" /> La collégialité en médecine générale dans les situations de fin de vie à domicile : enjeux, freins et leviers. Une étude qualitative auprès de 20 médecins généralistes - CISMeF





Titre : La collégialité en médecine générale dans les situations de fin de vie à domicile : enjeux, freins et leviers. Une étude qualitative auprès de 20 médecins généralistes;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01919427/document

Description : La loi du 2 février 2016 dite « Claeys – Leonetti » confirme et renforce le rôle central du médecin généraliste auprès du malade en situation palliative. Il est censé provoquer et organiser la prise de décision « collégiale » dans le cadre de la limitation ou de l’arrêt des thérapeutiques (LAT) en fin de vie et de la mise en oeuvre d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès. L’objectif de notre travail est d’étudier le point de vue des médecins généralistes sur la collégialité dans les décisions médicales de fin de vie, les leviers et les freins dans son application pratique. br Matériels et Méthodes br Nous avons conduit une étude qualitative en 2017, basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 20 médecins généralistes dans l’Eure et la Seine-Maritime. Les données recueillies ont concerné les données sociodémographiques, l’expérience de la collégialité, les leviers et les freins à sa mise oeuvre retenus par les médecins généralistes. br Résultats br La « procédure collégiale » reste méconnue. Les freins identifiés à sa mise en oeuvre sont : principalement le temps, les difficultés de communication entre la ville et l’hôpital, la formation, l’organisation, l’identification des intervenants dont notamment le médecin consultant. Les médecins généralistes accueillent favorablement la démarche collégiale en y conférant de nombreux avantages : une amélioration de la qualité de la décision médicale, une sécurité pour le patient et son entourage, et pour lui-même une protection contre l’isolement et le burn-out. Par ailleurs, le médecin généraliste connait ses patients et pourtant il est rarement sollicité lors de décisions de LAT initiées par les structures hospitalières. Or son implication, recommandée déontologiquement, dans les décisions collégiales concernant ses patients lui permettrait d’être acteur de la prise en charge, d’être en phase avec le projet de soins et de délivrer une information appropriée à son patient et son entourage. br Conclusion br La collégialité peut être un outil pour améliorer la communication et le lien ville - hôpital et permettrait une approche réflexive partagée pour une meilleure décision centrée sur le patient. Le repérage des situations de fin de vie ainsi que la mise en place d’une filière et/ou un parcours de soins spécifique, pilotés par le médecin généraliste, permettrait d’optimiser la prise en charge du patient en fin de vie.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******médecine de famille
***recherche

Vous pouvez consulter :


Nous contacter.
09/05/2025


[Accueil] [Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.