Prévention primaire de l'accidentologie pédiatrique liée au trampoline en Médecine
générale: Étude descriptive observationnelle semi-quantitative auprès de médecins
généralistes, pédiatres et internes en médecine de la région Nouvelle-Aquitaine - CISMeF
Prévention primaire de l'accidentologie pédiatrique liée au trampoline en Médecine
générale: Étude descriptive observationnelle semi-quantitative auprès de médecins
généralistes, pédiatres et internes en médecine de la région Nouvelle-AquitaineDocument
Titre : Prévention primaire de l'accidentologie pédiatrique liée au trampoline en Médecine
générale: Étude descriptive observationnelle semi-quantitative auprès de médecins
généralistes, pédiatres et internes en médecine de la région Nouvelle-Aquitaine;
Description : Introduction : Les accidents de la vie courante sont définis comme des traumatismes
non intentionnels qui regroupent les accidents domestiques, les accidents de sports
et de loisirs, les accidents survenus à l'école et tous ceux survenant à un autre
moment dans la vie privée. Ces accidents très prévalents en pédiatrie constituent
un problème de santé publique. Le trampoline est une activité ludique très appréciée
des enfants et des adolescents, mais dangereuse et pourvoyeuse d'accidents de la vie
courante et de blessures, nécessitant parfois le recours à l'hospitalisation. La prévention
primaire des risques liés au trampoline a été peu étudiée en France. L'objectif de
ce travail est de déterminer si une prévention primaire des accidents de trampoline
des enfants et des adolescents est réalisée par les professionnels de santé du premier
recours. Méthode : Étude descriptive observationnelle transversale et semi-quantitative
par questionnaire numérique avec recrutement de quatre cent vingt-huit professionnels
de santé du premier recours (médecins généralistes, pédiatres, internes en médecine
générale, internes en pédiatrie) sur sept cent trois inclusions, dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Résultats : Le taux de réponse au questionnaire était de 60,8 % et le taux d'exploitation
était de 100 %. La population étudiée était essentiellement de sexe féminin (85%),
d'un âge inférieur à 50 ans (95%), composée majoritairement de médecins généralistes
(73%), ayant effectué un stage en pédiatrie lors de leurs études (91%), sans diplôme
universitaire/interuniversitaire ni formation spécifique transversale (77%). Presque
deux tiers des participants à l'étude étaient parents (64,7%). La prévalence de la
prévention des accidents de trampoline était faible (22%), alors que plus d'un professionnel
de santé sur deux (59%) avait déjà été confronté à un accident de trampoline chez
un enfant ou un adolescent. Trois quarts d'entre eux estimaient que l'information
orale sur prévention devait être soutenue par un support ou un outil, et un tiers
envisagerait d'utiliser une affiche dans leur salle d'attente. Les deux principaux
freins à cette prévention étaient le rythme de consultation et le manque de connaissances
et de formation sur le sujet. Enfin, les variables qualitatives binaires « Confrontation
antérieure à un accident » et « Information soutenue par un support » étaient significativement
associées à la réalisation de cette prévention.[...];