Description : Introduction : La périménopause touche 2,3 millions de femmes entre 45 et 50 ans en
France. Il existe une grande variabilité interindividuelle en ce qui concerne l’âge
de survenue, la durée et l’importance relative des différents signes cliniques. L’apparition
de signes cliniques altérant la qualité de vie va conduire les femmes à se tourner
vers le corps médical et en premier lieu vers leur médecin généraliste pour qu’il
apporte une solution. Selon les recommandations, le traitement hormonal est à proposer
en première intention en cas de périménopause symptomatique. Cependant, il existe
des patientes présentant des contre-indications, des intolérances ou de la méfiance
vis-à-vis de ce traitement. D’autres traitements sont apparus dans la prise en charge
de la périménopause, tels que : SSRI, acupuncture… Méthode : Revue de littérature
de tous les types d’essais incluant un minimum de 70 patientes en périménopause à
partir des bases de données : Google Scholar, PubMed, Science Direct. Mots clés utilisés:
en français et en anglais. La période d’investigation est comprise entre 2005 et 2018.
Résultats : Trente-et-un articles ont été analysés. Les médecines complémentaires
les plus utilisées étaient : l’acupuncture, la phytothérapie, l’activité physique
et en allopathie les antidépresseurs et anxiolytiques. Les études rapportaient une
efficacité de l’acupuncture dans les bouffées de chaleur et l’insomnie, et une efficacité
de la phytothérapie dans les bouffées de chaleur, les signes globaux de la périménopause
et les métrorragies. Conclusion : L’allopathie semblait être efficace sur les bouffées
de chaleur, l’insomnie et les troubles sexuels, et les médecines complémentaires semblaient
être capables de soulager un ou plusieurs symptômes.;