" /> L’implant contraceptif et les médecins généralistes: état des lieux des pratiques en Alsace - CISMeF





Titre : L’implant contraceptif et les médecins généralistes: état des lieux des pratiques en Alsace;

URL : http://www.sudoc.fr/240422201

Description : En France, le nombre de gynécologues installés diminue ces dernières années. De ce fait, les médecins généralistes prennent en charge la santé de la femme et sa contraception. L’HAS recommande d’utiliser des moyens de contraception de longue durée d’action. Or l’implant contraceptif, dont la durée d’action est de 3 ans, reste peu utilisé. En effet seul 4.3% des femmes disposant d’un moyen de contraception, ont recours à l’implant contraceptif. Il est intéressant de se demander la place du médecin généraliste dans la contraception de la femme et ses pratiques vis-à-vis de l’implant contraceptif. L’étude est une étude quantitative observationnelle basée sur un questionnaire élaboré grâce au logiciel GoogleForm et dont les données ont été interprétées par le logiciel GMRC ShinyStats . Ce questionnaire a été envoyé à 1144 médecins généralistes d’Alsace et 102 réponses ont été collectées (8.9%). La moyenne d’âge de l’échantillon est de 50.3 ans et il y a 55% de femmes. 45% de l’échantillon exerce en zone semi-rurale contre 33% en zone urbaine et 22% en zone rurale. 11% font plus de 20 consultations de gynécologie par mois, dont 82% de femmes. 64% des médecins généralistes interrogés prescrivent l’implant. 47% posent des implants et 49% en retirent. Les principaux freins sont le manque de formation et les effets secondaires de l’implant contraceptif. L’apprentissage à la pose et au retrait de l’implant se fait principalement lors de la formation médicale continue ou en auto-formation. Sur le plan démographique, la désertification des gynécologues et la féminisation de la profession entraine une augmentation des consultations de gynécologie et notamment de contraception avec la pose et le retrait d’implants contraceptifs chez les médecins généralistes. Le principal frein à la pose et au retrait, le manque de formation, devrait s’amender avec la réforme du troisième cycle du DES de médecine générale et le nouveau stage « santé de la femme ». L’autre point important est l’information des patientes sur l’implant, sa durée d’action et ses effets secondaires. Dans les années à venir, la santé de la femme et notamment sa contraception va prendre une place plus importante dans la pratique des médecins généralistes, la nouvelle formation de ceux-ci va optimiser cette transition.;

Année : 2019;

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Spécialité(s) : ******médecine reproduction
***médicaments
***thérapeutique
***pharmacologie
***chimie
***pharmacie

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02/07/2025


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