Place du médecin généraliste dans la prise en charge des besoins spirituels du patient
: étude épidémiologique transversale auprès de 461 médecins généralistes en région
Auvergne-Rhône Alpes - CISMeF
Place du médecin généraliste dans la prise en charge des besoins spirituels du patient
: étude épidémiologique transversale auprès de 461 médecins généralistes en région
Auvergne-Rhône AlpesDocument
Titre : Place du médecin généraliste dans la prise en charge des besoins spirituels du patient
: étude épidémiologique transversale auprès de 461 médecins généralistes en région
Auvergne-Rhône Alpes;
Description : Contexte : La dimension spirituelle fait partie de la définition de la santé et impacte
la qualité de vie, le bien-être physique, psychologique, et sociale du patient. La
prise en compte des besoins spirituels du patient fait partie des missions du médecin
généraliste et nécessite d’être étudiée. L’objectif de cette étude était d’évaluer
la perception de la place du médecin généraliste dans la prise en charge des besoins
spirituels du patient. Méthode : Une étude descriptive transversale par auto-questionnaire
a été réalisée en 2019 auprès de médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes
en France. Résultats : Parmi les 5192 médecins contactés, 461 réponses complètes ont
été analysées (taux de réponse 8,9 %). Un tiers des médecins estimaient qu’ils n’avaient
pas de place dans cette prise en charge (33%) ; un tiers estimaient leur place importante
(36%) ; et un tiers avaient exprimer le besoin de clarifier leur place (31%). Les
facteurs influençant leurs postures étaient principalement leur confrontation au sujet
( 4 fois/mois - OR 3,25 [1,36-7,76] ; p 0,008) et l’importance donnée à la spiritualité
dans le processus de guérison (OR 2,59 [1,15-5,84] ; p 0,022). La spiritualité du
médecin et son degré de connaissance au sujet des besoins spirituels influençaient
aussi sa posture et sa prise en charge. Conclusion : Ces résultats encouragent le
développement d’outils et de formations pour les médecins généralistes au sujet de
la prise en charge des besoins spirituels. Cela permettrait d’améliorer leurs connaissances
et leurs compétences afin d’appréhender le soin de premier recours en respectant les
singularités spirituelles du patient et s’inscrivant dans un modèle bio psycho social
et spirituel.;