" /> Représentations des femmes nullipares à la Réunion sur la contraception par dispositif intra-utérin - CISMeF





Titre : Représentations des femmes nullipares à la Réunion sur la contraception par dispositif intra-utérin;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03019305

Description : Introduction : La Réunion est composée d’une population jeune présentant une grande précarité et un faible niveau d’étude avec une sexualité précoce et un recours aux interruptions volontaires de grossesse bien plus élevé qu’en Métropole (21,8 IVG pour 1000 femmes à la Réunion en 2018 contre 15 pour 1000 femmes en Métropole). La tranche d’âge la plus concernée par les IVG se situe entre 20-29 ans, la majorité se produisant sous couverture contraceptive et particulièrement sous pilule qui est la méthode contraceptive la plus utilisée chez ces femmes. Malgré une bonne offre de soin sur l’ile, l’utilisation du DIU par les femmes nullipares reste faible alors que celui-ci est 2 fois plus efficace en pratique courante que la pilule. L’objectif de cette étude était d’identifier les freins à l’utilisation du DIU chez les femmes nullipares réunionnaises ainsi que de connaître leur source de jugement et de proposer des pistes afin de faire évoluer la contraception à la Réunion. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative réalisée par des entretiens semi-dirigés auprès de femmes nullipares majeures à la Réunion. L’analyse des données s’est faite selon les principes de la théorisation ancrée. Résultats et discussion : L’étude a été réalisée entre août et octobre 2019 auprès de 25 femmes nullipares majeures à la Réunion. L’utilisation du DIU était conditionnée avant tout par le niveau de connaissances sur la contraception, celui-ci étant étroitement lié au niveau socio-professionnel ou au vécu des femmes de par leur âge ou leur expérience contraceptive. Les femmes de niveau socio-professionnel élevé ou ayant une bonne connaissance sur la contraception mettaient en valeur un certain nombre d’avantages à cette méthode tandis que les femmes très jeunes ou de niveau socio-professionnel bas ne voyaient que des freins à l’utilisation du DIU, principalement subjectifs véhiculés par les a priori de l’entourage familial et amical. Conclusion : Les freins principaux à l’utilisation du DIU identifiés dans notre étude sont le manque de connaissance sur cette méthode contraceptive et la surestimation de la douleur à la pose. Pour pallier cela, le médecin généraliste et le système scolaire ont un rôle primordial d’information dès l’adolescence. Afin d’encourager cette méthode contraceptive, il parait important d’en améliorer les conditions de pose en valorisant l’information sur la méthode de pose, la position gynécologique en décubitus latéral respectant plus l’intimité des femmes, l’utilisation d’hypnose, de méopa ou de détournement d’attention durant la pose et le recours à la méthode directe de pose dite « en torpille » plus rapide et moins douloureuse pour les jeunes femmes.;

Année : 2020;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******santé publique
******obstétrique
******médecine reproduction
***épidémiologie
***physiologie
***gynécologie
***dispositifs médicaux

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22/04/2024


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