Facteurs prédictifs de réadmission à 1 mois des patients âgés de plus de 75 ans, évalués
par l'équipe mobile de gériatrie lors d’un passage aux urgences et rentrés à domicile
sans avoir été hospitalisés - CISMeF
Facteurs prédictifs de réadmission à 1 mois des patients âgés de plus de 75 ans, évalués
par l'équipe mobile de gériatrie lors d’un passage aux urgences et rentrés à domicile
sans avoir été hospitalisésDocument
Titre : Facteurs prédictifs de réadmission à 1 mois des patients âgés de plus de 75 ans, évalués
par l'équipe mobile de gériatrie lors d’un passage aux urgences et rentrés à domicile
sans avoir été hospitalisés;
Description : Introduction : le nombre de personnes âgées (PA) de plus de 75 ans admises aux urgences
est en constante augmentation. Cependant, on ne connaît pas bien le devenir de ceux
rentrés à leur domicile sans avoir été hospitalisés. Nos objectifs étaient donc de
déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de réadmission précoce à 1 mois
des patients de plus de 75 ans n’ayant pas été hospitalisés après un passage aux urgences,
et de décrire dans le même temps cette population. Matériel et méthodes : il s’agit
d’une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle et descriptive de type
cohorte, incluant tous les patients de plus de 75 ans vus par l’équipe mobile de gériatrie
(EMG), lors d’un passage aux urgences et rentrés à leur domicile sans être hospitalisé
en 2015 et 2016. L’influence sur la réadmission à un mois de données sociodémographiques
et médicales a été analysée. Résultats : sur les 1759 patients évalués par l’EMG en
2015 et 2016, 225 patients âgés de 87,7 ( 5,4) ans ont été inclus. Une très grande
majorité (89,7%) d’entre eux vivaient à domicile, 59,7% étaient dépendants pour les
activités de la vie quotidienne (ADL 3) et 76,5% pour les activités instrumentales
(IADL 3). Le taux de réadmission précoce à 1 mois était de 20,2%, dans un délai
moyen de 10,2 jours. Aucun facteur prédictif de réadmission n’a été mis en évidence
lors de l’analyse. Conclusion : la réadmission des PA après un passage aux urgences
est fréquente et difficile à anticiper. Cette étude a permis de décrire une population
très âgée, présentant des signes de déclin fonctionnel, adressée aux urgences pour
différents motifs médicaux ne nécessitant pas une hospitalisation immédiate. Aucun
facteur prédictif de réadmission n’a pu être mis en évidence, ce qui ne permet pas
de mettre en place une stratégie de prévention particulière de nouvelles hospitalisations.;