Description : Contexte : L’apprentissage de la gestion du travail physiologique par les étudiants
sages-femmes a le plus souvent lieu auprès de femmes bénéficiant d’une analgésie péridurale
et au sein de maternités dont les pratiques obstétricales évoluent. br Objectif :
Apprécier au cours de la formation initiale, l’adéquation entre la formation théorique
et pratique en matière de gestion du travail physiologique. br Méthode : Nous avons
réalisé une étude observationnelle quantitative, prospective et multicentrique sur
une durée de 3 mois, entre octobre et décembre 2017. Nous avons inclus toutes les
sages-femmes nouvelles diplômées de l’année 2017 des 35 écoles de France. Nous avons
créé un questionnaire en ligne comportant une vignette clinique et des échelles d’autosatisfaction.
Nous avons ensuite effectué une analyse statistique des résultats grâce au logiciel
épidémiologique Open-Epi. br Résultats : Nous avons relevé que 68,6% des sages-femmes
ont « plutôt » le sentiment de connaître le déroulement du travail physiologique et
que l’enseignement théorique est « tout à fait » adapté pour seulement 5,8% d’entre
elles. Par ailleurs, les nouvelles diplômées sont « plutôt » satisfaites de leur formation
clinique à la gestion du travail physiologique mais plus de la moitié d’entre elles
décrivent un nombre d’opportunité d’apprentissage « plutôt pas » suffisant ainsi que
des lieux de stage « plutôt pas » adaptés en matière de gestion du travail physiologique.
Enfin, avec une moyenne de 7 sur 10, on relève que les sages-femmes ont globalement
le sentiment d’être compétentes pour gérer le déroulement d’un travail physiologique.
br Conclusion : En regard de l’évolution des pratiques obstétricales et des opportunités
d’apprentissage peu rencontrées en salle de naissance, l’étudiant sage-femme associe
différents moyens d’apprentissage à sa formation initiale pour être compétent à la
gestion du travail physiologique.;