Revue de littérature sur les palpitations et évaluation des pratiques professionnelles
par une enquête de pratique : impact de l’utilisation de l’électrocardiogramme sur
la prise en charge de deux cas de palpitations en Médecine Générale - CISMeF
Revue de littérature sur les palpitations et évaluation des pratiques professionnelles
par une enquête de pratique : impact de l’utilisation de l’électrocardiogramme sur
la prise en charge de deux cas de palpitations en Médecine GénéraleDocument
Titre : Revue de littérature sur les palpitations et évaluation des pratiques professionnelles
par une enquête de pratique : impact de l’utilisation de l’électrocardiogramme sur
la prise en charge de deux cas de palpitations en Médecine Générale;
Description : Introduction : les palpitations sont retrouvées dans diverses pathologies au premier
rang desquelles figurent les arythmies cardiaques. L’évaluation clinique initiale
repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et l’électrocardiogramme (ECG). En
médecine générale, les recommandations de bonne pratique clinique sont quasi-inexistantes
dans le cadre des palpitations et la majorité des praticiens ne possèdent pas d’ECG.
Matériels et méthodes : nous avons abordé une revue de la littérature concernant les
palpitations puis nous avons réalisé une enquête de pratique adressée à 502 médecins
girondins dont le but était d’évaluer l’impact de la réalisation d’un ECG en terme
de prise en charge diagnostique et thérapeutique. Cette étude était axée autour de
deux cas cliniques de palpitations, chacun étant présenté sans puis avec ECG : un
patient avec une fibrillation auriculaire (FA) et l’autre patient avec des extrasystoles
ventriculaires (ESV). Résultats: dans le premier cas, en l’absence d’ECG 76,2% de
patients rentrent à domicile sans anticoagulation, ils sont 13,2% en cas de réalisation
d’un ECG (p 0,001) ; sans ECG, le bilan cardiologique est prévu par 62,4% des médecins,
et par 80,8% après ECG (p 0,001). Dans le deuxième cas, en l’absence d’ECG il y a
7,5% de prescriptions de bétabloquants et 12,9% après ECG (p 0,23) ; sans ECG, le
bilan cardiologique est prévu par 82,8% des médecins, après ECG il est prévu par 81,7%
(p 0,85). Discussion: dans le premier cas, l’ECG apporte une meilleure prévention
du risque thromboembolique chez les patients qui rentrent à domicile et une meilleure
prise en charge en terme de bilan cardiologique. Dans le deuxième cas, l’ECG ne semble
pas apporter un bénéfice en terme de prise en charge thérapeutique que le bon diagnostic
soit fait ou non. Conclusion: l’ECG se révèle utile dans le cadre d’une FA alors qu’il
paraît non concluant dans le cadre de l’ESV.;