" /> Prise en charge de la douleur procédurale de l’enfant en médecine générale dans le Nord et le Pas-de-Calais - CISMeF





Titre : Prise en charge de la douleur procédurale de l’enfant en médecine générale dans le Nord et le Pas-de-Calais;

URL : https://pepite-depot.univ-lille.fr/LIBRE/Th_Medecine/2021/2021LILUM280.pdf

Description : Contexte : La prise en charge de la douleur est devenue un objectif central de l’exercice de la médecine pédiatrique. La douleur procédurale, prévisible par définition, est une entité sur laquelle les professionnels de santé peuvent agir. La médecine générale s’inscrit dans ce cadre. Les consultations de pédiatrie y sont nombreuses, ainsi que la réalisation d’actes potentiellement douloureux. L'objectif de l'étude était d’analyser la prise en charge de la douleur procédurale de l'enfant en médecine générale. Méthode : Une étude qualitative a été menée sur douze entretiens semi-dirigés de médecins généralistes installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. L'échantillon a été recruté en variation maximale. La suffisance des données a été atteinte. Les entretiens ont été analysés de façon thématique après codage ouvert. Résultats : La prise en charge de la douleur procédurale de l'enfant en médecine générale s'articule autour de trois approches : physique, psychologique et pharmacologique. Elle s'organise à travers plusieurs temporalités (avant, pendant et après la réalisation du geste) entre trois acteurs : le médecin généraliste, le couple parents/enfant, et l'acteur pharmacologique. La phase d'anticipation est essentielle. Les stratégies de prise en charge sont nombreuses et les techniques non médicamenteuses prépondérantes. Les pratiques des médecins généralistes sont hétérogènes et influencées par leurs représentations de la douleur et leurs expériences pratiques. Des bénéfices immédiats existent pour tous les acteurs. L'angoisse et la douleur de l'enfant sont diminuées, le vécu de l'acte par les parents est amélioré, le déroulement du geste est facilité. Sur le long terme, la relation de confiance entre le médecin et l'enfant est renforcée, à l'origine d'un meilleur suivi de l'enfant. Les gestes ultérieurs sont facilités et moins anxiogènes. Le temps, le contexte d'urgence, les parents et les difficultés d'accès au MEOPA peuvent être des freins à une prise en charge optimisée. Conclusion : Les stratégies de gestion de la douleur procédurale de l'enfant en médecine générale sont multiples et complémentaires. Elles doivent être anticipées et intégrer les parents et l'enfant. Elles sont à l'origine de divers bénéfices pour tous les acteurs. Éduquer et sensibiliser les parents aux stratégies de prise en charge est essentiel pour l'optimiser.;

Année : 2021;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******thérapeutique
***médecine de famille
***pédiatrie
***douleur

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03/05/2024


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