Limitation et arrêt des traitements en urgence au domicile par équipe d’urgence pré-hospitalière
et réseau de soins palliatifs, le vécu des proches - CISMeF
Limitation et arrêt des traitements en urgence au domicile par équipe d’urgence pré-hospitalière
et réseau de soins palliatifs, le vécu des prochesDocument
Titre : Limitation et arrêt des traitements en urgence au domicile par équipe d’urgence pré-hospitalière
et réseau de soins palliatifs, le vécu des proches;
Description : Introduction : devant l’augmentation des soins ambulatoires et le souhait des patients
de décéder au domicile, l’urgentiste est souvent confronté à des fins de vie en pré-hospitalier.
Il est limité par des moyens logistiques et une connaissance des ressources territoriales
insuffisants. Une collaboration est menée par les SMUR du 92 et un réseau de soins
palliatifs, pour proposer aux patients et à leurs proches des soins raisonnables après
décision collégiale téléphonique au domicile en coordonnant les intervenants. Dans
ce contexte, il parait licite d’évaluer le vécu des proches d’un patient décédé au
domicile suite à ce protocole. Méthodologie : étude qualitative avec entretiens semi-directifs
auprès des proches et analyse des verbatims selon la méthode phénoménologique. Résultats
: 8 entretiens ont été menés. Notre analyse montre l’isolement des proches et leur
crainte face à des symptômes aigus motivant l’appel des secours, ainsi que l’absence
d’anticipation, de discussions antérieures sur le devenir, et l’éloignement du médecin
traitant. Ils soulignent la disponibilité et l’humanité des intervenants, en éludant
la partie technique et médicale en particulier la discussion collégiale. Ils déclarent
être satisfaits de cette décision dans ce contexte. Discussion : la fin de vie au
domicile a fait l’objet de plusieurs essais sans solution pérenne. Cette étude pourrait
permettre d’ouvrir plus facilement la discussion de fin de vie à domicile et ainsi
se conformer à la loi. L’amélioration de la formation des intervenants en soins palliatifs
semble nécessaire. De plus, une meilleure implication des médecins généralistes permettrait
d’anticiper la fin de vie de manière plus efficace.;