Regard de la personne âgée de plus de 80 ans et place du médecin généraliste au sujet
des 3 technologies : intelligence artificielle, robotique et biotechnologie - CISMeF
Regard de la personne âgée de plus de 80 ans et place du médecin généraliste au sujet
des 3 technologies : intelligence artificielle, robotique et biotechnologieDocument
Titre : Regard de la personne âgée de plus de 80 ans et place du médecin généraliste au sujet
des 3 technologies : intelligence artificielle, robotique et biotechnologie;
Description : Introduction : La population française vieillit et le souhait du « bien-vieillir »
prend de plus en plus de place. Par ailleurs, la société actuelle fait face à l’essor
des nouvelles technologies : intelligence artificielle, robotique et biotechnologie.
br Objectif : L'objectif principal de notre étude était d’analyser la perception
de ces technologies par les personnes âgées autonomes de plus de 80 ans et comment
elles peuvent être intégrées à leur bien vieillir. Nous avons également analysé la
place de leur médecin généraliste dans cette mutation. br Méthode : Étude qualitative
avec analyse thématique menée au moyen d’entretiens individuels semi-dirigés, un échantillonnage
raisonné en variation maximale a été effectué selon le sexe, l’âge et le niveau d’études.
Les critères d’inclusion étaient un âge supérieur à 80 ans, être autonome (GIR6 sur
la grille AGGIR). br Résultats : 12 personnes ont participé à l'étude âgées de 80
à 96 ans. Leurs positions sur les biotechnologies, IA et robotique diffèrent mais
suscitent l'intérêt. En revanche, la convergence de ces technologies implique pour
une grande majorité une certaine anxiété dans leur réponse. Ces technologies semblent
trouver leur place dans le bien-vieillir en permettant une amélioration de l’autonomie
tant physique, psychique que sociale. br Discussion : Notre étude a permis d’explorer
les représentations des personnes âgées au sujet de ces nouvelles technologies. La
littérature sur le sujet met souvent en évidence un rejet des technologies, particulièrement
celles touchant à une automatisation, déshumanisation et sollicitant un réapprentissage.
Sans être dans le rejet, les participants de notre étude ont fait part de leur crainte
quant à la place que ces nouvelles technologies allaient laisser à l’humain, la crainte
de déshumanisation des soins par le remplacement progressif des humains par des machines.;