Libellé préféré : neurochimie;
Synonyme CISMeF : biochimie système nerveux; Biochimie du système nerveux; Neuro-chimie;
Lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Neurochimie;
Identifiant d'origine : D009448;
CUI UMLS : C0027820;
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Augmenter la vitesse d’infusion de la cocaïne par voie intraveineuse induit des changements
neurochimiques, neurobiologiques et comportementaux chez le rat : implications pour
la toxicomanie
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/21858
Plusieurs individus consomment la cocaïne, mais peu développent des troubles liés
à l’usage de la drogue. Les facteurs pharmacocinétiques de la drogue et le patron
de consommation sont importants dans ce processus. Les drogues et les voies d’administration
qui produisent l’augmentation rapide des niveaux de drogue dans le cerveau faciliteraient
cette transition. Similairement, l’accès intermittent à la cocaïne, qui induit des
fluctuations de drogue dans le cerveau, serait impliqué aussi. Le travail présenté
ici regarde de près comment la vitesse d’administration et la fréquence de consommation
induisent des comportements et de la neuroplasticité caractéristiques à la toxicomanie
chez le rat. Dans une première étude, nous avions déterminé les effets de la cocaïne
sur les niveaux de drogue et de dopamine dans le striatum dorsal par microdialyse.
La gamme de vitesses utilisée (5-90 secondes (s)) n’a pas modifié la concentration
maximale de ces deux molécules, mais les infusions rapides ont fait que ces concentrations
maximales soient atteintes plus rapidement. Ainsi, les différences induites par la
vitesse d’administration sur le comportement et la neuroplasticité seraient dues à
la vitesse à laquelle la drogue arrive au cerveau, et non à la quantité de drogue
qu’y parvient. Nos travaux précédents montrent que les infusions rapides de cocaïne
augmentent la motivation pour la drogue. Afin de mieux comprendre les mécanismes qui
sous-tendent cette augmentation, nous avions examiné la neuroplasticité induite par
l’infusion rapide de cocaïne chez des animaux montrant une motivation excessive pour
la drogue sous ratio progressif. Premièrement, nous avions étudié les effets de la
vitesse d’infusion sur l’expression corticostriatale de l’ARN messager (ARNm) du brain-derived
neurotrophic factor (BDNF) et TrkB, son récepteur, chez des rats ayant un historique
de consommation en continu (6 heures/session). [...] De plus, ce groupe a montré une
augmentation de l’expression de c-fos dans plusieurs structures corticostriatales.
Ces résultats suggèrent que les infusions rapides et intermittentes de cocaïne facilitent
le développement de neuroplasticité dans le cerveau, qui peut ensuite changer le comportement.
De plus, le cortex orbitofrontal et le striatum dorsal seraient potentiellement impliqués.
Ces deux structures sont interconnectées et sont engagées dans la toxicomanie. Nous
avions déconnecté temporairement et pharmacologiquement ce circuit et avions observé
une baisse significative de la motivation pour la drogue. En conclusion, les facteurs
pharmacocinétiques sont importants dans le développement de modèles animaux adéquats
de la toxicomanie. Une meilleure compréhension des mécanismes impliqués pourrait éventuellement
améliorer le développement de pharmacothérapies pour la prévention et le traitement
de la toxicomanie.
2019
Papyrus - Université de Montréal
Canada
thèse ou mémoire
comportement
neurobiologie
comportement
administration par voie intraveineuse
Toxicomanie
Toxicomanie
toxicomanie
troubles liés à une substance
neurochimie
cocaïne
Toxicomanie
toxicomanie
changeant
cocaïne
infusion intraveineuse
rat
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