Libellé préféré : médecine défensive;
Synonyme CISMeF : défensive médicale; pratique médicale défensive;
Identifiant d'origine : D003675;
CUI UMLS : C0011143;
Concept(s) lié(s) au record
Liste des qualificatifs affiliables
Type(s) sémantique(s)
N2-AUTOINDEXEE
Évaluation quantitative des sources de pression menant à la médecine défensive chez
les médecins généralistes installés
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03723709
Introduction: defensive medicine is the modification of standard medical practices
in response to a source of pressure. These sources of pressure are numerous and daily
in general medicine. Objectives: identify the main sources of pressure among established
general practitioners. Identify the sources of pressure specific to the status of
physician. Determine whether a history of complaint or medical error leads to a change
in practices. Method: descriptive and analytical cross-sectional survey by telephone
questionnaire carried out between January and April 2021. Results: 101 doctors answered
the qestionnaire. 29,70% thougt that the fear of medical error was the main source
of pressure. 21,78% believed that the patient behaviour was the main source of pressure.
The history of complaint was not a significant factor providing defensive medicine,
on the other hand the history of medical error was. Conclusion: the main sources of
pressure from doctors are the fear of medical error and then the behaviour of patients.
The widspread idea that the antecedent of complaint is a source of defensive medicine
is not corroborated in this study. On the other hand, the fear of medical error seems
to be. Introduction : la médecine défensive est la modification des pratiques médicales
standards en réponse à une source de pression. Ces sources de pression sont nombreuses
et quotidiennes en médecine générale. Objectifs : identifier les principales sources
de pression chez les médecins généralistes installés. Identifier les sources de pression
spécifiques au statut de médecin traitant. Déterminer si un antécédent de plainte
ou d’erreur médicale entraine une modification des pratiques. Méthode : enquête descriptive
et analytique transversale par questionnaire téléphonique réalisée entre Janvier et
Avril 2021. Résultats : 101 médecins ont répondu au questionnaire. 29,70% des médecins
pensaient que la peur de l’erreur médicale était la principale source de pression.
21,78% des médecins pensaient que le comportement des patients était la principale
source de pression. L’antécédent de plainte n’était pas un facteur significatif pourvoyeur
de médecine défensive, en revanche l’antécédent d’erreur médicale si. Conclusion :
les principales sources de pression des médecins installés sont la peur de l’erreur
médicale puis le comportement des patients. L’idée répandue que l’antécédent de plainte
est une source de médecine défensive n’est pas corroborée dans cette étude. En revanche
la peur de l’erreur médicale semble l’être.
2022
DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
France
thèse ou mémoire
médecine
Médecins
médecins généralistes
pression
médecine défensive
pression
Évaluation quantitative
défense
études d'évaluation comme sujet
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N3-AUTOINDEXEE
Impact ressenti de la médecine défensive sur la pratique médicale
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03435622
Introduction : la médecine défensive peut se définir comme la modification de la pratique
en réponse à une pression médico-légale. Objectif : Etudier l’impact ressenti de la
médecine défensive sur la pratique des médecins généralistes français. Matériel et
méthode : étude quantitative descriptive transversale réalisée entre janvier et mars
2020 par deux investigateurs auprès de 185 médecins généralistes tirés au sort sur
la liste des médecins installés dans le département de la Gironde. Cette étude fait
suite à une première étude en focus group ayant permis l’élaboration d’un questionnaire
de 20 items diffusé par téléphone et anonymisé secondairement. Résultats : le taux
de réponse était de 74,5 % soit 132 répondants. 34,8 % des répondants déclaraient
un antécédent judiciaire lié à leur activité professionnelle. Presque tous les participants
(98,5 %) déclaraient modifier au moins un aspect de leur pratique lorsque sous pression:
80,3 % modifiaient leur prise de note, 60,6 % prescrivaient plus d’examens d’imagerie,
57,8 % de biologie, 34,9 % changeaient leurs prescriptions médicamenteuses. Les principaux
comportements d’évitement consistaient à adresser le patient plus facilement à un
confrère spécialiste ou aux urgences (respectivement 73,5 et 27,3 % des répondants)
et pour 54,4 % d’entre eux à renoncer à la pratique d’actes techniques jugés à risque.
Le ressenti auto-évalué par les médecins de l’impact de la médecine défensive dans
leur pratique était en moyenne de 4,58 sur 10. Un antécédent de plainte n’était pas
significativement associé à une modification des comportements défensifs. Des comportements
protecteurs étaient spontanément mis en œuvre pour lutter contre la pression ressentie
: 74,2 % débriefaient avec un confrère la consultation difficile, 72,7 % donnaient
plus d’explications au patient. Conclusion : le concept de médecine défensive intéresse
les médecins généralistes. Tous semblaient touchés dans leur pratique mais à des degrés
divers. Un travail sur la relation médecin-malade pourrait éviter le développement
de ces comportements.
2021
DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
France
thèse ou mémoire
médecine
médecine défensive
Médecins
Pratique
défense
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