Titre : KEYTRUDA (pembrolizumab), anticorps anti-PD1;
Sous-titre : Intérêt clinique important dans le lymphome de Hodgkin classique en rechute ou réfractaire
après échec d’une greffe de cellules souches autologue et d’un traitement par brentuximab
vedotin (BV), ou en cas d’inéligibilité à une greffe et après échec d’un traitement
par BV, mais pas d’avantage clinique démontré dans la stratégie thérapeutique.;
Description : KEYTRUDA a désormais l’AMM dans le traitement des adultes atteints d’un lymphome de
Hodgkin classique (LHc) en rechute ou réfractaire dans 2 situations : après échec
d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) autologue et d’un traitement
par brentuximab vedotin (BV), ou chez les patients inéligibles à une greffe et après
échec d’un traitement par BV. Son efficacité a été établie à partir d’une étude
non comparative, multicohortes, montrant l’obtention de taux de réponse objective
élevé (entre 66,7 et 75,4%) lors d’un suivi médian de 15,9 mois. Des réactions
aiguës du greffon contre l'hôte et des décès liés à la greffe de CSH ont été observés,
plus fréquemment qu'attendu, chez des patients recevant une allogreffe après un traitement
par pembrolizumab. Ce sur-risque justifie que la mise en place du traitement par pembrolizumab
s’effectue dans le cadre des réunions de concertations pluridisciplinaires incluant
des hématologues spécialisés dans la greffe de CSH...;