Libellé préféré : excrétion virale;
Définition du MeSH : L'expulsion des particules virales du corps. Les voies importantes incluent le tractus
respiratoire, le tractus génital, et le tractus intestinal. L'expulsion virale est
un moyen important de transmission verticale (transmission maladie). [Traduction effectuée
avant 2008];
Synonyme CISMeF : excrétion des virus; élimination virale;
Identifiant d'origine : D017201;
CUI UMLS : C0162633;
Concept(s) lié(s) au record
Liste des qualificatifs affiliables
Type(s) sémantique(s)
Voir aussi
L'expulsion des particules virales du corps. Les voies importantes incluent le tractus
respiratoire, le tractus génital, et le tractus intestinal. L'expulsion virale est
un moyen important de transmission verticale (transmission maladie). [Traduction effectuée
avant 2008]
N3-AUTOINDEXEE
Sur le chemin de l’élimination des hépatites virales
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_0.html
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé pour objectif l’élimination des infections
par les virus des hépatites chroniques d’ici 2030 définie par une réduction de 10%
de la mortalité, l’accès au diagnostic de 90% des sujets infectés et aux traitements
de 80% d’entre eux. Cet objectif ne sera probablement pas atteint pour l’ensemble
des pays, même si 15 pays à haut revenu sur 40 sont sur la voie de l’élimination grâce
à des politiques proactives, intégrant les trois piliers d’une politique d’élimination
efficace incluant dépistage, accès aux soins et aux traitements (préventifs, comme
la vaccination, et antiviraux), et suivi des patients. La France fait partie de ces
15 pays et le Pr Agnès Buzyn, ministre de la Santé en 2019, avait fixé un objectif
d’élimination de l’hépatite C en France pour 2025. Ce numéro du BEH illustre la situation
française en 2024 de différents axes d’élimination, les méthodes, leur faisabilité,
les résultats et leurs limites, permettant d’identifier de nouvelles pistes pour concrétiser
l’espoir d’une élimination. L’amélioration du dépistage des hépatites virales reste
l’axe crucial et sa précocité, l’acuité des techniques et leur répétition en cas de
persistance de l’exposition aux risques optimisent la cascade de soins. La stratégie
en deux étapes pour la détection de l’infection virale C (positivité du test sérologique
et alors détection de l’ARN VHC par une technique sensible de biologie moléculaire
sur un second échantillon biologique) est une limite, particulièrement pour les populations
vulnérables (usagers de drogues, migrants, travailleurs du sexe) pour lesquelles l’observance
des recommandations reste aléatoire et l’altération du réseau veineux chez les usagers
de drogues peut constituer un frein majeur au dépistage. Le dépôt de sang capillaire
sur papier filtre (DBS) est largement utilisé et son évaluation dans les structures
de bas seuil (centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie
– CSAPA –, et centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour
usagers de drogues – Caarud) dans l’étude de Chevaliez et coll. confirme la faisabilité
de cette modalité de dépistage, montrant un taux de positivité élevé des marqueurs
sérologiques d’infection par les VHC, VHB et VIH (16,3%, 1,3% et 1,3% respectivement)
dans ces structures où 55% des sujets avaient un ou plusieurs facteurs de risques
d’exposition aux virus des hépatites. Ce dépistage a permis l’accès aux traitements
des patients infectés par le VHC avec un taux de guérison virologique de 90%. Le nombre
de sujets en rupture de suivi avant le début de traitement et en cours de traitement
était très faible. Le dépistage est d’autant plus important qu’un tiers des individus
avaient une fibrose significative (F 2, dont 11,2% avaient une cirrhose). Chez les
usagers de drogues, la nécessité du dépistage et sa répétition, du fait de la permanence
du risque infectieux et de l’accès aux traitements, sont justifiés, certes pour des
bénéfices individuels, mais aussi collectifs puisque la guérison de l’hépatite C permet
une réduction de 50% des nouvelles infections dans les communautés à risque. Enfin,
la nécessité du suivi post-guérison s’impose pour la prévention du risque de carcinome
hépatocellulaire ou de cholangiocarcinome et pour le dépistage d’éventuelles réinfections.
