Description : Le valproate et ses dérivés ont largement été prescrits durant de nombreuses années,
sans restriction et malheureusement sans tenir compte des nombreux signalements réalisés
par le corps médical. Désormais contre-indiqué pour le sexe féminin, du stade de jeune
fille à celui de femme enceinte (excepté en cas d’absence d’alternative), il suit
une surveillance particulière de sa prescription à sa dispensation. Prit durant la
grossesse, le valproate atteint l’épigénétique de l’enfant in utero chez qui les organes
et tissus en sont seulement au stade de formation et de développement. Par son action
inhibitrice sur les histones désacétylases, il modifie l’état de condensation de l’ADN
et donc l’expression des gènes. Les substrats de ces marques épigénétiques ne sont
pas tous connus à l’heure actuelle, cependant ils interfèrent avec la neurogénèse
et la prolifération neuronale. Les modifications induites peuvent durer jusqu’à l’âge
adulte et être l’une des causes des troubles neurocognitifs observés dès l’enfance.
En cas d’atteinte neurodéveloppementale, il est impératif de stimuler l’enfant par
le biais de son environnement le plus tôt possible. En effet, en modifiant l’environnement
il est possible de modifier la génétique via l’épigénétique dont les marques sont
réversibles.;