" /> Attitudes thérapeutiques des médecins généralistes et gynécologues en cas de saignements isolés sous implant contraceptif dans les six mois suivant la pose du dispositif - CISMeF





Titre : Attitudes thérapeutiques des médecins généralistes et gynécologues en cas de saignements isolés sous implant contraceptif dans les six mois suivant la pose du dispositif;

URL : http://www.sudoc.fr/232697205

Description : Introduction : les saignements prolongés et répétés sous implant contraceptif sont des effets indésirables fréquents et souvent responsables d’un abandon de la contraception. L’objectif est d’analyser les attitudes thérapeutiques des médecins généralistes et gynécologues devant des saignements isolés sous NEXPLANON dans les six mois suivant la pose du dispositif. Matériels et méthodes : étude de cohorte menée auprès de médecins participant à deux congrès de gynécologie-obstétrique à Angers en décembre 2016 et février 2018. Diffusion d’un questionnaire non informatisé : questions à choix multiples et ouvertes. L’analyse statistique utilise les tests du Chi-deux et de Fischer. Résultats : au total 100 médecins généralistes et 26 gynécologues ont participé à l’enquête. 79.1% sont des femmes, 43.3% sont âgées de 30 à 45 ans et 66.7% exercent une activité libérale. 100% informent les patientes des effets indésirables et 50.8% évaluent la tolérance de l’implant dont 58% à 3 mois après la pose. A 3 mois : 86.5% des médecins optent pour l’expectative seule, 30.2% proposent une thérapeutique médicamenteuse, 4% un changement de contraception et 6.3 % retirent l’implant. Entre 3 et 6 mois : 42.1% proposent l’expectative, 43.7% une thérapeutique médicamenteuse, 46% un changement de contraception et 57.9% retirent l’implant. Les traitements les plus utilisés sont l’acide tranexanique, les AINS et les contraceptions hormonales. Les principaux facteurs influençant la décision thérapeutique sont l’importance des métrorragies (91.5%) et le choix de la patiente (86.5%). Les femmes sont plus sensibilisées aux situations de précarité et aux antécédents d’IVG : respectivement 41.2% versus 10% (p 0.01) et 37.6% versus 10% (p 0.02). Conclusion : les attitudes thérapeutiques ne sont pas consensuelles. Elles semblent orientées par les caractéristiques des patientes et évoluer selon le moment du suivi. Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés permettrait de mieux comprendre le processus décisionnel des médecins.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***médicaments
***thérapeutique
***médecine de famille
***médecine reproduction
***pharmacologie
***chimie
***dispositifs médicaux
***pharmacie

Vous pouvez consulter :


Nous contacter.
09/05/2025


[Accueil] [Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.