Evaluation du ressenti des enseignants exerçant en école élémentaire concernant leur
collaboration avec les médecins des soins de premier recours dans l'adapatation des
mesures pédagogiques chez les enfants porteurs de troubles spécifiques du langage
et de ses apprentissages - CISMeF
Evaluation du ressenti des enseignants exerçant en école élémentaire concernant leur
collaboration avec les médecins des soins de premier recours dans l'adapatation des
mesures pédagogiques chez les enfants porteurs de troubles spécifiques du langage
et de ses apprentissagesDocument
Titre : Evaluation du ressenti des enseignants exerçant en école élémentaire concernant leur
collaboration avec les médecins des soins de premier recours dans l'adapatation des
mesures pédagogiques chez les enfants porteurs de troubles spécifiques du langage
et de ses apprentissages;
Description : Contexte : L’adaptation des mesures pédagogiques est fondamentale chez les enfants
porteurs de TSLA. La démographie actuelle des médecins de l’Education nationale laisse
à penser que la prise en charge pourrait être améliorée. Objectif : Evaluer le ressenti
des enseignants en école élémentaire concernant leur collaboration avec les médecins
de soins de premier recours dans l’adaptation des mesures pédagogiques chez les enfants
souffrant de TSLA. Méthode : Analyse du ressenti des enseignants au moyen d’un questionnaire
diffusé aux enseignants d’écoles élémentaires de Côte D’Or Résultats : La collaboration
avec les médecins de premier recours dans l’adaptation des mesures pédagogiques chez
les enfants présentant des TSLA était jugée satisfaisante pour 11 % des enseignants
(N 7). Elle était jugée plutôt satisfaisante dans 44 % des cas (N 29), plutôt non
satisfaisante dans 33% des cas (N 22) et non satisfaisante dans 12% des cas (N 8).
La satisfaction des enseignants était significativement plus importante lorsque le
délai de réponse des médecins de l’Education Nationale était inférieur à un mois (p
0.01). Le principal frein à une bonne collaboration était le manque de médecins de
l’Education Nationale. Conclusion : La collaboration médecins-enseignants n’est pas
jugée optimale dans le cadre de l’adaptation des mesures pédagogiques chez les enfants
porteurs de TSLA. Solliciter davantage généralistes et pédiatres pourrait pallier
le manque de médecins de l’Education Nationale. Des initiatives locales pourraient
également émerger afin de favoriser la participation des médecins et des rééducateurs
aux équipes pédagogiques.;