2024
SPF - Santé publique France
France
article de périodique
hépatite virale
hépatite virale
excrétion virale
hepatite
hépatites virales humaines
Hépatite
---
N1-SUPERVISEE
Le point sur les poliovirus dérivés d’une souche vaccinale associés à une immunodéficience
dans le monde, juillet 2018-décembre 2019 - Fonctionnement de la surveillance de la
paralysie flasque aiguë (PFA) et incidence de la poliomyélite, 2020
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/333292/WER9529-eng-fre.pdf
Depuis le lancement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite1
en 1988, le nombre de cas de poliomyélite a diminué de 99,9% à l’échelle mondiale.
L’utilisation généralisée du vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) à virus vivants
atténués, dans le cadre des programmes de vaccination systématique de l’enfant et
des campagnes de vaccination de masse, a conduit à l’éradication de deux types de
poliovirus sauvage (PVS), les types 2 et 3, sur les trois existants.2 Malgré son bon
profil d’innocuité, le VPO peut entraîner de rares émergences de poliovirus dérivés
d’une souche vaccinale (PVDV) en cas de période prolongée de réplication ou de circulation
du virus vaccinal. Dans les zones où la couverture vaccinale par le VPO est insuffisante,
des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) qui ont retrouvé
leur neurovirulence peuvent provoquer des flambées épidémiques de poliomyélite paralytique.3
Des PVDV associés à une immunodéficience (PVDVi) sont isolés chez des personnes souffrant
de déficits immunitaires primaires. Le présent rapport actualise les rapports précédents
et comprend des données détaillées sur les cas de PVDVi détectés entre juillet 2018
et décembre 2019.4 La surveillance de la paralysie flasque aiguë (PFA)5 et des infections
à poliovirus chez les patients atteints d’un déficit immunitaire primaire a montré
que ces derniers sont de plus en plus nombreux à excréter des PVDVi...
2020
false
false
false
OMS - Organisation Mondiale de la Santé
Suisse
Vaccin antipoliomyélitique oral
Vaccin antipoliomyélitique oral
excrétion virale
virulence
paralysie aiguë flasque
vaccination
poliomyélite
enfant
Surveillance épidémiologique
poliomyélite
incidence
article de périodique
déficits immunitaires
sujet immunodéprimé
poliomyélite
poliovirus
---
N3-AUTOINDEXEE
L’élimination des hépatites chroniques virales est-elle un objectif raisonnable à l’horizon
2030 ?
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2020/31-32/2020_31-32_0.html
Les hépatites virales chroniques C, B et Delta sont des maladies le plus souvent silencieuses,
asymptomatiques, responsables d’une morbidité et d’une mortalité importante dans le
monde, pour lesquelles l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fixé l’objectif
d’élimination à l’horizon 2030 (90% de patients diagnostiqués et 80% de patients traités).
Plus de 290 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus de l’hépatite
B (VHB) et 90% d’entre elles ignorent leur statut. On estime qu’environ 20% des personnes
vivant avec le VHB sont éligibles à un traitement dans le monde. En 2016, seulement
4,5 millions de porteurs du VHB étaient traités et virosupprimés (i.e. avec charge
virale sérique indétectable par PCR) pour trois quarts d’entre eux. Il existe une
vaccination contre le VHB efficace et sûre, et si celle-ci était universellement pratiquée
à la naissance, il faudrait près de 90 ans pour arriver à l’élimination du VHB. Pendant
cette période, 80 millions de personnes décéderont de carcinome hépatocellulaire (CHC)
1. Le traitement des hépatites chroniques B repose actuellement sur l’utilisation
des antiviraux directs (les analogues nucléos(t)idiques) qui permettent d’obtenir
une virosuppression, mais nécessitent un traitement prolongé sur plusieurs dizaines
d’années pour obtenir une guérison fonctionnelle définie par une perte durable de
l’Ag HBs sans traitement 2. Le développement de nouvelles molécules antivirales avec
des mécanismes d’action différents (modulateurs oraux allostériques de la capside
(CAMs), ARN interférents, polymères d’acide nucléique), associé au développement de
nouveaux immunomodulateurs (agonistes TLR 7 ou 8, vaccins thérapeutiques, inhibiteurs
de PD1 ou de Treg (1)) constitue un nouvel espoir d’aboutir, par la combinaison de
ces différentes molécules, à une guérison fonctionnelle avec un traitement de durée
plus courte.
2020
SPF - Santé publique France
France
article de périodique
hepatite
hépatite chronique
excrétion virale
hépatites virales humaines
hépatite virale a chronique
hépatite virale chronique
hépatite virale
Fracture transversale
Hépatite virale
pensée
objectifs
Hépatites virales
---