 26 ans : Un moyen d’accélérer l’élimination des cancers
HPV induitsDocument
Titre : Proposition d’une extension de la Vaccination contre le Papillomavirus (HPV) pour
les hommes et les femmes jusqu’à 26 ans : Un moyen d’accélérer l’élimination des cancers
HPV induits;
Description : L’Académie nationale de médecine (ANM) s’est mobilisée à plusieurs reprises pour la
promotion de la vaccination contre le papillomavirus (HPV) dans l’espoir d’éliminer
les cancers HPV induits du col utérin, de l’oropharynx, de la cavité buccale et de
l’anus (1-4). Depuis leurs premières publications en 2007, les recommandations vaccinales
des instances gouvernementales ont largement évolué. Actuellement, la vaccination
contre les infections à HPV est recommandée en France pour l’ensemble des filles et
des garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses. Par ailleurs, dans le cadre
du rattrapage vaccinal, la vaccination HPV par Gardasil9 est recommandée pour les
deux sexes entre 15 et 19 ans révolus et pour les hommes ayant des relations sexuelles
avec des hommes ou les patients immunodéprimés, jusqu’à l’âge de 26 ans selon un schéma
à 3 doses. En septembre 2023, une campagne de vaccination gratuite en classe de cinquième
pour tous les élèves de 11 à 14 ans a été mise en place. L’ANM se félicite de toutes
ces mesures mais s’inquiète, étant donné le retard vaccinal pris depuis 2007, du nombre
de sujets n’ayant pas bénéficié d’une vaccination depuis sa création. Il est estimé
ainsi un retard cumulé de 2 millions de femmes de 20 à 26 ans non vaccinées (5) et
ce retard double, en incluant la vaccination masculine maintenant admise. De plus,
la période COVID-19 a eu un impact supplémentaire négatif sur la vaccination (6).;