Le suivi à long terme des adultes guéris d'un cancer pédiatrique. État des lieux des
connaissances et des pratiques en médecine générale. Enquête descriptive auprès des
médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure ayant au moins un adulte guéri
d'un cancer pédiatrique dans sa patientèle - CISMeF
Le suivi à long terme des adultes guéris d'un cancer pédiatrique. État des lieux des
connaissances et des pratiques en médecine générale. Enquête descriptive auprès des
médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure ayant au moins un adulte guéri
d'un cancer pédiatrique dans sa patientèleDocument
Titre : Le suivi à long terme des adultes guéris d'un cancer pédiatrique. État des lieux des
connaissances et des pratiques en médecine générale. Enquête descriptive auprès des
médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure ayant au moins un adulte guéri
d'un cancer pédiatrique dans sa patientèle;
Description : Les cancers pédiatriques sont rares, mais avec 82 % de survie à 5 ans, les survivants
représentent une population croissante en France. Le suivi à long terme apparaît comme
une nécessité étant donné leur risque accru de morbi-mortalité. Actuellement, des
organisations de suivi sont en train de se développer et le rôle du médecin généraliste
est mal connu. L’objectif de ce travail est d’établir un état des lieux des connaissances
et des pratiques des médecins généralistes sur le suivi à long terme des patients
guéris d’un cancer pédiatrique en Seine-Maritime et dans l’Eure. br De Juin à Décembre
2018, 731 médecins généralistes de Seine-Maritime et de l’Eure ont été contactés par
téléphone afin de retrouver ceux ayant dans leur patientèle au moins un patient adulte
guéri d’un cancer pédiatrique. Ces derniers ont été sollicités pour répondre à un
questionnaire. br Sur les 460 médecins répondeurs à l’enquête téléphonique, 81 médecins
(soit 17,6%) avaient dans leur patientèle au moins un adulte guéri d’un cancer pédiatrique.
61 questionnaires ont pu être exploités. Les médecins ont des connaissances incomplètes
sur la nécessité de ce suivi. Seuls 22,9% des médecins sont au courant de l’existence
de consultations de suivi au CHU de Rouen. 59% déclarent participer au suivi, deux
tiers le font en collaboration avec d’autres professionnels de santé. Les principales
difficultés rencontrées par les médecins généralistes sont le manque de connaissances,
d’outils et les difficultés de communication avec l’oncologue et avec le patient.
br Le rôle du médecin généraliste dans le suivi n’est pas encore bien établi, la proximité
avec son patient en fait l’acteur de soins le mieux placé pour coordonner et expliquer
l’intérêt du suivi au patient. Une sensibilisation des médecins sur l’existence de
consultations de suivi à long terme au CHU de Rouen et le développement d’outils d’aide
permettraient d’améliorer les connaissances et les pratiques des médecins sur la prise
en charge à effectuer.;