La « faim » de vie en Oncologie. Représentations de la fin de vie en Oncologie et
étude des pratiques médicales chez les médecins oncologues médicaux et exerçant les
soins palliatifs - CISMeF
La « faim » de vie en Oncologie. Représentations de la fin de vie en Oncologie et
étude des pratiques médicales chez les médecins oncologues médicaux et exerçant les
soins palliatifsDocument
Titre : La « faim » de vie en Oncologie. Représentations de la fin de vie en Oncologie et
étude des pratiques médicales chez les médecins oncologues médicaux et exerçant les
soins palliatifs;
Description : Les prescriptions de thérapeutiques actives spécifiques comme les chimiothérapies
augmentent en fin de vie. Cependant, certaines études démontrent qu’une prise en charge
palliative concomitante et entrainant souvent une abstention thérapeutique oncologique
augmentait la durée de survie et la qualité de vie des patients. La notion de fin
de vie très utilisée dans la littérature et intitulée de plusieurs lois n’est pourtant
pas clairement définie sur le plan législatif. Qu’est-ce que la fin de vie en Oncologie
? L’objectif principal de notre travail était de définir la notion de fin de vie grâce
à l’étude des représentations chez les médecins oncologues et exerçant les soins palliatifs
et de sa mise en pratique dans l’exercice de la fonction médicale. Une étude qualitative
a été menée dans la région Pays de la Loire à l’aide de 14 entretiens semi-dirigés
de Janvier 2019 à Mars 2019. Les entretiens ont été enregistrés puis analysés selon
une analyse de contenu dite thématique. La fin de vie est une notion complexe qui
n’a pas pu être définie de manière consensuelle et unique. Deux concepts de fin de
vie ont pu être établis: la fin de vie « objective » et la fin de vie « subjective».
Ces deux concepts ont permis d’établir deux modèles décisionnels d’arrêt des thérapeutiques
actives oncologiques. La fin de vie « objective » n’était pas définie précisément
mais désignait l’approche clinico-biologique de la mort, l’accumulation d’arguments
ou de preuves en faveur de l’inéluctabilité de la mort en diminuant l’incertitude
médicale régnante. La fin de vie « subjective », désignait la compréhension de la
mort proche et par ces multiples représentations façonnait le sens des actions médicales.
Ce travail apporte un éclairage supplémentaire sur la notion de fin de vie mettant
en évidence l’intégration d’une composante personnelle subjective soumise à de nombreuses
représentations à la pratique médicale rationnelle fondées sur des connaissances et
des compétences validées.;