Sous-titre : optimiser le personnel des soins de santé primaires afin d’améliorer la prestation
de services pour lutter contre les maladies non transmissibles au Kenya;
Description : Plus d’un tiers des décès survenus au Kenya en 2019 ont été attribués aux MNT (Vos
et al., 2020). Les quatre principales maladies non transmissibles, notamment les maladies
cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les affections respiratoires chroniques,
représentaient 57 % de ces décès. En outre, l’impact économique direct et indirect
des MNT est considérable. Le Kenya aurait perdu 230 milliards de shillings kényans,
soit 3,4 % de son produit intérieur brut en 2016, à cause de l’augmentation des coûts
médicaux associés aux MNT et des pertes de productivité indirectes. Au niveau des
ménages, une baisse estimée à 28,6 % de revenus imputables aux MNT a été annoncée
en 2007 (Mwai & Muriithi, 2016; Mensah et al., 2020). Par conséquent, la prévention
et la prise en charge des MNT constituent des priorités de santé publique et économique
de premier plan.;