Profil bénéfices-risques des anticoagulants oraux directs à dose standard et à faible
dose par comparaison avec la warfarine chez les patients atteints de fibrillation
auriculaire - CISMeF
Profil bénéfices-risques des anticoagulants oraux directs à dose standard et à faible
dose par comparaison avec la warfarine chez les patients atteints de fibrillation
auriculaireDocument
Titre : Profil bénéfices-risques des anticoagulants oraux directs à dose standard et à faible
dose par comparaison avec la warfarine chez les patients atteints de fibrillation
auriculaire;
Description : Analyse de Carnicelli AP, Hong H, Connolly SJ, et al. Direct oral anticoagulants versus
warfarin in patients with atrial fibrillation: patient-level network meta-analyses
of randomized clinical trials with interaction testing by age and sex. Circulation
2022;145:242-55. Question clinique Quelle est l’efficacité des anticoagulants oraux
directs (AOD) et quelle est leur sécurité d’emploi à dose « conforme à l’autorisation
de mise sur le marché (AMM) » (dose standard) et « hors AMM » (dose plus faible),
par comparaison avec la warfarine, en termes d’efficacité (prévention des thromboembolies
systémiques) et de sécurité d’emploi (hémorragies majeures) chez les patients atteints
de fibrillation auriculaire (FA) ? Conclusion Cette méta-analyse en réseau basée sur
des données individuelles de patients provenant de quatre RCTs, qui ne sont pas parfaitement
comparables sur le plan clinique ni d’un point de vue méthodologique, montre que,
chez les patients présentant une fibrillation auriculaire, l’utilisation des anticoagulants
oraux directs (AOD) à la dose « conforme à l’AMM» (dose standard) est associée à un
moindre risque de thromboembolie systémique, par comparaison avec la warfarine, et
ce sans différence quant au risque d’hémorragie majeure. Ces résultats favorables
pour les AOD à dose « conforme à l’AMM » par rapport à la warfarine étaient constants
chez les hommes et les femmes, et ils ne dépendaient pas de l’âge. En revanche, l’utilisation
d’AOD à dose « hors AMM » (dose plus faible) était associée à davantage de thromboembolies
que les AOD à dose « conforme à l’AMM », sans différence quant au risque d’hémorragie
majeure.;