Après leur formation initiale, les jeunes sages-femmes sont-elles en capacité de réaliser
l'IVG médicamenteuse, nouvelle compétence de juin 2016 ?: enquête dans la région Grand-Est - CISMeF
Après leur formation initiale, les jeunes sages-femmes sont-elles en capacité de réaliser
l'IVG médicamenteuse, nouvelle compétence de juin 2016 ?: enquête dans la région Grand-EstDocument
Titre : Après leur formation initiale, les jeunes sages-femmes sont-elles en capacité de réaliser
l'IVG médicamenteuse, nouvelle compétence de juin 2016 ?: enquête dans la région Grand-Est;
Description : Introduction : La loi de modernisation du système de santé promulguée le 26 janvier
2016 a autorisé la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes, hors établissement
de santé et jusqu’à sept semaines d’aménorrhée, élargissant ainsi leurs compétences
en matière d’orthogénie. L’objectif principal de ce travail était de déterminer la
capacité des étudiants sages-femmes à assumer cette nouvelle compétence en sortant
de l’école. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la volonté des jeunes sages-femmes
à s’investir dans cette nouvelle compétence et de savoir si elles expriment le besoin
de formation supplémentaire dans le domaine de l'orthogénie. Méthodologie : Une étude
observationnelle descriptive transversale a été réalisée. Nous avons diffusé un questionnaire
aux jeunes sages-femmes diplômées des écoles de sages-femmes de la région Grand-Est
depuis juin 2016. Résultats : Nous avons observé que 60% des jeunes sages-femmes ne
se sentent pas capable d’assumer la réalisation de l’IVG médicamenteuse en toute autonomie,
à l’issue de la formation initiale. De plus, 59,6% estiment ne pas avoir eu assez
d’enseignements pratiques au cours de leur formation en matière d’orthogénie. Cependant
nous avons pu mettre en évidence un grand intérêt pour l’orthogénie ainsi qu’une forte
volonté d’investissement chez ces jeunes sages-femmes. Conclusion : Une formation
initiale plus approfondie en matière de prise en charge de l’IVG médicamenteuse et
un stage clinique obligatoire permettraient certainement aux jeunes sages-femmes de
se sentir plus à même de réaliser les IVG médicamenteuses. Cela permettrait également
aux femmes d’avoir un meilleur accès à l’avortement;