La désobstruction rhinopharyngée dans la prise en charge de la bronchiolite : évaluation
de la pratique clinique et de l'éducation des patients par les médecins généralistes
dans les Bouches du Rhône - CISMeF
La désobstruction rhinopharyngée dans la prise en charge de la bronchiolite : évaluation
de la pratique clinique et de l'éducation des patients par les médecins généralistes
dans les Bouches du RhôneDocument
Titre : La désobstruction rhinopharyngée dans la prise en charge de la bronchiolite : évaluation
de la pratique clinique et de l'éducation des patients par les médecins généralistes
dans les Bouches du Rhône;
Description : La bronchiolite est une pathologie virale de l’enfant survenant chaque hiver par épidémies.
Sur le plan épidémiologique, on estime qu’elle touche en France environ 30% des nourrissons
chaque année, soit près de 460 000 cas. Elle représente un enjeu de santé publique
important tant sur le plan économique que social. Cette infection engendrée par la
propagation du VRS et du rhinovirus, peut être potentiellement très grave et conduire
à des hospitalisations. Il existe peu de traitements efficaces pour améliorer la durée
et la symptomatologie de la bronchiolite. A ce jour, les recommandations internationales
tendent à limiter l’usage des produits pharmaceutiques dans la stratégie thérapeutique
et à renforcer les mesures de soutien dont la désobstruction rhinopharyngée (DRP)
fait partie. La DRP est un geste de libération des voies aériennes supérieures, utilisant
un matériel simple et peu coûteux. Cette technique doit être réalisée régulièrement
chez les nourrissons qui sont incapables d’évacuer seuls leurs sécrétions nasales.
Son utilisation est généralement redoutée par les parents dans cette pathologie anxiogène.
Ils doivent donc recevoir une éducation thérapeutique portant sur la réalisation de
ce geste, afin d’assurer au mieux le traitement des nourrissons. Notre étude cherche
à déterminer, au travers d’une évaluation de pratiques, la méthode à utiliser pour
réaliser les DRP par les médecins généralistes des Bouches du Rhône ainsi que la manière
dont ils transmettent leur savoir aux parents dans les contextes de bronchiolite.
Ces praticiens, interrogés via un questionnaire, nous révèlent une grande concordance
dans l’utilisation de la DRP tant sur la fréquence des prescriptions que sur sa méthode
de réalisation. Les résultats nous révèlent que l’éducation thérapeutique faite aux
familles pourrait être améliorée. En effet, bien que les praticiens fassent un contrôle
des connaissances régulier des DRP, le temps et les ressources consacrées sont encore
trop limités. Plusieurs facteurs d’amélioration seraient réalisables, comme la réalisation
de fiches récapitulatives et le développement d’atelier d’éducation à la DRP durant
les périodes hivernales.;