Avis relatif à la sécurisation des dons d’organes, de tissus ou de cellules chez des
donneurs vaccinés depuis moins d’un mois par un vaccin anti-SARS-CoV-2 à vecteur viral
utilisant un adénovirus non réplicatif - CISMeF
Avis relatif à la sécurisation des dons d’organes, de tissus ou de cellules chez des
donneurs vaccinés depuis moins d’un mois par un vaccin anti-SARS-CoV-2 à vecteur viral
utilisant un adénovirus non réplicatifDocument
Titre : Avis relatif à la sécurisation des dons d’organes, de tissus ou de cellules chez des
donneurs vaccinés depuis moins d’un mois par un vaccin anti-SARS-CoV-2 à vecteur viral
utilisant un adénovirus non réplicatif;
Description : Dans les suites des vaccinations contre le SARS-CoV-2, il est apparu, dans une proportion
extrêmement faible de cas (de l’ordre d’un évènement pour au moins un million de vaccinations),
des thromboses de gros vaisseaux s’accompagnant de thrombocytopénie et de coagulation
intravasculaire disséminée (CIVD). Ces cas n’ont été observés qu’avec les vaccins
Covid-19 à vecteur adénoviral et s’apparentent aux thromboses induites par l’héparine
avec apparition d’auto-anticorps croisant avec certains tests de détection du facteur
4 plaquettaire. Le phénomène a été dénommé « thrombose thrombocytopénique induite
par la vaccination » (TTIV). La question de la saisine concerne la sécurité pour le
receveur de greffons (organes et tissus) qui seraient prélevés chez des patients décédés
d’une thrombose dans un contexte de vaccination récente contre le SARS-CoV-2 par vaccin
à vecteur adénoviral (vaccin Astra-Zeneca et vaccin Janssen pour les vaccins actuellement
autorisés en France). La réflexion a également été étendue aux donneurs vivants de
cellules hématopoïétiques dans ce même contexte vaccinal.;