Quel est l’impact d’un animal de compagnie sur le bien-être mental et la solitude
des patients lors des périodes de confinement durant la crise du covid-19 ? : une
étude en population de médecine de ville à l’aide d’une échelle validée de santé mentale - CISMeF
Quel est l’impact d’un animal de compagnie sur le bien-être mental et la solitude
des patients lors des périodes de confinement durant la crise du covid-19 ? : une
étude en population de médecine de ville à l’aide d’une échelle validée de santé mentaleDocument
Titre : Quel est l’impact d’un animal de compagnie sur le bien-être mental et la solitude
des patients lors des périodes de confinement durant la crise du covid-19 ? : une
étude en population de médecine de ville à l’aide d’une échelle validée de santé mentale;
Description : Introduction : les confinements liés à la pandémie de Covid-19 ont remis l’isolement
social et la santé mentale au cœur des priorités de Santé Publique. Les animaux de
compagnie représentent pour les patients un lien affectif vecteurs de relations sociales,
et d’activité physique potentielle. L’objectif de cette étude rétrospective était
d’évaluer l’impact de la possession d’un animal de compagnie sur le bien être mental
pendant les périodes de confinement. Méthodes : un questionnaire oral était réalisé
auprès des patients de trois cabinets de médecine de ville afin d’évaluer la solitude,
score ESUL, et le bien-être mental, score WEMWBS sur la période du 16/02/21 au 22/04/21.
Résultats : la population comprenait 60 patients dans le groupe Animal et 40 dans
le groupe Sans Animal. Il n’y avait pas de différences entre les 2 groupes sur les
caractéristiques cliniques. Le groupe Animal avait un score moyen ESUL moins élevé
(38,4 vs 36,8, p 0,5) et un score moyen WEMWBS plus élevé (52,3 vs 50,2, p 0,2)
que le groupe Sans Animal. Le statut marital était le seul facteur prédictif de solitude
(aOR : 0,16 [0,05-0,49], p 0,002), le statut marital, l’absence d’antécédents psychiatriques
étaient des facteurs prédictifs de bien-être mental. Conclusion : la possession d’un
animal de compagnie semblait diminuer la solitude et augmenter le bien-être mental
pendant les périodes de confinement sans que cela ne soit significatif. Dans les périodes
de confinement, cette dimension doit être intégrée dans l’approche psychologique des
patients consultant en médecine générale.;