" /> Menace d’accouchement prématuré: audit de pratique de la prise en charge au cours de l’hospitalisation et du retour à domicile - CISMeF





Titre : Menace d’accouchement prématuré: audit de pratique de la prise en charge au cours de l’hospitalisation et du retour à domicile;

URL : http://www.sudoc.fr/238458814

Description : CONTEXTE : la menace d’accouchement prématuré est définie comme l’association de modifications cervicales et de contractions utérines régulières et douloureuses survenant entre 22 et 36 semaines d’aménorrhées et 6 jours. Elle peut alors aboutir à un travail et une naissance prématurés. La Menace d’accouchement prématuré touche 5,4% des patientes et cela représente 7,4% des naissances en France en 2016. OBJECTIF : décrire les pratiques des gynécologues obstétriciens du Réseau Sécurité Naissance dans la prise en charge et le retour à domicile de la menace d’accouchement prématuré. MATERIEL ET METHODE : étude qualitative, prospective par auto-questionnaire, multicentrique auprès des gynécologues obstétriciens appartenant à la Mailing-List du Réseau Sécurité Naissance. Les données ont ensuite été répertoriées via Epidata, Excel et traitées par Biostat TGV. RESULTATS : 17,36% des gynécologues obstétriciens interrogés ont répondu complétement au questionnaire. Pour la vignette clinique n 1, une menace d’accouchement prématuré à 32 SA symptomatique avec une mesure échographique du col à 15mm, ainsi que pour la vignette clinique n 3, présentant la découverte fortuite d’un col à 15 mm chez une patiente asymptomatique à 32 SA sans antécédents, les praticiens réalisaient une corticothérapie(93,48%-87,88%), une tocolyse(89,13%-51,52%) ainsi qu’une échographie fœtale (52,17% 45,45%). Dans le cadre de la vignette clinique n 2, une menace d’accouchement prématuré associée à une rupture prématurée des membranes avec un liquide amniotique clair, les praticiens s’accordaient sur la mise en place d’une corticothérapie (93,18%), l’antibioprophylaxie (86,36%) associée à un suivi biologique (81,82%). Le critère principal dans la décision de sortie pour les 3 vignettes cliniques était la corticothérapie (de 61,54% à 87,88%). Puis de manière secondaire pour les 2 premières, l’allure des contractions. Dans les 3 vignettes cliniques, les praticiens mettaient majoritairement en place un suivi à domicile (de 33 à 100%). DISCUSSION : les gynécologues Obstétriciens du Réseau sécurité naissance interrogés semblent s’accorder sur la prise en charge au cours l’hospitalisation, ainsi que sur les critères intervenant dans la décision de sortie, et dans la mise en place du suivi à domicile. Des différences sont néanmoins visibles, en fonction de l’âge ou encore de l’exercice libéral ou hospitalier. La tendance générale tend à la réduction du temps d’hospitalisation mais les praticiens s’accordent pour maintenir, malgré les recommandations, le suivi à domicile.;

Année : 2019;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***psychologie
***pédagogie médicale
***otorhinolaryngologie
***médecine préventive
***soins infirmiers
***physiologie
***médecine à domicile
***neurologie

Vous pouvez consulter :


Nous contacter.
25/04/2024


[Accueil] [Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.