N1-SUPERVISEE Hypnose et perception de la douleur https://rmlg.uliege.be/article/1764 L'effet analgésique de l'hypnose est aujourd'hui étudié depuis plusieurs années. Grâce
à l'amélioration des techniques de neuroimagerie fonctionnelle, nous parvenons mieux
comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents de l'hypnose. Ces études ont démontré
que les cortex cingulaire antérieur et préfrontal étaient impliqués dans les processus
de modulation de la douleur. Ces études, démontrant objectivement l'effet de l'hypnose
sur la perception de la douleur, soulignent l'intérêt de cette technique dans la pratique
clinique. L'hypnosédation, c'est-à-dire l'hypnose associée à une sédation consciente
et à une anesthésie locale lors d'intervention chirurgicale, présente de nombreux
avantages tant pour le patient que pour le corps médical. 2008 false N Revue Médicale de Liège Belgique français article de périodique anesthésie hypnotique hypnose perception de la douleur neuroimagerie gestion de la douleur
--- N1-SUPERVISEE L'hypnose. Mécanismes neuro-physiologiques https://rmlg.uliege.be/article/1522 L'hypnose est une expérience subjective par excellence. Elle est utilisée comme technique
anesthésique dans notre département en associant hypnose sédation intra-veineuse consciente
et anesthésie locale (appelée hypnosédation). Depuis 1992, plus de 5.350 patients
ont bénéficié de cette technique anesthésique en cours de chirurgie. La recherche
sur les indicateurs neurophysiologiques de l'hypnose nous a permis d'observer que
le processus hypnotique s'accompagne de modifications de débit sanguin cérébral des
régions corticales et sous-corticales traduisant une imagerie visuelle, motrice et
kinesthésique différente de l'éveil en conscience habituelle. Le processus hypnotique
permet également un recrutement des régions corticales et sous-corticales critiques
à la douleur en modulant un réseau neuronal complexe impliqué dans l'expérience nociceptive.
L'étude en IRM fonctionnelle montre qu'une stimulation douloureuse avec un laser thulium
YAG chez des volontaires active significativement moins le réseau cortical et sous-cortical
de la douleur en hypnose qu'en conscience habituelle. 2007 false N Revue Médicale de Liège Belgique français nociception anesthésie hypnotique douleur neurophysiologie article de périodique