Libellé préféré : grossesse précoce;
Identifiant d'origine : F-84060;
CUI UMLS : C0232990;
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N3-AUTOINDEXEE
Étude des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuse sur grossesse précoce
: quelle efficacité ?
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03886290
Etude observationnelle rétrospective portant sur l’efficacité des interruptions volontaires
de grossesse médicamenteuses (IVG) sur des grossesses précoces, réalisées sur 3 centres
d’orthogénie entre janvier 2017 et juin 2022. Objectifs : L’objectif principal de
ce travail est d’évaluer l’efficacité et la sûreté des IVG médicamenteuses sur des
grossesses précoces, réalisées durant la période de l’étude. En 2020, 220 000 IVG
ont été enregistrées en France, chiffre stable depuis plusieurs années. Autorisées
jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée, par voie médicamenteuse ou instrumentale, les IVG
peuvent être pratiquées dans les établissements de santé, dans les centres de planification
ou certains cabinets médicaux de ville pour la méthode médicamenteuse. Depuis avril
2021, en raison de la crise sanitaire, l’IVG par méthode médicamenteuse est réalisable
jusqu’à 9 SA en établissement ou à domicile. La méthode consiste en la prise d’un
antiprogestérone (mifépristone), puis 24 à 48 h après une prostaglandine (misoprostol).
Par ailleurs, la suppression du délai de réflexion d’une semaine avant la réalisation
d’une IVG a entraîné des demandes d’IVG pour des grossesses plus précoces et a probablement
augmenté les situations d’IVG sur grossesse de localisation indéterminée. Ces GLI
correspondent dans la plupart des cas à une grossesse intra-utérine (GIU) à un stade
précoce mais peuvent aussi correspondre à une grossesse non évolutive ou encore à
une grossesse extra-utérine (GEU). Méthodes : Pour répondre aux objectifs de l’étude,
nous avons conçu une étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique.
L’étude a été menée dans les centres d’orthogénie du CHU de Grenoble, du GHM et au
Planning Familial de Grenoble, pour des IVG médicamenteuses réalisées entre janvier
2017 et juin 2022. Le critère de jugement principal est défini comme étant le taux
de succès de l’IVG médicamenteuse, le succès étant défini comme l’obtention d’un avortement
complet n’ayant pas nécessité d’intervention chirurgicale. Les critères de jugement
secondaire sont les facteurs de risque d’échecs d’IVG et le taux de grossesse extra-utérine.
Résultats : Cette étude menée sur 165 femmes et incluant 143 patientes a permis de
mettre en évidence un taux de réussite de l’IVG de 90,21%, un taux de grossesses intra-utérines
évolutives de 2,8%, un taux de grossesses extra-utérines de 3,5%, un taux de rétention
trophoblastiques de 3,5%. Le taux de femmes perdues de vue est de 7,6%. Les facteurs
prédictifs d’échec mis en évidence de manière statistiquement significatif sont le
tabac chez la patiente, la gestité. L’étude montre qu’une IVG réalisée avec un taux
de hCG inférieur à 1000 UI/L a plus de risque de donner une grossesse évolutive. Conclusion
: Bien que la réalisation d’IVG sur grossesse précoce reste une pratique marginale,
il semble intéressant que des recommandations nationales soient définies pour rassurer,
d’une part les professionnels de santé et ainsi favoriser l’utilisation de cette pratique,
et d’autre part, les patientes sur la sécurité de ces IVG. Cette étude sur les facteurs
de risques des IVG sur grossesse précoce peut permettre d’aider les professionnels
à adapter au mieux les informations à donner aux patientes ainsi que la surveillance
de l’efficacité en post-abortum. La réalisation d’une analyse avec un échantillon
plus large pourrait permettre d’affiner les résultats obtenus en y intégrant éventuellement
une évaluation du vécu de l’IVG sur grossesse précoce.
2022
DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
France
thèse ou mémoire
Interruption volontaire de grossesse médicamenteuse
grossesse de l'adolescente
médicament
collecte de données
avortement provoqué
interruption volontaire de grossesse
Rendement
grossesse précoce
Médicaments
grossesse
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N3-AUTOINDEXEE
Les interruptions volontaires de grossesse par méthode médicamenteuse sur des grossesses
précoces de localisation indéterminée: une enquête sur les pratiques médicales en
régions Centre-Val de Loire et Ile-de-France
http://www.sudoc.fr/238446093
Les dernières modifications législatives de 2016, relatives àl’Interruption Volontaire
de Grossesse (IVG), ont supprimé le délai de réflexion de 7 jours jusque-là obligatoire
pour les patientes avant une IVG. Cela rend théoriquement possible de débuter des
IVG plus précocement, parfois avant même la visualisation de structures intra-utérines
à l’échographie trans-vaginale. L’objectif de l’étude était de s’intéresser aux pratiques
des professionnels lors d’une demande d’IVG sur une Grossesse de Localisation Indéterminée
(GLI). Matériel et méthode : Une étude observationnelle descriptive transversale a
été menée, entre le 25 septembre 2018 et le 31 janvier 2019, auprès des praticiens
réalisant des IVG médicamenteuses en régions Centre-Val de Loire et Ile-de-France,
via un auto-questionnaire adressé par email. Résultats : 89 questionnaires ont pu
être analysés. L’échantillon était constitué de 13 sages-femmes, 25 gynécologues et
51 médecins généralistes. Le nombre d’années médian de pratique des IVG médicamenteuses
était de 8 ans, et la moitié des professionnels réalisait au moins 50 IVG par an.
24 professionnels (26.9%) disposaient d’un protocole spécifique pour les IVG sur GLI,
et 38 (42.7%) avaient déjà réalisé des IVG sur GLI. Leur pratique était légèrement
différente, avec notamment un suivi reposant sur le dosage précoce des bêta-hCG. La
réalisation de ces IVG était perçue comme un acte plus anxiogène (76.3% des praticiens)
et plus complexe (78.9%) que les autres IVG médicamenteuses. Parmi les 51 professionnels
n’ayant jamais réalisé d’IVG sur GLI, la raison la plus citée était la crainte d’une
Grossesse Extra-Utérine (GEU) par 40 (78.4%) d’entre eux. Ils étaient 56.8% à considérer
cet acte comme risqué, mais 92.2% se disaient néanmoins intéressés par les expériences
des autres professionnels sur ce type d’IVG et 66.7% aimeraient y être formés. Conclusion
: Les IVG sur GLI étaient donc pratiquées par moins de la moitié des praticiens de
notre échantillon, mais la majorité se disait intéressée par les retours d’expérience
sur ce sujet. Des études complémentaires sur ces IVG et le développement de recommandations
spécifiques pourraient contribuer à améliorer la prise en charge des patientes et
à harmoniser les pratiques.
2019
SUDOC - Catalogue du Système Universitaire de Documentation
France
thèse ou mémoire
régional
France
France
Régions
Méthodes
grossesse
France
Ile-de-France
Paris
interruption légale de grossesse
France
médicament
Grossesse
collecte de données
Interruption volontaire de grossesse
grossesse
Médicaments
français
Centre
grossesse précoce
dans
central
valine
enquêteur
interruption volontaire de grossesse
France
protestantisme
Pratique
grossesse de l'adolescente
France
grossesse
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