Opinion sur l'usage et la pose du dispositif intra-utérin, identification des réticences
et de leur origine chez le médecin généraliste réunionnais ne posant pas de DIU - CISMeF
Opinion sur l'usage et la pose du dispositif intra-utérin, identification des réticences
et de leur origine chez le médecin généraliste réunionnais ne posant pas de DIUDocument
Titre : Opinion sur l'usage et la pose du dispositif intra-utérin, identification des réticences
et de leur origine chez le médecin généraliste réunionnais ne posant pas de DIU;
Description : Contexte : l’incidence des IVG reste importante en France métropolitaine, notamment
à La Réunion (20,7 pour 1 000 en 2017). Le souci n’est pas l’accessibilité du contraceptif
mais sa gestion. La première contraception prescrite reste la pilule dont l’observance
est variable. Le dispositif intra-utérin (DIU) est un moyen de contraception efficace
et de longue durée d’action. Les médecins généralistes sont en première ligne dans
le discours contraceptif mais pratiquent peu la pose de DIU. Notre objectif était
d'identifier les freins des médecins réunionnais à la pose de DIU ainsi que les possibilités
de « déconstruction » de ces freins. Méthode : étude descriptive qualitative, par
entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes installés à La Réunion ne
posant pas de DIU. Résultats et discussion : l’étude a été réalisée entre août et
novembre 2018 auprès de 13 généralistes. L’opinion générale sur le DIU était positive.
L’observance était le principal avantage. De nombreux a priori persistaient relativement
similaires à ceux de métropole et dans la littérature internationale, liés aux médecins,
patientes, geste de la pose et contexte environnemental. Conclusion : il existe probablement
un lien entre la formation pratique à la pose de DIU, jugée insuffisante, et le contexte
actuel de faible sollicitation/offre de soins suffisante. Des perspectives d’avenir
se dessinent, afin d’élargir l’accès à ce contraceptif, comme augmenter l'information
et counseling des patientes, un accès facilité à l’échographie, un apprentissage de
techniques de pose moins douloureuses et un dépistage des IST en pré-pose pour baisser
le risque infectieux.;