Description : Introduction : la dermite séborrhéique et une maladie bénigne relativement fréquente
touchant 3 à 4 % de la population générale. Elle altère la qualité de vie par la visibilité
de ses lésions. Sa physiopathologie est imparfaitement connue et son traitement ne
fait pas l’objet de recommandations. Méthode : il s’agît d’une revue de la littérature
effectuée à partir de PubMed et GoogleScholar depuis 25 ans. Résultats : elle est
influencée par le stress, l’alcool et l’ensoleillement. Des maladies peuvent favoriser
son apparition comme la maladie de Parkinson ou le virus de l'immunodéficience humaine
(VIH). Sur le plan de la physiopathologie le rôle de Malassezia est connu : il implique
une réponse inflammatoire non spécifique lié à Malassezia. Cliniquement, les lésions
sont érythémato-squameuses et touchent essentiellement le visage, le cuir chevelu,
le dos et le tronc. Il existe plusieurs traitements pour la dermite séborrhéique du
visage : les dermocorticoides qui doivent être préférés en cure courte pour induire
une rémission. Le kétoconazole, le lithium succinate et le ciclopiroxolamine en entretien.
Les anticalcineurines ont un effet proche des dermocorticoides et peuvent être utilisés
en traitement d’entretien avec une bonne efficacité. Le traitement du cuir chevelu
est essentiellement le kétoconazole auquel on peut associer un corticoïde local. Discussion
: ce travail bibliographique permet une approche exhaustive des connaissances actuelles
sur la dermite séborrhéique et de proposer une prise en charge en médecine générale
en distinguant les formes légère à modérée, modérée à sévère et résistante.;