Description : Le médecin généraliste, médecin de premier recours, est confronté à la mortalité de
ses patients tout au long de son exercice. Or, force est de constater que, l’histoire
française ainsi que la société dont il est issu, ne l’aident pas à intégrer une réflexion
autour de la finitude. La question de recherche est la suivante : pourquoi penser
la mort et en parler dans les soins primaires ? Ce travail de thèse s’attache, dans
un premier temps, à reprendre le contexte historique mais aussi culturel de notre
société, à travers des sujets tels que l’euthanasie et la crise CoVid. Dans un second
temps, au moyen d’une exploration de la bibliographie intégrée à des questionnements
éthiques, j’expose pourquoi il me semble indispensable pour le médecin d’intégrer
la finitude à sa réflexion. Une partie sera ensuite consacrée à des propositions pour
aborder le sujet délicat de la mort avec les patients, qu’ils soient bien portants
ou malades, enfants ou adultes. Le dernier temps de ce travail expose la gestion de
cette problématique à l’étranger et intègre différents apports de professionnels,
rencontrés tout au long du travail de cette thèse, dont les vécus sont complémentaires
de ceux des médecins. Le but étant de proposer aux lecteurs une vision plus globale
que celle du médecin. Ce travail invite les médecins généralistes à se questionner
sur la finitude afin de leur donner l’occasion de guider leurs patients vers la réappropriation
de leur mort et de leur vie.;