Impact de la pandémie à covid-19 sur le maintien dans l’emploi des femmes enceintes
travaillant au CHU de Bordeaux durant la période de confinement de mars à mai 2020 - CISMeF
Impact de la pandémie à covid-19 sur le maintien dans l’emploi des femmes enceintes
travaillant au CHU de Bordeaux durant la période de confinement de mars à mai 2020Document
Titre : Impact de la pandémie à covid-19 sur le maintien dans l’emploi des femmes enceintes
travaillant au CHU de Bordeaux durant la période de confinement de mars à mai 2020;
Description : Contexte : au cours des confinements liés à la pandémie de SARS-CoV-2, le personnel
soignant a continué à travailler pour assurer la prise en charge des patients. L’objectif
principal de ce travail est de décrire le maintien dans l’emploi des femmes enceintes
travaillant au CHU de Bordeaux durant le confinement de mars à mai 2020. Méthode :
réalisation d’un questionnaire puis recueil des données au cours d’un entretien téléphonique.
Envoi du questionnaire par e-mail ou par voie postale pour les non répondantes. Résultats
: plus de 70% des femmes enceintes de l’étude n’ont pas travaillé durant la période
du confinement. La majorité des arrêts de travail des femmes enceintes au 3ème trimestre
étaient pour des motifs sans rapport avec la covid-19. Pour les femmes enceintes au
1er et 2ème trimestre, la proportion d’arrêts de travail en rapport ou non avec la
covid-19 était équivalente. Parmi les femmes qui ont travaillé en présentiel, 14,3%
ont pris en charge des patients covid-19 positifs et toutes les femmes étaient équipées
d’équipements de protection individuels. La majorité des femmes interrogées (72,7%)
n’ont pas pris contact avec le service de santé au travail. Concernant le vécu des
femmes interrogées, 40% ont rapporté une qualité du sommeil moins bonne que d’habitude
et plus de la moitié des femmes interrogées a perçu un niveau de stress augmenté.
Conclusion : les conséquences de la pandémie à covid-19 sur le maintien dans l’emploi
s’observent essentiellement chez les femmes enceintes au 1er et 2ème trimestre. Le
service de santé au travail a été peu sollicité et il y a eu peu voire pas d’évaluation
du risque effectuée. Ce travail a permis de confirmer les difficultés organisationnelles
liées au suivi de la salariée enceinte. Afin de limiter les arrêts de travail précoces
et favoriser le maintien dans l’emploi de la femme enceinte, une harmonisation;