Prescription des anticoagulants oraux directs chez la personne âgée de plus de 75
ans: étude observationnelle descriptive portant sur 19 798 patients du registre de
la Mutualité Sociale Agricole (MSA) Bourgogne - CISMeF
Prescription des anticoagulants oraux directs chez la personne âgée de plus de 75
ans: étude observationnelle descriptive portant sur 19 798 patients du registre de
la Mutualité Sociale Agricole (MSA) BourgogneDocument
Titre : Prescription des anticoagulants oraux directs chez la personne âgée de plus de 75
ans: étude observationnelle descriptive portant sur 19 798 patients du registre de
la Mutualité Sociale Agricole (MSA) Bourgogne;
Description : Introduction : Les prescriptions d’anticoagulants oraux directs (AOD) chez les personnes
âgées (PA) sont croissantes, mais les données épidémiologiques concernant cette population
font défaut. Le but de cette étude était de comparer les caractéristiques d’un groupe
de PA sous AOD (GAOD) à un autre sans AOD (GSAOD), puis d’analyser les caractéristiques
du GAOD. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive observationnelle rétrospective
à partir du registre bourguignon de la Mutualité Sociale Agricole. Etaient incluses,
les PA d’âge 75 ans ayant eu une ordonnance remboursée entre le 1er et le 30/9/2017.
Les 2 groupes étaient comparés pour l’âge, le genre, la déclaration d’une affection
de longue durée (ALD), le nombre de molécules par ordonnance, les coprescriptions,
les consultations spécialisées. Les sous-groupes d’AOD ont aussi été comparés. Résultats
: Au total 19798 PA ont été incluses, 1518 (7.7%) dans le GAOD et 18280 dans le GSAOD.
Il y avait plus d’hommes (50% vs 40.2%, p 0.01), de PA ayant une ALD (88.9% vs 68.7%,
p 0.01) et de molécules prescrites par PA (6 2.8 vs 5 2.9, p 0.01) dans le GAOD que
dans le GSAOD. L’AOD le plus prescrit était l’apixaban suivi du rivaroxaban et du
dabigatran (42.9% ; 38.4% ; 18.6%). Les PA sous apixaban recevaient plus de diurétiques.
Dans le GAOD, une numération formule sanguine, créatininémie et coagulation étaient
initialement prescrites respectivement dans 69.4%, 75% et 22.2% des cas. Conclusion
: Les PA du GAOD étaient plus polypathologiques et polymédiquées que celles du GSAOD.
La surveillance biologique était inadéquate au regard des recommandations.;