Intérêt d'une démarche pédagogique structurée associée à l'utilisation de nouveaux
outils de visualisation des signaux auscultatoires dans le cadre de l'apprentissage
de la sémiologie auscultatoire: étude prospective auprès de 30 étudiants du deuxième
cycle des études médicales - CISMeF
Intérêt d'une démarche pédagogique structurée associée à l'utilisation de nouveaux
outils de visualisation des signaux auscultatoires dans le cadre de l'apprentissage
de la sémiologie auscultatoire: étude prospective auprès de 30 étudiants du deuxième
cycle des études médicalesDocument
Titre : Intérêt d'une démarche pédagogique structurée associée à l'utilisation de nouveaux
outils de visualisation des signaux auscultatoires dans le cadre de l'apprentissage
de la sémiologie auscultatoire: étude prospective auprès de 30 étudiants du deuxième
cycle des études médicales;
Description : Contexte: L'apprentissage de l'auscultation est de nos jours encore empirique, reposant
principalement sur le compagnonnage. But: Ce travail se propose d'analyser l'apport
d'une action pédagogique associée à l'utilisation de nouveaux outils de visualisation
des signaux auscultatoires à type de phono- et spectrogramme dans le cadre de l'apprentissage
de la sémiologie auscultatoire par les étudiants en médecine. Matériel et méthode:
Il s'agit d'un travail réalisé auprès de 30 étudiants inscrits en 2 e cycle des études
de médecine à qui on a soumis 10 sons pathologiques respiratoires et cardiaques (issus
du projet ASAP: Analyse des Sons Auscultatoires et Pathologiques (ANR technologie
2006)), sans et avec l'apport des phono- et spectrogramme. Les étudiants ont été évalués
pour les bons diagnostics par questionnaire à J0 (uniquement sur les données acoustiques)
et J28 (à l'aide des données acoustiques et visuelles) et les résultats comparés.
Résultats: À J0, on observe 45 % de bons diagnostics pour la totalité des étudiants,
dont 40 % pour les DCEM2, 43 % pour les DCEM3 et 60 % pour les DCEM4. Pour les sons
respiratoires et cardiaques, on observe respectivement 51% et 40 % de diagnostics
exacts. À J28, 80 % de bons diagnostics sont rapportés pour la totalité des étudiants
(p 0,01 par rapport à J0), avec 70 % de diagnostics exacts pour les sons respiratoires
(p 0,058) et 89 % pour les sons cardiaques (p 0,009). Conclusion: Cette étude
menée auprès d'étudiants du deuxième cycle des études médicales permet d'objectiver
un meilleur « rendement » diagnostique avec une démarche pédagogique structurée associée
à l'utilisation d'outils de visualisation des signaux auscultatoires.;