Analyse des pratiques concernant la contraception post-IVG médicamenteuse enquête
auprès des professionnels de santé réalisant des IVG médicamenteuses en ville dans
le cadre du réseau ville-hôpital du CHU de Bordeaux - CISMeF
Analyse des pratiques concernant la contraception post-IVG médicamenteuse enquête
auprès des professionnels de santé réalisant des IVG médicamenteuses en ville dans
le cadre du réseau ville-hôpital du CHU de BordeauxDocument
Titre : Analyse des pratiques concernant la contraception post-IVG médicamenteuse enquête
auprès des professionnels de santé réalisant des IVG médicamenteuses en ville dans
le cadre du réseau ville-hôpital du CHU de Bordeaux;
Description : Introduction : le nombre d’IVG médicamenteuses en ville augmente depuis ces dernières
années. En 2017, 53 conventions ont été signées entre les praticiens de ville et le
service d’orthogénie du CHU de Bordeaux et s’engagent à remplir une fiche de liaison
pour chaque patiente réalisant une IVG. La contraception en post-IVG médicamenteuse
est un sujet important. Des recommandations ont été établies et les contraceptions
réversibles de longue durée d’action (LARC) semblent plus efficaces pour prévenir
les grossesses non prévues. D’après la littérature, elles représentent seulement le
deuxième moyen contraceptif prescrit après la pilule et certaines femmes restent encore
sans contraception après l’IVG. L’objectif de cette étude était d’analyser la pratique
des praticiens du réseau concernant leurs prescriptions contraceptives en post-IVG
médicamenteuse puis de comparer cette pratique aux contraceptions. Méthode : nous
avons réalisé une étude descriptive quantitative basée sur l’analyse des fiches de
liaison de 2017. Le recueil s’est déroulé de janvier 2017 à mars 2018. Nous avons
exposé nos premiers résultats lors d’une réunion AGREGA en avril 2018. Résultats :
1356 fiches de liaisons, issues de 35 praticiens, ont été exploitées. Certains praticiens
n’ayant pas renvoyé de fiches ont évoqué le caractère chronophage de cet outil. On
comptait 22,4% des fiches sans informations sur la contraception prescrite. La pilule
était la méthode la plus prescrite en post-IVG (55,5%) suivi par les LARC. Seulement
3,8% des femmes sont ressorties sans contraception. Les femmes jeunes recevaient plus
souvent une pilule oestroprogestative ou un implant et les femmes plus âgées un DIU
ou une pilule microprogestative. Les LARC étaient peu insérées en post-IVG. Certains
praticiens du réseau ont exprimés des réticences à l’insertion de ces méthodes. Conclusion
: la pratique contraceptive des praticiens de ce réseau semble se rapprocher des autres
études. Les écarts aux recommandations concernant la prescription ou l’insertion des
LARC peuvent s’expliquer en partie par les réticences qu’éprouvent les praticiens
à ce sujet. Une étude qualitative évaluant les facteurs déterminant de la pratique
contraceptive des praticiens du réseau pourrait être intéressante. Pour finir, un
nouvel outil sous forme de logiciel informatique pourrait faciliter le recueil de
données.;