Description : En 1970, Geddes définissait le mot urgence par « n’importe qui, n’importe quoi, n’importe
quand ». Selon cette définition, tous les bureaux de médecins, les cliniques privées
et les cliniques sans rendez-vous sont à risque. De plus, on s’attend des médecins
qu’ils aident les patients qui se présentent à leur clinique avec une urgence, et
s’il se produit des complications à la suite des soins, des traitements et des interventions,
la population s’attend à qu’elles soient prises en charge. Cette attente du public
concorde avec une obligation définie par l’Association canadienne de protection médicale
selon laquelle les médecins doivent prodiguer les soins d’urgence de base, en plus
de prendre en charge efficacement les complications et les urgences prévisibles découlant
des thérapies et des interventions dispensées à la population de la pratique. Le code
de déontologie de l’Association médicale canadienne stipule que les médecins doivent
« [f]ournir toute l’aide appropriée possible à quiconque a un besoin urgent de soins
médicaux ».;