Attentes des adolescents masculins concernant l’abord de leur sexualité par le médecin
généraliste. Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de jeunes adolescents
de 15 à 19 ans en région Occitanie et Bretagne - CISMeF
Attentes des adolescents masculins concernant l’abord de leur sexualité par le médecin
généraliste. Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de jeunes adolescents
de 15 à 19 ans en région Occitanie et BretagneDocument
Titre : Attentes des adolescents masculins concernant l’abord de leur sexualité par le médecin
généraliste. Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de jeunes adolescents
de 15 à 19 ans en région Occitanie et Bretagne;
Description : L’adolescence est une période charnière de découvertes et de changements propice aux
questionnements notamment sur la sexualité. Actuellement, l’incidence des infections
sexuellement transmissibles ne cesse d’augmenter, la contraception est mal utilisée,
la vaccination papillomavirus est lente et le rapport du Haut conseil à l’égalité
entre les hommes et les femmes est accablant concernant le consentement. Le médecin
généraliste (MG) joue un rôle dans la prévention et l’éducation sexuelle. Cependant,
la sexualité est rarement évoquée en consultation et encore moins avec les jeunes
garçons qui ont pourtant des connaissances plus faibles que les filles. Objectif :
explorer les attentes des adolescents masculins de 15 à 19 ans concernant l’abord
de leur sexualité par le médecin généraliste. Méthode : étude qualitative par entretiens
semi-dirigés. Analyse thématique des données. Résultats : 11 entretiens ont été réalisés.
La sexualité est un sujet vaste dont les connaissances des adolescents sont incertaines.
Les ressources évoquées sont leur entourage, les séances d’éducation sexuelle ainsi
qu’Internet. Le médecin généraliste est finalement peu cité comme personne ressource
pourtant il est considéré comme fiable. L’empathie et le principe de secret médical
permettent de créer une relation de confiance avec l’adolescent. Il ressort que c’est
le médecin qui devrait initier le dialogue. Pour cela, les jeunes suggèrent que leur
MG demande leur consentement avant d’en discuter, propose un rendez-vous spécifique
ou mette en place des affiches ou flyers dans son cabinet. Conclusion : le MG se doit
d’adapter son discours aux propos de l’adolescent et de proposer des informations
adaptées. Une consultation systématique sur le même schéma que les consultations obligatoires
du suivi pédiatrique pourrait être instaurée.;