Description : Intérêt clinique important mais pas d’avantage clinique démontré par rapport à la
stratégie thérapeutique de 1e ligne du cancer du sein métastatique avancé, RH /HER2-,
chez les femmes ménopausées, en l’absence d’atteinte viscérale symptomatique menaçant
le pronostic vital à court terme. Intérêt clinique insuffisant pour justifier son
remboursement en association à l’anastrozole ou à l’exemestane et/ou en présence d’atteinte
viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court terme. Au prix d’une
toxicité plus importante en termes de neutropénies, de troubles hépatobiliaires et
cardiaques, l’ajout du ribociclib au létrozole allonge la médiane de survie sans progression
de 9,3 mois (25,3 mois dans le groupe letrozole ribociclib versus 16 mois dans le
groupe letrozole placebo) chez des patientes ménopausées non traitées au préalable
pour le stade avancé du cancer du sein et n’ayant pas reçu un inhibiteur de l’aromatase
dans le cadre d’un traitement adjuvant dans les 12 mois précédant. Aucun gain en survie
globale ou en qualité de vie n’a été démontré à ce jour. L’intérêt et l’apport
thérapeutique du ribociclib dans le cadre d’une association autre qu’au letrozole
et/ou en cas d’atteinte viscérale symptomatique menaçant le pronostic vital à court
terme ne peuvent être déterminés en l’absence de donnée d’efficacité et de tolérance...;