La vaccination chez les professionnels soignants : l’exemple d’une étude utilisant
la méthode des choix discrets pour analyser les préférences vaccinales contre une
maladie aiguë, fréquente et avec risques de complications sévères chez les personnes
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La vaccination chez les professionnels soignants : l’exemple d’une étude utilisant
la méthode des choix discrets pour analyser les préférences vaccinales contre une
maladie aiguë, fréquente et avec risques de complications sévères chez les personnes
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Titre : La vaccination chez les professionnels soignants : l’exemple d’une étude utilisant
la méthode des choix discrets pour analyser les préférences vaccinales contre une
maladie aiguë, fréquente et avec risques de complications sévères chez les personnes
vulnérables;
Description : La recommandation vaccinale contre la grippe et la coqueluche pour les personnels
de santé s’appuie à la fois sur un but de protection directe et indirecte. En France
la couverture vaccinale des soignants reste modérée, voire même faible en fonction
des groupes de métier. Le concept d’hésitation vaccinale présente la décision vaccinale
comme un continuum pouvant être influencé par de nombreux facteurs témoignant d’une
approche pluridisciplinaire. L’analyse conjointe, s’inspirant de l’économie et du
marketing social, s’inscrit dans cette optique et permet d’évaluer l’impact combiné
et individuel de ces facteurs. Un total de 1809 professionnels soignants a répondu
au questionnaire. L’attribut, qui les influence le plus est celui concernant la sureté
du vaccin. Ainsi un vaccin présentant un EIG, victime d’une controverse ou récent
se verra refusé systématiquement. Les soignants sont aussi sensibles aux attributs
concernant la protection indirecte (impact positif), les mesures post décision vaccinale
(impact négatif) et son efficacité. On peut constater une homogénéité des préférences
parmi les répondants, elles ne varient pas significativement alors que les pourcentages
d’acceptions si. Sur les bases de cette étude, on peut émettre l’hypothèse qui sera
difficile d’obtenir des progressions importantes de taux de couverture vaccinale antigrippale
s’il n’y a pas d’amélioration du vaccin ou de changement juridique. Néanmoins il est
nécessaire de s’interroger sur la pertinence éthique et sur le fondement scientifique
d’un changement juridique sachant que l’intérêt de protection indirect ne fait pas
consensus au sein de la recherche en santé publique.;