Freins et motivations à la vaccination anti-COVID-19 chez le personnel soignant: étude
auprès du personnel soignant du Pôle Santé Sarthe et Loir en 2021 - CISMeF
Freins et motivations à la vaccination anti-COVID-19 chez le personnel soignant: étude
auprès du personnel soignant du Pôle Santé Sarthe et Loir en 2021Document
Titre : Freins et motivations à la vaccination anti-COVID-19 chez le personnel soignant: étude
auprès du personnel soignant du Pôle Santé Sarthe et Loir en 2021;
Description : Introduction : la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre
la pandémie liée au COVID-19. Les professionnels de santé ont été une cible prioritaire
de cette campagne car leur exposition au virus est plus importante. Leur adhésion
à la vaccination est nécessaire pour inciter la population générale à se faire vacciner,
dans le but d’acquérir une immunité collective. Or parmi les soignants, il existe
tout de même une réticence pouvant être expliquée par plusieurs déterminants. Ainsi,
notre étude avait pour objectif principal d’étudier les principaux déterminants de
la décision vaccinale contre la COVID-19 au sein du personnel soignant. Matériels
et Méthodes : une étude quantitative, descriptive, et observationnelle, a été menée
auprès des professionnels de santé exerçant au sein du Pôle Santé Sarthe et Loir (72).
Un questionnaire leur a été distribué par papier entre septembre et octobre 2021,
afin d’explorer leurs freins et leurs motivations à la vaccination. Résultats : au
total, 104 questionnaires ont été complétés et analysés. Les motivations principales
des soignants à la vaccination, correspondaient principalement à la volonté de se
protéger et de protéger ses proches contre la maladie, d’éviter la transmission sur
leur lieu de travail, ainsi que de participer à l’immunité collective. Leurs principales
préoccupations étaient la peur des effets secondaires du vaccin, ainsi que l’influence
du métier sur leurs propres décisions médicales. Les arguments en faveur de la vaccination
étaient d’avantage mis en avant que les arguments en défaveur, avec une opposition
globale à la vaccination faible dans cette population. Les analyses de sous-groupes
n’ont pas montré de différence significative. Conclusion : l’étude des freins et des
motivations à la vaccination des soignants permet d’élaborer des interventions visant
à faciliter l’acceptation des vaccins. Les actions incitatives doivent insister sur
les avantages des vaccins, et répondre *-aux réticences spécifiques de chaque soignant.;